Si on me censure, je me barre

 

Je vous préviens : si on me censure et m’empêche de parler des Fins dernières et de l’Apocalypse aux enfants de CM2, au motif que ça leur « ferait peur », que ça serait « effrayant » ou « traumatisant » ou « anxiogène » ou « pas de leur âge », alors que je présente la thématique de manière tout à fait positive, dynamique et dans l’Espérance, je rendrai mon tablier de catéchiste. Ça va être aussi simple que ça. Le Jésus Bisounours, c’est pas possible.
 

Et si on me casse les couilles parce que j’ose parler des démons, du mal, de la Fin du Monde, de l’enfer, de la Franc-Maçonnerie, je leur dirai que la Vierge Marie à Fatima en 1917 a osé montrer les enfers à Lucie, Jacinthe et Francisco qui avaient respectivement 12, 7 et 9 ans… et qu’elle ne s’est pas dit : « Non, ils sont trop jeunes. C’est pas de leur âge… »
 

La lutte anti-harcèlement persécutrice et harcelante

 

Un ado soupçonné de harcèlement à l’encontre d’une « lycéenne » transgenre est interpellé en plein cours par la police…
 

C’est extraordinaire. Conjointement à l’alibi de « l’homophobie » ou de la « transphobie », le Gouvernement français actuel (et la « Stasi » qu’est devenue concrètement l’Éducation Nazie-onale) rebaptise désormais sa chasse aux sorcières à l’encontre de tout opposant à ses mensonges anthropologiques « Lutte contre le HARCÈLEMENT » (ou juste « harcèlement »). Et quand je parle de mensonges et de distorsion des faits, c’est du concret : dans cet article du journal « Le Progrès », il est question d’ « une lycéenne »… alors qu’il s’agit en réalité d’un lycéen (transgenre).

L’appât du gain chez les catholiques bourgeois me rend immensément triste

Le matérialisme, l’embourgeoisement, le carriérisme et l’élitisme, chez les catholiques bourgeois, me rendent immensément triste. Ils n’honorent et n’anoblissent pas Dieu comme ils le prétendent : au contraire, ils le salissent, l’instrumentalisent et le déshonorent.
 

J’étais ce matin à la messe à la Cathédrale des Invalides, célébrée par l’évêque aux Armées, Mgr Antoine de Romanet. Il a centré son homélie sur la puissance, la force, la vigueur (il a répété ces mots-là 7-8 fois), tombant ainsi exactement dans le piège de saint Pierre que Jésus a appelé « Satan! » pour cette même raison.
 

Et tout autour de moi, ça ne parlait que de fric, de matériel et de pouvoir. L’anti-Église, à mes yeux. Quelle douleur.

Les faux prophètes arrivent

 

Je viens de découvrir (merci Pascal Girard ! 😂) un vrai spécimen de blogueur franc-maçon qui se dit « plus catholique que les catholiques (et que le pape François) », et qui, sur Twitter, m’a pris pour un con, simplement parce qu’en visitant son site (lecatho.fr : site visiblement très visité), ce dernier m’a paru « gnostique », donc fortement maçonnique. Hmmm… je sens qu’il va faire l’objet d’une question spéciale (aux petits oignons) de mon QUIZZ FRANC-CATHONNERIE (dans la rubrique « les anti-Franc-Maçonnerie qui sont francs-maçons »), et qu’on va bien s’amuser 😂. Rien que son mot de présentation (car ce blogueur, converti récent au catholicisme, cache évidemment son identité) truffé de codes maçonniques, loool. C’est magique. Les faux prophètes commencent à pulluler.
 

 
 
N.B. : Voici le lien du podcast.

Pourquoi on n’en parlera jamais dans l’Église

Une amie journaliste, dépitée par la langue de bois dans l’Église par rapport à l’homosexualité, et notamment sur l’homosexualité sacerdotale, m’envoie cet article racontant la rencontre récente entre le Pape François et des jésuites portugais, en me disant : « C’est incroyable… On n’arrivera pas ‘à faire parler’ le pape sur l’homosexualité. »
 

Je lui réponds : « Ils n’en parleront jamais. (Pour eux, il est paradoxalement plus facile de parler des abus sexuels, de pédophilie ou de l’invasion du porno ! La bonne planque…) »
 

Elle me rétorque : « Mais POURQUOI ils n’en parleront jamais ??? C’est insupportable ! »
 

Je lui dis laconiquement : « Parce que ça remet en cause leur propre non observance de leur célibat sacerdotal. »

Le documentaire « Les Folles de Dieu » s’arrête : vous ne verrez pas la suite

Chers amis,
 

« Petit » message pour vous dire que malheureusement, la suite de notre film « Les Folles de Dieu » ne verra pas le jour. Par la faute d’un seul d’entre nous, Gerson Gonzales (le témoin péruvien), qui a, depuis 2 ans, sombré dans la paranoïa et l’homophobie la plus obsessionnelle, et a décidé de ne plus apparaître sur le documentaire et d’en censurer le contenu, en estimant (comble de son délire paranoïaque) que notre film « serait dangereux pour la jeunesse », qu’il « promotionnerait (du fait de son titre, du fait de notre réemploi du drapeau arc-en-ciel, du fait de notre affirmation de notre appartenance à la communauté homosexuelle et de notre amour de nos amis homos, du fait de notre description de l’histoire du mouvement LGBT, du fait de notre emploi de la novlangue LGBT tel que le mot « homophobie » dont il récuse l’existence) le porno, les lois pro-gays, la pratique homo et l’idéologie du Gender », qu’il considère comme « le diable » (véridique)… ce qui est du pur mytho quand on sait que le contenu de notre documentaire se positionne explicitement contre le porno, contre la propagande et les lois LGBT, et même contre les pratiques homos. Mais voilà : face à l’homophobie – matinée de christocentrisme, de spiritualisme et d’un messianisme de la pureté/sainteté appelé pompeusement « apostolat » (alors que ça fait un moment que Gerson ne parle plus d’homosexualité – il n’en a jamais véritablement parlé d’ailleurs – et qu’il a disparu des réseaux sociaux), que peut-on faire ? Ça fait un moment que je le vois s’isoler, se renfermer dans un discours de la « Vérité » sans joie, sans humour et sans amour des homos (il dit qu’il nous « aime », nous les homos, mais en réalité c’est toujours à bonne distance, ponctuellement, et sans se mélanger et s’associer à nous, car nous lui faisons honte et entachons sa nouvelle réputation d’« ex-gay » et de « petit saint » qui a fait « voeu public de consécration à Jésus »).
 

Il a supprimé la chaîne Youtube des « Folles de Dieu », au prétexte qu’elle serait un « contre-témoignage pour la jeunesse » et « nous exposerait à l’enfer ». Et à l’heure actuelle il est manipulé spirituellement par son accompagnateur spirituel et son entourage clérical (qui, comme lui, diabolise tout ce qui touche de près ou de loin à l’expression publique de l’homosexualité : vive l’homophobie du clergé et des fidèles catholiques latino-américains…). Les trois premières parties (sur les vingt-cinq au total) existeraient – selon lui – toujours sur Youtube, mais de manière éparse et plus difficile à trouver (moi, je ne les ai pas retrouvées…).
 

Pour ma part, après avoir lutté pendant plus d’un an pour lui faire entendre raison, et lui prouver la beauté et le bien que faisait le documentaire à ceux qui le voyaient, je décide de rompre tout contact avec celui qui était le seul à pouvoir m’aider à faire le montage, et qui depuis un certain temps me faisait souffrir moralement par son harcèlement et ses chantages (menaces de départ), en me demandant de censurer toutes ses apparitions dans le documentaire. Tout ça, sous couvert de « discernement ».
 

Je suis peiné (bien que peu étonné : je connais l’homophobie de la plupart des homos, et en particulier des homos croyants) de la tournure des évènements. Et surtout peiné pour le gâchis (mes autres amis du documentaire se sont donnés entièrement, parfois au risque de leur vie, travail, amis, famille, réputation : ils ne méritaient pas cette rétribution). Peiné pour tous nos donateurs et pour ceux qui comptaient sur nous (plus que pour tous les frais engagés). Et puis je suis dégoûté par l’homophobie : même s’il y a encore beaucoup d’homophobes qui prétendent qu’elle n’existe pas et que le mot est « absurde », je peux vous dire qu’elle existe réellement, et que cette homophobie est appliquée concrètement par ceux-là même qui la nient. Et s’il y a bien une chose que je n’accepte pas, c’est l’homophobie (peur/haine de soi + peur/haine des homos). Je me battrai jusqu’à ma mort contre elle : en plus de Jésus, elle est le combat de ma vie.
 

Désolé d’avoir eu à exposer publiquement la situation. Mais comme elle vous concerne (ce documentaire est public, notre apostolat est public, ce projet est collectif), il fallait bien que je vous tienne un jour au courant, que je vous explique pourquoi le projet était mis en stand-by (et pas que pour des raisons matérielles) et ne verra vraisemblablement pas le jour. Rien ne sert de mentir ou de cultiver le flou et de faux espoirs. Bienvenue dans le milieu homo (catho), parfois étroitement en lien avec le milieu catho pharisien (c’est la journaliste Nathalie Cardon – qui a tout fait pour saboter le tournage – qui va jubiler que le documentaire tombe à l’eau!).
 

J’aurais fait ce que j’ai pu. Et je laisse maintenant l’Église-Institution catholique humaine (qui nous a clairement abandonnés et méprisés – à quelques exceptions près – dans cette aventure) se dépêtrer toute seule avec tous les scandales et les problématiques sexuelles en son sein (et liés plus ou moins indirectement avec l’homosexualité) qui lui exploseront à la figure. Ce n’est pas faute d’avoir averti et d’avoir proposé la solution.
 

Quant à moi, je vais de l’avant. Si les portes ne s’ouvrent pas, je n’insiste pas et passe mon chemin. Mon livre Couples homos : c’est quoi le problème? sort « normalement » en septembre prochain. Et par ailleurs, mes deux podcasts sur SpotifyQuizz Gay » d’une part, et « Quizz Franc-Cathonnerie » d’autre part) m’enthousiasment par leur pertinence. Donc tout va bien. Je me cesse pas de travailler. Mon oeuvre n’a pas commencé, ne s’achevait pas et ne se centralisait pas sur le documentaire.

Petit miracle à l’église saint Jean-Baptiste de Grenelle à Paris

 

Les messes auxquelles nous assistons – si nous le savions ! – sont des habits taillés sur mesures pour chacun d’entre nous, et suivant minutieusement notre actualité, nos respirations et nos événements personnels. Elles battent au coeur de notre coeur.
 

Avant-hier (samedi 30 juillet 2022), à Paris, j’ai rencontré un homme (je vais l’appeler « M ») sur un site de rencontres gays. Nous avons passé une très bonne soirée et nous sommes sortis ensemble. Une relation prometteuse car nous nous plaisons mutuellement et nous avons eu des échanges nourris, profonds. Si prometteuse que nous avons éprouvé le besoin de nous revoir le lendemain et de passer la journée ensemble. Intérieurement, j’étais écartelé entre bien-être et mal-être. Comme un homme expérimentant un mal de mer insurmontable, entrecoupé à certains moments de temps d’accalmie grâce aux discussions, à la stratégie, au retrait et à la subtilité de son partenaire quand ce dernier sent venir les pics de vertige en lui. C’était le cas de « M ». Un homme vraiment fin psychologue et grand empathique.
 

Nous allions lui et moi nous dire au revoir. J’ai failli le laisser gare saint Lazare. Et comme il devait déposer un courrier pas loin d’un centre d’hébergement proche du métro Commerce, il m’a proposé de l’accompagner et je l’ai suivi. Avant de nous quitter, il m’a aussi suggéré d’aller à l’église saint Jean-Baptiste de Grenelle car il souhaitait y déposer un cierge. Je n’y serais jamais allé sans lui. À la base, je comptais même « sécher » la messe dominicale du jour.
 

En foulant l’entrée de l’église, nous nous sommes rendus compte qu’une messe (celle de 18h30) démarrait. Ça nous a amusés autant que gênés, car nous n’allions pas avoir notre premier moment d’intimité spirituelle rien que tous les deux avec Dieu. Nous étions debout dans le fond de l’église. « M » a déposé son cierge, tandis que moi je commençais à rentrer dans la messe.
 

Un « détail » m’avait interpellé dès notre arrivée : un prêtre en aube, avec son étole verte (donc « prêt à l’emploi », j’ai envie de dire), faisait les cent pas sur l’allée latérale de droite de l’église ainsi que près de la porte de sortie principale. J’ai appris plus tard que c’était le père Thierry de Lesquen, le curé de la paroisse. Qu’attendait-il ? Il n’était même pas assis calmement à côté d’un confessionnal, en mode « Je vous y attends ». Non non. Il se baladait simplement dans le fond de l’église, comme s’il attendait quelqu’un. Comme s’il m’attendait MOI, en fait. Sans me regarder ni m’inviter explicitement. Avec une discrétion absolue, et même une incongruité assumée. Sur le moment, je n’ai pas compris. Que faisait-il là, disponible, durant le premier tiers de la célébration, pendant que son collègue (un prêtre africain) célébrait seul… alors qu’il eût été logique qu’il concélèbre à ses côtés? Je ne sais pas. Mais ce que je sais, c’est que ce serait une excellente idée que pendant les débuts de messes, un prêtre-sentinelle se poste au fond de l’église, l’air de rien, au lieu d’être « sur scène » avec ses collègues (comme ça arrive pendant les festivals cathos, avec des possibilités de confessions latérales spontanées) : ne serait-ce que pour les visiteurs accidentels, les pécheurs « de la dernière heure », ou les néophytes qui rentrent dans l’église sans se juger dignes d’assister à la messe et de simplement s’asseoir dans l’assistance.
 

En me voyant absorbé par le début de l’office, « M » a décidé de partir et de me laisser vivre mon moment avec Dieu seul. Il est donc parti juste après le kyrie (Seigneur prends pitié). Et immédiatement après son départ, il s’est produit une gaffe que je n’attendais absolument pas. La dame qui était préposée à faire la première lecture du jour à l’ambon s’est plantée de texte. Elle a commencé à lire le passage de la semaine précédente, avant d’être interrompue et rectifiée par le prêtre : « En ces jours-là, les trois visiteurs d’Abraham allaient partir pour Sodome. Alors le Seigneur dit… » [et la suite aurait dû être : « ‘Comme elle est grande, la clameur au sujet de Sodome et de Gomorrhe ! Et leur faute, comme elle est lourde !’ »] (Gn 18, 20). Évidemment, ça tombait pile poil sur le seul texte biblique de l’Ancien Testament qui traite explicitement d’homosexualité ! Et ça correspondait parfaitement à mon contexte de réception/d’audition.
 

C’est le genre de clins Dieu que le Seigneur m’a déjà réservés à d’autres reprises dans mon histoire : précis, chirurgicaux, implacables, et souvent drôles. Jésus me parle directement à moi. En particulier pendant les messes (« à la meeeesse, à la meeeesse » hihi) et à travers les prêtres. C’est du calibré, du sur-mesures.
 

Comprenant que ce dérapage était un signe, je me suis dirigé soudainement pendant le psaume vers le père Thierry attendant debout dans le fond de l’église pour lui demander s’il pouvait me confesser. Ce qu’il a fait. On s’est assis à l’allée latérale, sur des sièges et un prie-Dieu placés non loin d’un confessionnal. Je lui ai tout balancé : que j’étais venu accompagné, ce que j’avais vécu lors des dernières 24h. Confession-express nette, brève, efficace. Le père Thierry – un homme visiblement humble mais gardant une attitude d’écoute empreinte d’une forte gravité – voyait bien que je ne lui racontais pas des salades puisqu’il nous avait sûrement identifiés, « M » et moi, au seuil de sa maison.
 

Je suis allé m’asseoir un peu plus près, à côté d’un pilier, dans l’assistance. Dans une joie et une gratitude sérieuses envers le Seigneur. A fortiori parce que la seconde lecture collait encore une fois parfaitement avec mon contexte du moment. À l’image d’une caméra qui suivait tous mes mouvements extérieurs et intérieurs : « Frères, si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre. En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire. Faites donc mourir en vous ce qui n’appartient qu’à la terre : débauche, impureté, passion, désir mauvais, et cette soif de posséder, qui est une idolâtrie. Plus de mensonge entre vous : vous vous êtes débarrassés de l’homme ancien qui était en vous et de ses façons d’agir, et vous vous êtes revêtus de l’homme nouveau qui, pour se conformer à l’image de son Créateur, se renouvelle sans cesse en vue de la pleine connaissance. Ainsi, il n’y a plus le païen et le Juif, le circoncis et l’incirconcis, il n’y a plus le barbare ou le primitif, l’esclave et l’homme libre ; mais il y a le Christ : il est tout, et en tous. » (saint Paul apôtre aux Colossiens, Col 3, 1-5 ; 9-11).
 

J’ai continué à suivre le reste de la messe (avec une homélie indigente et paraphrastique comme nous en offrent régulièrement – je suis désolé de le dire mais c’est une réalité – beaucoup de prêtres africains expatriés en Europe). Mais c’est pas grave. J’ai pu communier, puis laisser à l’issue de la messe un message vocal amusé à « M » en mode : « T’as loupé quelque chose. Je me suis fait avoir/cueillir une nouvelle fois par le Seigneur. Et le pire, c’est que c’est de ta faute, tout ça ! »
 

Père Thierry de Lesquen

Je chanterai en « guest » un duo au concert de Jann Halexander

C’est confirmé (et je suis trop content, et honoré !) : je chanterai jeudi qui vient – dans 3 jours – un duo avec le chanteur et ami Jann Halexander lors de son concert privé parisien.
 

Pour la petite histoire, quand Jann m’a envoyé une invitation à son événement, je lui ai lancé au culot : « Je viens, mais à une condition : c’est qu’on chante une chanson ensemble ! » Et il m’a pris au mot 😉 On chantera une chanson marrante sur les dîners en famille qui dégénèrent à cause des sujets houleux. Inspirant, et brûlant d’actualité (ahah) !
 

Si vous voulez me voir en « guest », et entendre le magnifique répertoire de Jann Halexander, ça se passe porte de Bagnolet, jeudi 27 juillet. Participation libre au chapeau (donc vous ne vous ruinerez pas).