Archives de catégorie : Phil de l’Araignée

Les chansons qui ont bercé ma petite enfance (avant 10 ans)

Vous savez… ces chansons qui, dès les premières notes, vous catapultent dans l’enfance, dans des endroits, des souvenirs, des odeurs, des moments, des images, très précis. Ces madeleines de Proust musicales. J’ai tenté de vous les lister (sans y inclure les dessins animés). Plus pour vous permettre de mieux comprendre l’homosexualité, et pour mieux me connaître, que par narcissisme nostalgique. Je peux les classer en plusieurs 7 catégories (et pour info, je suis né pile en 1980) :

A – Les comptines, qu’en général mes parents me faisaient écouter sur des disques vinyle ou des cassettes :

– « Sur le pont d’Avignon » (c’est la comptine et la chanson la plus ancienne dont je me rappelle ; on me la faisait chanter en maternelle, et je me souviens qu’à 3-4 ans, pendant la ronde, je voulais m’incliner au moment où les filles devaient le faire – « Les plus belles dames font comme ça. Et encore comme ça… » – et pas au moment des garçons – « Les beaux messieurs font comme ça. Et puis encore comme ça. »).

– « Pour se réveiller » (1986) d’Anne Sylvestre

– « L’Opéra » (1981) d’Yves Duteuil

– Une chanson en espagnol qui s’intitule « La Araña » (dont j’ignore l’interprète. C’était un groupe d’enfants).

B – Les chansons qui franchissaient les murs de l’école maternelle puis primaire, notamment pendant les kermesses ou les carnavals :

– « Au bal masqué » (1984) de la Compagnie Créole

– « Ouragan » (1986) de Stéphanie de Monaco

– « En l’an 2001 » (1985) de Pierre Bachelet (souvenir très précis de Mardi gras à l’école maternelle, où chaque élève a eu droit à une crêpe au sucre, au sous-sol !^^)

– « Je te donne » (1985) de Jean-Jacques Goldman et Michael Jones

– « T’en va pas » d’Elsa

– « Joe le taxi » (1988) de Vanessa Paradis

– « Fourth Rendez-Vous » (1986) de Jean-Michel Jarre

– « Capitaine abandonné » (1985) de Gold

– « Les Chariots de feu » (1981) de Vangelis

– « Demain c’est toi » (1987) de François Feldman (très en lien avec le coloriage et mes crayons de couleurs)

C – Les chansons qui passaient à la radio et sur lesquelles mes grands frères et grandes sœurs me faisaient chanter, danser, applaudir :

– « Can’t take my eyes off you » (1982) de Boys Town Gang (Ma plus grande sœur avait réussi à me faire croire que c’était mes propres battements de mains qui étaient enregistrés dans la bande-son).

– « Reggae Night » (1983) de Jimmy Cliff (je revois mon frère jumeau Jean danser sur cette chanson)

– « Nuit magique » (1986) de Catherine Lara

– « Ville de lumière » (1986) de Gold

– « Johnny Johnny » (1985) de Jeanne Mas

– « Berlin Wall » (1987) de Johnny Clegg (Cette chanson me renvoie à la froideur glaciale et boueuse des heures de foot au stade de la Girardière…)

– « Propaganda » (1985) de P-Machinery (Ça, c’est une pépite que m’a fait découvrir ma sœur Blanca)

– « Quel souci la Boétie ! » (1987) de Claudia Philips (Autre délire de Blanca : j’adore)

– « Im Nin Alu » (1988) de Hofra Haza (Ça, c’est encore une pépite musicale débusquée par ma grande sœur Blanca, et qui figurait, perdue dans un enregistrement radio sur cassette…)

D – Les chansons de vacances d’été, qui passaient au camping ou dans les fêtes au village, ou qu’on écoutait en voiture :

– « L’Équipe à Jojo » (1971) de Joe Dassin (C’était maman qui écoutait Joe Dassin, en plus de Jacques Brel)

– « Le Séga Mauricien » (1986) de Stéphanie de Monaco (J’ai une image très précise de la galerie marchande PK3 du supermarché Rallye de Cholet)

– « Yaka dansé » (1988) de Raft (J’ai des vacances en Dordogne, et en particulier à Bergerac, en tête, dans ma famille maternelle.)

– « La Isla bonita » (1986) de Madonna (Cette chanson, c’est ma cousine espagnole, Sonia, qui est venue passer des vacances en France, d’échange linguistique, contrainte et forcée, et qui dit « ¡ Me encanta esta canción ! ».)

– « Les Démons de minuit » (1986) d’Images (La semaine en camping et caravane avec mes parents, ma sœur Blanca, mon frère Jean, dans les Pyrénées… et les voisins écoutant cette chanson dans leur poste radio)

– « Voyage voyage » (1989) de Desireless

E – Les chansons un peu sulfureuses qui passaient dans Cocoricocoboy de Collaro, dans les émissions de variétés, qu’on n’avait surtout pas en K7, et auxquelles les parents ne voyaient pas le mal 

– « Les Nuits sans Kim Wilde » (1985) de Laurent Voulzy (Ça, c’est comme les premières notes de l’émission 7/7 : un électro-choc.)

– « Endicott » (1985) de Kid Creole and the Coconuts

– « Body Physical » (1986) de Buzy

– « Ève lève-toi » (1986) de Julie Piétri

– « One Night in Bangkok » (1984) de Murray Head

– « Kalimba de Luna » (1984) de Boney M

– « Tombé pour la France » (1986) d’Étienne Daho

F – Les chansons des furies pétasses qui crient, et qui ont construit mon homosexualité

– « Embrasse-moi idiot » (1985) de Bill Baxter (Cette chanson a énormément compté dans mon identification homosexuelle. Je l’adorais, déjà petit.)

– « Fallait pas commencer » (1986) de Lio (Le moment où les nanas crient, c’était mon moment préféré.)

– « Boys and Girls » (1988) de Charlie makes the cook (C’est sans doute la chanson la plus importante de mon existence.)

– « Libertine » (1986) de Mylène Farmer (Vous vous doutez bien que c’est la fin, avec les femmes-enfants chantantes, qui m’enchantent.)

– « Vélomoteur » (1987) des Calamités

– « Tes états d’âmes Éric » (1988) de Luna Parker

G – Les chansons de ma pré-adolescence, qui annonçaient mon ressenti homo :

– « You are the one » (1988) de A-ha (Avec cette chanson, que j’ai fait écouter en cours de musique en classe de 4e quelques années plus tard, j’ai fait mon coming out sans le faire exprès… et sans mon frère jumeau, les gars de ma classe se seraient tous méchamment foutus de ma gueule.)

– « Femmes à lunettes » (1990) de Richard Gotainer

– « J’ai des doutes » (1991) de Sara Mandiano (Incontestablement, la chanson de mon homosexualité.)

La BESTIA del Apocalipsis es 4 cosas : 1) la heterosexualidad, 2) el chip electrónico, 3) el humanismo integral, 4) la pasión por las pasiones

Tal como lo explico en mi libro Homo-Bobo-Apo y en mi blog CUCH (Católicos Unidos Contra la Heterosexualidad, que creé en 2013, y que no es nada broma), LA BESTIA DEL APOCALIPSIS es 4 cosas :
 

1 – la heterosexualidad (es decir el diablo disfrazado de diferencia de sexos, así como la idolatría por la Diferencia : ese fundamentalismo mundial por la diversidad se impone en detrimento de la primacía de la diferencia de sexos – el matrimonio de Amor entre hombre y mujer – y en detrimento de la primacía de la diferencia Creador-criaturas – es decir Jesús y la Iglesia Católica).
 

2 – el chip electrónico subcutáneo (la marca de la Bestia llevada en la mano y la frente, el número 666, la Blockchain).
 

3 – el humanismo integral (un comunismo solidario, un pacifismo sin Cristo, y a veces un espiritualismo integral fariseo expresado por un cristocentrismo a la manera del cardenal Sarah. El exorcista benedictino francés – el hermano Samuel – describe muy bien la Bestia como el « humanismo intégral, en la obra colectiva Los Ataques del Demonio contra la Iglesia).
 

4 – la pasión (… no la Pasión de Cristo – que supone la aceptación de la Cruz y la renuncia a sí mismo -, sino la pasión por las pasiones – es decir la voluntad individual, las sensaciones, los gustos personales, los ocios…)
 

 

 

La heterosexualidad no es más que la homosexualidad disfrazada, como lo comprobamos en la nueva publicidad de McDonald’s Colombia.

Aux abrutis de La Manif Pour Tous qui disent que « l’homophobie n’existe pas »/ Alle stupidi della Manif Pour Tous che dicono che « l’omofobia non esiste »/ A los imbéciles pro-Vida que dicen que « la homofobia no existe »

J’ai décidé de ne faire aucun cadeau aux abrutis de La Manif Pour Tous et des mouvements pro-Vie qui soutiennent que « l’homophobie n’existe pas » (et en même temps, qu’elle est un « lobby »). Lisez mes livres de définitions de l’homophobie, intéressez-vous à ce que nous vivons et aux personnes homosexuelles, et foutez-moi la paix.
 

Ho deciso di essere spietato con gli stupidi di Manif Pour Tous e dei movimenti pro-Vita che sostengono che « l’omofobia non esiste » (e allo stesso tempo, che « è una lobby »). Leggete sui miei libri la definizione di omofobia, interessatevi a quello che stiamo vivendo e alle persone omosessuali, e lasciatemi in pace.
 

He decidido no hacer ningún favor a los imbéciles de La Manif Pour Tous y de los movimientos pro-Vida que afirman que « la homofobia no existe » (y al mismo tiempo, que es un « lobby »). Leed mis libros de definiciones de la homofobia, interesaos a lo que vivimos y a las personas homosexuales, y dejadme en paz.
 

 

 

 

 

 

Enfin, pour les catholiques à qui il reste un peu de cervelle (et croyez-moi, il n’y en a plus beaucoup…), voici un condensé de mes études sur l’homophobie :
 

Infine, per i cattolici che hanno un po ‘di cervello (e credetemi, non ce ne sono molti…), ecco un riassunto dei miei studi sull’omofobia :
 

Por fin, para los católicos a quienes les queda un poco de cerebro (y créanme, no hay muchos…), aquí hay un resumen de mis estudios sobre la homofobia :
 

 
 
 
 

N.B. : Et qu’on ne me sorte pas que ce que j’écris est « trop intellectuel » et « inaccessible intellectuellement » : je rappelle que je n’ai pas eu mon baccalauréat avec mention, que j’ai regardé la télé et des dessins-animés et des clips jusqu’à mes 18 ans, et que mes préceptrices sont Lorie, Céline Dion et les Spice Girls. Donc STOP.
 

N.B. : Y que no me vengan con el cuento de que lo que escribo es « demasiado intelectual » e « intelectualmente inaccesible »: recuerdo que obtuve mi bachillerato sin mención, que miré la tele y dibujos animados y videoclips hasta mis 18 años, y que mis maestras fueron Celine Dion y las Spice Girls. Así que ya vale.

Publicité de Kenzo World : bébé bobo possédé par le diable régurgite son biberon


 

À travers la publicité Kenzo World réalisée par Spike Jonze, qui a fait le tour du monde, nous avons la confirmation que la Nouvelle Religion mondiale héliocentrique (culte technologiste et maçonnique du Soleil) est bien en place et a gagné les cœurs ! On y retrouve tous les motifs, symboles et attitudes – que j’ai décrits dans mon livre Homo-Bobo-Apo – désignant la Bête de l’Apocalypse et renvoyant à la possession luciférienne recherchée par la Franc-Maçonnerie mondiale :
 

– anticonformisme (signature du boboïsme) et bourgeoisie se révoltant contre elle-même, et changeant juste de forme.
 

– importance de la danse (c.f. possession du corps et rite tribal).
 

– la Bête surgissant du narcissisme, du miroir, du reflet spéculaire (c.f. la danseuse devient singe ou araignée quand elle rentre en contact avec le mur de miroir, ou bien avec un tapis en toile de fond : je rappelle que la lumière-tissu est un des thèmes de prédilection de la Franc-Maçonnerie).
 

– superprimitivisme naturaliste (c.f. robe verte, maraboutisme africain mélangé au technologisme du portable, danseuse se frappant la poitrine comme un macaque ou léchant un buste)
 

– marques évidentes de possession démoniaque (c.f. convulsions irrépressibles, regards hagards, télékinésie ou psychokinésie, fous rires et sourires nerveux, grimaces incohérentes, schizophrénie confinant à la démence, main folle incontrôlable voire parfois bestiale, impulsivité mécanique, musique endiablée, robe en X, etc.).
 

– destruction de la différence des sexes (c.f. combat homme-femme et inversion des forces/rôles), destruction de la différence des générations (c.f. la danseuse léchant un buste d’un vieil homme), destruction de la différence des espaces (c.f. lutte Blancs-Noirs), destruction de la différence Créateur-créatures (c.f. bestialité et fuite de l’humanité, angélisme avec le vol plané dans l’œil).
 

– égyptologie (c.f. bracelet avec des motifs égyptiens + œil égyptien et franc-maçon)
 

– culte de la lumière et de l’énergie (c.f. les lustres de l’Opéra, la danseuse lançant des éclairs électriques destructeurs, la place des bijoux, etc.)
 

– cœur de chair devenu cœur de pierre (ou de perle : l’iris est transformé en perle blanche) à travers l’hypnose (c.f. l’œil est un leitmotiv de la Franc-Maçonnerie).
 
















« Moi, moche et méchant 2 » : le dessin animé hétérosexuel pourtant totalement homosexuel

Depuis le temps que je vous dis que l’hétérosexualité est une homosexualité cachée ! On en trouve un parfait exemple dans le film « Moi, moche et méchant 2 » (« Despicable me 2 », 2013) diffusé hier soir sur TF1, dessin animé soi-disant pour enfants, et qui promeut de manière presque ouverte l’homosexualité à travers une intrigue apparemment hétérosexuelle puisque l’idylle entre Gru, le plus grand méchant de la planète, et la très luciférienne rousse Lucy nous est racontée. Je ne veux pas vous affoler, mais je préviens les catholiques qui méprisent mes études et pensent que mon discours sur l’homosexualité est trop prématuré pour leurs ados de 15 ans : leurs petites têtes blondes en entendent déjà parler dès l’âge de 4 ans… Les parents se font rouler dans la farine, mais par orgueil et aveuglement, refusent de l’admettre.
 

Comment ça, j’exagère ? J’ai listé les messages pro-homosexualité et anti-différence-des-sexes dont « Moi, moche et méchant 2 » est truffé.
 

 

En effet, à un moment, la jeune Margo écrit amoureusement des textos sur son téléphone portable. Et son « papa », Gru, voit d’un mauvais œil son rapprochement avec un ou une certain(e) Camille dont il ignore le sexe : « C’est un nom de fille ou un nom de garçon ? » Elle lui répond : « Ça change quoi ? »… se faisant ainsi la promotrice de l’amour bisexuel/asexué/lesbien.
 

 

Ensuite, Gru, le héros central du film, censé incarner la figure de l’homme masculin mal dégrossie et du père, est sans arrêt travesti, féminisé voire homosexualisé. Il est habillé en femme au moins à cinq reprises (en particulier quand il se déguise en fée pour un goûter d’anniversaire). Et les femmes qui l’entourent passent leur temps à le travestir : Lucy lui offre son rouge-à-lèvres (« Oh… Il me copie ! ») et voit des hallucinations dans lesquelles elle transpose le visage de Gru sur tous les corps féminins qui l’entourent (l’hôtesse de l’air, les femmes dans l’avion ou dans les revues qu’elle lit) ; la petite Agnès, pour refouler les assauts de l’intrusive voisine Jilian qui sonne à la porte de la maison, invente à son « père » une occupation bien peu masculine (« Où est Gru ? » demande Jilian ; « Il se met du rouge-à-lèvres. » répond la petite).
 

 

Gru est clairement désigné comme célibataire endurci et comme un homme transgenre, voire gay. Il est d’ailleurs démontré par un flash-back que sa « peur maladive des femmes » remonte à son enfance, à la cour d’école. Sans compter qu’il est entouré d’innombrables « Minions », des petites créatures jaunes gesticulant de tous côtés et parlant avec un langage incompréhensible, qui ne brillent pas par leur virilité : je rappelle qu’historiquement, les mignons étaient les favoris des rois qui pouvaient satisfaire leurs appétits (homo-)sexuels : « C’est un de mes minions. » (Gru). À noter également que les Minions de Gru sont des bonhommes asexués, et que ceux qui sont féminisés sont par conséquent transformés en costume travesti. De plus, Gru connaît des étreintes peu amicales avec les hommes de son entourage : Eduardo le serre comme s’il était sa femme (il lui reproche même à la fin de lui avoir fait des infidélités : « On aurait pu dominer le monde ensemble, Gru ! ») ; Gru offre même, à un moment, une rose à un inconnu assis à une table d’un café. Là, désolé, mais c’est sans équivoque !
 

 

Et dans le film « Moi, moche et méchant 2 », comme par hasard, le grand méchant, c’est celui qui représente la masculinité, la virilité : Eduardo, dit « El Macho ». C’est le diabolique machisme soi-disant « mexicain ». Ce dessin animé féministe et pro-Gender transpire la misandrie (la haine des hommes) : Gru se fait dresser, électrocuter puis mettre en coffre par sa future femme Lucy ; le Dr Nefario incarne la traîtrise ; Eduardo est la figure du diable ; et enfin Antonio, le fils d’Eduardo, drague Margo puis la trompe un peu après avec une autre fille. Conclusion : les mecs sont tous des gros nazes et des gros méchants. C’est aussi simpliste que ça. Par exemple, lorsque Agnès se fait larguer par Antonio, elle peste contre lui et contre toute la gente masculine (« Je le déteste, ce garçon ! »)… et le pire, c’est que Gru, son « père », lui répond sérieusement dans la foulée « Oui, ils sont nuls. ». Voilà voilà. Même les hommes fictionnels se désolidarisent maintenant de leurs pairs, et tirent à boulets rouges contre leur propre camp. C’est cela que vous voulez inculquer à vos enfants ?
 

Ce film cible clairement la différence des sexes, soit pour la détruire (par exemple, le jeune Antonio déclare solennellement la fin des limites : « Aujourd’hui, y’a aucune règle ! »), soit pour la présenter comme une option, une variable d’ajustement à l’appréciation personnelle de chacun. Même certaines héroïnes féminines sont des vrais garçons manqués, sont vidées de leur féminité : c’est le cas de la petite Édith. Par ailleurs, ce dessin animé est très pro-mariage-gay puisqu’il met sur le même plan les liens du sang et les liens sentimentaux, en promotionnant la paternité monoparentale, ainsi que l’adoption, et en détruisant le lien d’amour entre les deux parents biologiques des protagonistes du film : les trois filles de Gru ne sont pas les siennes ; on ne connaît pas de femme à Eduardo, et donc pas de parents aimants à Antonio ; Gru dit à sa petite Agnès qu’elle n’a pas besoin d’avoir obligatoirement une maman pour avoir le droit de réciter publiquement un poème d’amour maternelle à l’occasion de la fête des mères de son école (« Tu veux dire : je fais semblant d’avoir une maman à moi ? » demande-t-elle à Gru son père adoptif).
 

 

Le clou du spectacle, ce sont les allusions directes, dans le film, aux codes connus comme faisant partie de la culture homosexuelle internationale : le rainbow flag (je pense à la teinte de couleurs du grand restaurant d’Eduardo, aux serpentins des Minions, aux fils multicolores de la fusée à la fin…), la chanson du mariage clôturant l’histoire (« Y.M.C.A. » des Village People est repris en chœur par tous les Minions sur la piste de danse). Hallucinant. C’est ce qui s’appelle ni plus ni moins un film de propagande LGBT. Et le fait qu’il s’adresse à un public enfantin, donc sans connaissance de l’homosexualité, et qu’il s’avance à priori sans prétentions lisiblement pro-gays, n’y changent rien. L’homosexualité de ce film hétérosexuel est partout.
 

 

N.B. : Et encore… Je ne vous ai même pas offert le relevé des symboles présents dans le film renvoyant directement à la Nouvelle Religion mondiale (l’héliocentrisme : culte technologico-cosmico-naturaliste du Soleil). Mais ce sera pour un autre chapitre, et pour mon futur livre sur Joséphine ange-gardien.
 

Charles Consigny ou Charles Con-de-signer ?

 

Hier soir, la France-qui-se-couche-tard a pu assister à une scène d’injustice télévisuelle difficilement soutenable, lors de l’émission On n’est pas couchés animée par Laurent Ruquier sur France 2. On a vu l’homophobie gay friendly dans toute son horreur : Quatre personnalités homosexuelles (Muriel Robin, Laurent Ruquier, Charles Consigny, Marc-Olivier Fogiel… je ne compte même pas Christine Angot) se sont écharpées autour de la GPA (Gestation Pour Autrui).
 

 

À juste raison, Charles Consigny a condamné cet acte d’achat (d’enfants et de mères, et plus fondamentalement, de personnes homosexuelles) qu’est objectivement la GPA ; il a dénoncé les faits et un trafic honteux opéré au nom de l’homosexualité et du « bonheur d’être père » crié par Marc-Olivier Fogiel.
 

Contre toute attente, Muriel Robin a pris la défense de son collègue trafiquant, et au nom de la soi-disant « arrogance » de Charles Consigny – qui concrètement reste à prouver – elle s’est montrée odieuse (« On a envie de vous détester. ») et d’une arrogance, pour le coup, sans pareil, avec le jeune chroniqueur.
 

Et le pire, c’est que Laurent Ruquier, avec sa lâcheté habituelle et son arrivisme mondain de modérateur à la fois rigolard et paniqué, au lieu de soutenir courageusement son jeune poulain (car je pense qu’il n’est pas non plus, en off, favorable à la GPA), a suivi le mouvement, et l’a trahi, désavoué, recadré, lui a tapé sur les doigts comme un petit garçon « malpoli devant les invités » (« Charles, laissez parler Muriel Robin. », intercalait Ruquier, laissez parler la dame). Un Coup de Trafalgar d’une humiliation rarement vue à la télévision depuis Le Jeu de la Vérité avec Chantal Goya.
 

On voyait le visage de Charles Consigny se décomposer littéralement en direct, se liquéfier devant cette double trahison, cette coalition homophobe gay friendly réunissant trois de ses pairs. C’étaient hystérie odieuse de Muriel Robin, silence grinçant et coupable de Marc-Olivier Fogiel, lâcheté paternaliste de Laurent Ruquier, liguées contre l’audace timide de Charles Consigny.
 

Le jeune Rastignac doit être, en ce moment, révolté, dégoûté, écartelé intérieurement entre son arrivisme carriériste qui lui dit de rester (car, après tout, il a voulu la célébrité, il l’a eue ; et être chroniqueur chez Ruquier est une belle consécration), et l’amertume de cette fausse gloire qui lui commande de partir illico de ce milieu homosexualisé de pourris. Sans doute que cet épisode douloureux sera salutaire pour lui dans très peu de temps, car il lui fera voir les priorités et être courageux. Il découvrira qu’il a accidentellement – mais temporairement – changé de nom de famille à l’heure où je vous écris : il s’appelait « Con-de-signer » et avait perdu son vrai nom, « Consigny »…
 

 
 
 

N.B. 1 : Pour ceux qui veulent voir le pic de violence homophobe, il a été atteint à la 55e minute de cette vidéo :
 

 

N.B. 2 : Vous pouvez retrouver cet épisode reporté dans mon Dictionnaire des Codes homosexuels, aux symboles « Duo totalitaire gay-lesbien », « Homosexuel homophobe », « Milieu homosexuel infernal », « Liaisons dangereuses », et la sous-partie « fragile » du code « Désir désordonné ». Je vous renvoie à l’interview très utile sur l’homophobie de La Manif Pour Tous.
 

N.B. 3 : Cet épisode télévisuel nous indique que nous sommes bien rentrés dans la « Fin des Temps pour Tous » (FDTT), et un climat de pré-guerre-civile. Avec ce genre d’injustices, je ne donne pas cher de l’avenir de l’Empire de Ruquier.

Quoi penser des deux émissions sur la transsexualité et l’intersexuation diffusées hier soir sur France 2 ? Décryptage

Déborah, intersexe, en compagnie de sa soeur… et de la Bête 🙂


 

(Je vous invite à compléter cet article par le visionnage de mon interview avec Nathalie Cardon « Le Mirage de la transidentité et de la transsexualité » ainsi qu’à mon livre Homo-Bobo-Apo).
 

J’ai regardé hier soir (16 octobre 2018), la soirée spéciale sexualité, transsexualité et intersexualité diffusée sur la chaîne France 2. D’abord, il y avait le reportage Aventures de la médecine de Michel Cymes, dressant notamment le portrait d’un homme transsexuel M to F, Léonie, 29 ans, qui se faisait filmer pendant sa transition de sexe ; puis le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam : une histoire intersexe » de Floriane Devigne diffusé dans l’émission Infrarouge, suivi d’un court débat entre Marie Drucker, l’avocate Mila Petkova et le psychanalyste Serge Hefez.
 

Comme il fallait s’y attendre, cette soirée à deux volets fut un tissu de mensonge et de propagande en faveur de la banalisation de la différence des sexes et de la souffrance/violence qu’implique l’opération de « changement de sexe » ou la prise d’hormones.
 

Pour la petite précision, la différence fondamentale entre les personnes transgenres (ou transsexuelles lorsqu’elles passent sur le billot) et les personnes intersexes, c’est que les premières ont l’impression d’être de l’autre sexe (elles diront « genre ») que leur corps sexué apparu sans malformation de développement à la naissance, alors que les secondes n’ont pas décidé d’être de l’autre sexe mais c’est leur corps qui, n’étant pas arrivé à son développement minimal à la naissance, ne donne pas les informations physiques et anatomiques suffisantes pour identifier la sexuation mâle ou femelle de l’enfant nouvellement arrivé au monde. D’un côté il y a une perception en dissonance (on parle de « dysphorie ») avec un corps sexué sans anomalie, de l’autre il y a une indifférenciation sur la base d’une anomalie anatomique.
 

L’émission Aventures de la médecine spéciale « Sexualité et Médecine » de Michel Cymes, a brillé par son immoralité. Évidemment, derrière son apparence et sa prétention « scientifiques », elle a fait l’éloge de la masturbation (c’est bon pour la santé et ça permet de connaître son corps ; en plus, ça a été injustement diabolisé par l’Église Catholique), du libertinage, du Planning Familial, des moyens contraceptifs, de l’avortement, des drogues médicamenteuses (prise d’hormones, viagra, phalloplastie ou mutilation du pénis, etc.), de la chirurgie esthétique, de la transsexualité, et même un chouïa de l’homosexualité. Les figures de proue de la Gender Theory (Ronald Virag – inventeur des injections de papavérine pour lutter contre l’impuissance érectile -, Margaret Sanger – instigatrice du Planning Familial aux États-Unis -, Alfred Kinsey – maître à penser du tout-le-monde-est-bisexuel – , les médecins William Masters et Virginia Johnson – pornocrates cliniciens utilisant des cobayes sexuels -, Magnus Hirschfeld – savant fou homosexuel -, Rodolf/Dora Richter – premier homme trans M to F et complètement dépressif, etc.) ont été montrées comme des héros, des martyrs, des sauveurs qui se sont offerts en victimes pour nos droits et notre liberté sexuels. On nous a même présenté les travaux d’Alfred Kinsey comme « révolutionnaires » !
 

Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam : une histoire intersexe » de Floriane Devigne diffusé dans l’émission Infrarougenon-consentie » de changement/réparation de sexuation à un enfant intersexe est une « violation » (Vincent Guillot, lui-même militant intersexe, déclare carrément que « c’est un viol. »). Dans le sous-texte et les commentaires, on entendait un despotisme de l’indifférenciation sexuée, un désir chez les témoins qui s’exprimaient de s’extraire/s’affranchir de la sexuation humaine, ainsi que le mythe (orgueilleux) d’auto-construction : « Je trouve ça très fort que tu aies cherché à te construire au-delà des catégories hommes/femmes. Je sais que la binarité des sexes, qu’on prétend ‘naturelle’ ou ‘divine’, est un mythe. » a affirmé la personne intersexe qui se fait appeler « M » en s’adressant à Déborah, intersexe elle aussi.
 

On percevait également dans ce documentaire une haine du père et de Dieu, une haine de la nature, une volonté de parricide et de déicide, une promotion tacite de la pratique homosexuelle, un féminisme misandre (haineux des hommes) et angéliste, une idolâtrie jalouse pour l’hétérosexualité (confondue avec la différence des sexes) : « Je sais surtout que les catégories hommes/femmes permettent surtout de garantir les intérêts patriarcaux et hétérosexuels. Si ces catégories étaient abolies, l’ensemble des discriminations de genres pourraient disparaître un jour. » (« M »). La grande imposture d’un tel discours, c’est qu’il réduit la différence des sexes (sexualité) à une affaire d’apparences, de paraître (« genres »), de « rôles », à une subjectivité, à la volonté individuelle, à la relativité des cultures, à un conflit (elle serait une création de la « domination masculine » pour soumettre les femmes et plus largement toutes les personnes qui incarnent socialement « les différences »)… alors que la différence des sexes n’est pas un choix et est une réalité intangible éternelle aimante.
 

Lors du « débat » final, l’avocate Mila Petkova a même soutenu l’existence d’un « sexe non-binaire » (comment est-ce possible de sortir une ânerie conceptuelle aussi grosse, étant donné que « secare », en latin – d’où est tiré le mot « sexe » – veut précisément dire « couper », donc contient en lui-même la binarité ???). Le psychanalyste Serge Hefez, quant à lui, a souhaité que l’on « aide la société à connaître ces états intermédiaires de la binarité des sexes »… avec tout le flou qu’implique le mot « reconnaissance » (reconnaître, est-ce « identifier ce qui existe » ou cela revient-il à essentialiser ce qui n’est pas une essence, puis à justifier celle-ci ?)
 

Selon les réalisateurs de ces reportages, nous n’avons plus le droit, concernant l’intersexuation, de dire qu’il s’agit d’un « handicap », ou d’une « malformation », ou d’une « anomalie », … alors que tel est le cas. Nous n’avons plus le droit de soutenir qu’elle n’est pas un effacement ou une inexistence de la différence binaire sexuelle universelle. En effet, la personne intersexuée n’est pas asexuée, comme on nous le fait croire. Tout être humain naît limité et marqué par la différence des sexes (il n’y a pas d’exception), mais sa sexuation, par un accident chromosomique lors que sa formation intra-utérine, n’est pas visible ou identifiable à la naissance. C’est tout. On nous somme au contraire de dire et de penser que l’intersexuation est une anormalité/exception méritant d’être universellement normée, une espèce universelle à part, et surtout de croire que certains Humains – sans pour autant être des anges – auraient mystérieusement échappés à la différence des sexes et ne seraient nés ni homme ni femme (on n’a même plus le droit de les appeler « il » ou « elle », ou « homme intersexué » ou « femme intersexuée » : c’est déjà trop !). On nous oblige également, sous prétexte que l’intersexuation est une réalité douloureuse et mal connue du grand public, à gommer, « pour le bien des personnes », tout ce qui peut renvoyer à quelque chose de négatif (souffrance, violence), tous les mots péjoratifs pouvant être accolés à la condition intersexe. Par exemple, il n’est plus possible de parler de « malformation » ou d’« anomalie » : la novlangue de la doxa queer entend nous dresser à dire que l’intersexuation est une « variation du développement sexuel », autrement dit une « asexuation » (pure mythologie). Impossible non plus de révéler qu’avec une pensée pareille, les personnes intersexes sont conduites vers un esclavage, sur la voie de la dépendance au paraître, à l’argent, à la science, aux substances hormonales aux drogues et de l’empoisonnement (certaines s’hormonent à vie et peuvent devenir carrément accros, comme le laissent transparaître les propos de Vincent Guillot : « Ce que je redoute le plus avec ce syndrome XXY, c’est que si je prends pas d’hormones, je deviens fou, un danger envers les autres et moi-même. »).
 

Visiblement, nos « experts » et médecins pro-intersexuation, gays friendly et pro-transsexualité prennent leurs fantasmes (et les fantasmes identitaristes de leurs généreux patients qui les couvrent d’argent) pour des réalités. Et pour combien de souffrances et d’illusions générées ! Honte sur eux.
 

« M » et Déborah, intersexes


 
 

N.B. : Pour ceux qui veulent creuser le symbolisme homosexuel et transgenre que j’ai identifié dans ces deux émissions, vous pouvez aller visiter mon Dictionnaire des Codes homosexuels, où j’ai reporté tous ces codes :
 

MILIEU HOMO PARADISIAQUE : Dans l’émission « Aventures de la Médecine », Léonie, trans, décrit ses séances d’orthophonie pour transformer sa voix et prendre surtout confiance en lui, comme « son petit paradis de transition ».

ENNEMI NATUREL : Dans l’émission « Aventures de la Médecine », Léonie, trans, en veut à son corps : « Je ne peux pas me sentir à l’aise avec ce corps. » Et un peu plus tard, « M, personne intersexe, dit qu’elle « n’aimait pas mon corps ».

POUPÉES : Dans l’émission « Aventures de la Médecine », Léonie, trans, à propos de son arrivée au monde, se prend vraiment pour une machine : « Je suis sorti(e) avec des paramètres d’usine qui ne correspondent pas aux applications de mon cerveau. » Puis il nous est dit que Rodolf/Dora Richter – premier homme trans M to F – jouait, étant petit, à la poupée.

PYGMALION : L’émission Aventures de la médecine se termine avec un entretien entre Léonie, transsexuel, et le journaliste Michel Cymes, au Musée Rodin, entourés de statues.

OISEAU : Dans l’émission « Aventures de la Médecine », Léonie, trans, envisage son opération de changement de sexe comme une angélisation : « Maintenant, je me sens pousser des ailes. »… même s’il pleure à l’intérieur.

FEMME ÉTRANGÈRE : Rodolf/Dora Richter se déguisait en danseuse orientale.

FAUX RÉVOLUTIONNAIRES : Dans l’émission Aventures de la médecine, on nous présente même les travaux d’Alfred Kinsey comme « révolutionnaires » !

JARDIN D’ÉDEN : c.f. le titre du documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam : une histoire intersexe » de Floriane Devigne.

VOILE : Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam », dès le début, une très grande place est offerte aux draps, aux couvertures, aux tissus (en particulier corporels). « J’ai découvert à 27 ans que j’étais intersexuée. En trouvant mon dossier médical caché au fond d’une armoire ? Sur le compte-rendu opératoire, il était écrit noir sur blanc : ‘Tissu testiculaire’. » (personne intersexe qui se fait appeler « M »)

CHEVAL : « La première personne intersexuée que j’ai rencontrée s’appelait Audrey. J’avais l’impression de rencontrer une licorne. Tu sais, les animaux imaginaires. » (Déborah, intersexe, dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam »)

L’AUTRE : L’Altercorpus est le nom d’une association de défense des personnes intersexes.

FAUX RÉVOLUTIONNAIRES : « C’est la Révolution. Une authentique Révolution de l’intime. » (personne intersexe qui se fait appeler « M », dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam »)

PERSONNE N’EST PARFAIT : Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam », Déborah, personne intersexe, se photographie devant un écriteau « I’m not perfect but I’m limited edition. ».

TATOUAGE : Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam », Déborah, Audrey et « M », trois personnes intersexes, s’offrent une séance tatouage pour fêter leur amitié et leur intersexuation.

MÉDECIN TUÉ : Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam : une histoire intersexe », les médecins sont présentés comme les grands méchants. Par exemple, Vincent Guillot, militant intersexe, règle ses comptes avec la confrérie scientifique : « Est-ce que tu ressens de la haine pour ces médecins ? » lui demande Édouard, l’un de ses camarades intersexués, lors d’une conférence. Et il répond oui. Plus tard, il s’en explique : « Le médecin m’a dit : ‘T’es un mutant, t’auras jamais d’enfant, tu seras toujours différent des autres.’ »

JE SUIS DIFFÉRENT : Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam », Vincent Guillot, militant intersexe, a de la révolte en lui : « Le médecin m’a dit : ‘T’es un mutant, t’auras jamais d’enfant, tu seras toujours différent des autres.’ »

RÈGLES : « J’en avais marre, marre de tout. Des filles qui parlent de leurs règles pendant des heures. » (personne intersexe qui se fait appeler « M », dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam »)

MILIEU PSYCHIATRIQUE : « Ce que je redoute le plus avec ce syndrome XXY, c’est que si je prends pas d’hormones, je deviens fou, un danger envers les autres et moi-même. » (Vincent Guillot, militant intersexe, dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam ») ; « Je rêve parfois que je n’ai plus ni hanches, ni fesses, ni jambes. Ma folie ne va pas jusque-là. » (personne intersexe qui se fait appeler « M », idem)

DROGUES : « Ce que je redoute le plus avec ce syndrome XXY, c’est que si je prends pas d’hormones, je deviens fou, un danger envers les autres et moi-même. » (Vincent Guillot, militant intersexe, dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam »)

HOMME INVISIBLE : Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam », une des témoins intersexes qui se fait appeler « M est filmée comme un être translucide lumineux, sans visage. Comme un Homme invisible. D’ailleurs, elle se définit elle-même ainsi : « Comme je n’aimais pas mon corps, la question, c’était comment faire pour qu’il soit transparent, et transparent au milieu des autres. »

TRAIN : Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam », le cheminement d’acceptation de l’« identité intersexe » de Déborah est suggéré par les voyages en train de celle-ci.

MÈRE GAY FRIENDLY : « Ma mère devient militante elle aussi. Elle aimerait qu’on parle de l’intersexuation autant que des Vegan ou des vacances en Grèce. » (Déborah, personne intersexe élevée en fille, dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam »)

PYGMALION : Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam », Déborah, personne intersexe élevée en fille, voue un culte à la sculpture de L’Hermaphrodite du Musée du Louvre : « J’adore cette statue, elle est trop belle ! ».

ANIMAUX EMPAILLÉS + MONSTRES + ANIMAUX À DEUX TÊTES + CHAT : Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam », Déborah, personne intersexe élevée en fille, et son amie Audrey, elle aussi intersexe, se baladent au Muséum d’Histoires Naturelles de Lausanne (en Suisse), et y observent les animaux empaillés, et notamment un « Chat : Monstre à tête double », , en rappelant qu’à une certaine époque de la médecine légale, les hermaphrodites ou les intersexes comme elles étaient considérées comme des monstruosités de la Nature. Un peu plus tard, Vincent Guillot, militant intersexe, a de la révolte en lui : « Le médecin m’a dit : ‘T’es un mutant, t’auras jamais d’enfant, tu seras toujours différent des autres.’ »

OMBRE : « J’ai commencé à m’aimer en regardant mon ombre marcher à côté de moi. » (Déborah, personne intersexe élevée comme une fille, dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam »)

DOUBLES SCHIZOPHRÉNIQUES : « J’ai procédé à une césure sans m’en rendre compte entre mon corps et ma tête. » (personne intersexe qui se fait appeler « M », dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam »)

DROGUES (TENDRESSE) : « Vivre sans tendresse on ne le pourrait pas. Non non non non, on ne le pourrait pas. » (personne intersexe qui se fait appeler « M », et chantant une chanson à la guitare, dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam »)

POISSON : Dans le documentaire « Ni d’Ève ni d’Adam », on nous montre des images d’aquarium avec un poisson translucide, métaphore animale de la condition des personnes intersexuées.
 

Titanic et Franc-Maçonnerie : et si Satan et la Fin du monde étaient là-dessous ?


 

Je me demande depuis un certain temps pourquoi, quand je visite les loges francs-maçonnes et les musées dédiés à la Franc-Maçonnerie, et quand je vois des œuvres fictionnelles maçonniques actuelles (même dans la série Joséphine ange-gardien, il en est plusieurs fois fait mention !), j’y croise assez souvent la route du fameux paquebot Titanic qui a pourtant sombré dans l’Atlantique il y a plus d’un siècle, le 15 avril 1912 (ce fut d’ailleurs la plus grande catastrophe jamais arrivée en temps de paix dans l’histoire du transport maritime, et de l’Humanité : sur les 2228 passagers à bord, 1523 ont perdu la vie, et seuls 705 ont survécu, en majorité des femmes et des enfants de la 1ère classe).
 

Le lien entre le Titanic et la Franc-Maçonnerie, même les blogs des loges et les obédiences maçonniques le font. Mon article n’a donc en apparence rien d’un scoop. Y compris en visitant l’expo de la Franc-Maçonnerie à la Bibliothèque François Mitterrand en mai 2016, je l’ai retrouvé : les francs-maçons, pour les rares qui l’ont identifié, ne s’en cachent pas du tout. En revanche, ce lien, quand il apparaît, n’est jamais problématisé, et est abordé sous l’angle de la boutade anecdotique ou de l’exotisme fortuit. Or, il n’est pas le fruit du hasard. Il est même riche d’enseignements pour nous aujourd’hui, y compris concernant la Fin des Temps (si si !).
 

Je crois (et c’est ma thèse un peu « folle ») que ce qui est arrivé au Titanic est satanique et eschatologique, à savoir une préfiguration du combat final que nous nous préparons à vivre mondialement et universellement très bientôt. Et quand je dis « satanique et eschatologique », je n’emploie pas du tout ces termes dans leur sens sensationnaliste et effrayant, ni même causal, mais au contraire dans leur acception éblouissante, rassurante et déculpabilisante puisqu’elle est non-causale (les victimes de cette catastrophe ne l’ont bien méritée ou ne l’ont pas – directement ou indirectement – cherchée). Je me situe uniquement sur le terrain du symbolique. Certains pourront trouver les recoupements que je fais excessifs, complotistes, paranoïaques, capillotractés, difficilement recevables, et pas assez scientifiques, ou pas assez compréhensibles ni 100 % vérifiables… et ce sera complètement logique. Dans tout ce que j’écris, je propose une lecture surnaturelle (donc mystérieuse), interprétative, déductive et symbolique des faits (et c’est la même chose concernant mes travaux d’étude sur l’homosexualité, la Franc-Maçonnerie, le boboïsme…), et non purement logique, rationaliste, naturaliste, pragmatique, humaniste, bassement terre-à-terre ni – à l’extrême inverse – diabolisante. Face à la factualité des choses humaines et de la matière, je m’attache plutôt à démontrer qu’il y a surtout du combat spirituel, de la surnaturalité derrière toute chose, et que ce qui se joue dans nos existences, c’est avant tout la victoire du Christ sur le monde et sur la matière. Donc vous devez prendre ce que je vous dis sur le Titanic à la lumière du combat spirituel entre l’armée de Dieu et l’armée des démons. Pas comme un article de journal publiable dans une revue scientifique, ou audible par quelqu’un qui refuse Dieu et l’existence du diable.
 

Une fois ce préambule intégré, vous mesurerez j’espère combien le Titanic se prête particulièrement aux grilles de lectures prémonitoires, métaphysiques, prophétiques, visionnaires et même eschatologiques, puisque déjà, son histoire a été annoncée et écrite quelques années avant son naufrage (en 1898, donc quatorze ans avant le drame) par l’écrivain Morgan Robertson dans son roman Futility : en effet, ce livre raconte le naufrage d’un bateau de luxe transatlantique nommé Titan. C’est donc que l’épisode du Titanic, même s’il s’est inscrit à un instant T de l’Histoire, comporte sa part d’atemporalité et d’éternité, et constitue sans doute aussi un concentré d’une future Fin d’un monde à la fois déjà accomplie (à la Croix du Christ, quand Satan a définitivement perdu) et à venir. D’autre part, le phénomène du Titanic est parfait pour être étudié sous l’angle spirituel puisque le « destin » du bateau le plus solide de son époque est impensable, insensé, d’un point de vue purement technique et humain. Rationnellement parlant, comme l’explique le documentaire Titanic, autopsie d’un naufrage d’Olio Sloane (diffusé tout récemment sur France 5, le 11 octobre 2018), ce vaisseau n’aurait jamais dû couler : c’était le « bâtiment le plus sûr de toute la construction navale ». Il était par définition insubmersible. Il y a donc eu dans le déroulement de sa submersion une intervention extérieure de type surnaturel et irrationnel. Et tant pis si je passe pour un fou en émettant cette probabilité.
 

Pour étayer mon incroyable hypothèse, j’ai essayé de relever dans le cas du Titanic ce qui appartenait à la fois au registre de la Franc-Maçonnerie, du satanisme et de la prémonition eschatologique (donc apocalyptique). Et même si dans mon relevé rien ne peut être avancé comme une certitude, il n’en reste pas moins que plusieurs indices dans l’histoire réelle du Titanic sont troublants et posent question.
 

a) Un lien historique :

Le « destin » du Titanic est scellé à celui de la Franc-Maçonnerie déjà de facto et de par son histoire. En effet, avant, pendant et après le désastre, on trouve parmi les concepteurs/les mécènes/les constructeurs du Titanic, puis ensuite les passagers de ce même bateau, et enfin parmi les arbitres du procès qui a suivi le naufrage, énormément de francs-maçons. Autrement dit, aussi bien dans la construction que dans la gestion du procès subséquente à la catastrophe, les francs-maçons étaient aux manettes de A à Z (le Telegraph de Londres a recensé pas moins de deux millions d’initiés britanniques impliqués : quand même…).
 

 

Mais au-delà de l’appartenance officielle à une obédience, le profil économique et spirituel des passagers du Titanic est déjà maçonnique, ne serait-ce qu’en intentions, soit parce que ces derniers avaient fait carrière et réussi (le Titanic abritait les personnalités parmi les plus riches de la planète, et le prix d’un billet en 1ère classe coûtait l’équivalent de 80 000 à 100 000 dollars US d’aujourd’hui ! Rien de moins…), soit parce qu’ils souhaitaient faire carrière et étaient protestants (La plupart des ouvriers de la 3e classe travaillant sur le Titanic étaient réformés et voulaient migrer vers la Nouvelle-Angleterre pour s’offrir une vie prospère. De plus, le protestantisme et la Franc-Maçonnerie se sont dès le départ – c’est historique – tenus par la main, notamment autour du mythe atlantiste et capitalisto-protestano-sioniste du self-made man cherchant à devenir « meilleur »).
 

 

À bien y regarder, l’émergence du Titanic coïncide parfaitement avec le moment historique de majeure exportation, apogée et expansion de la Franc-Maçonnerie vers le Nouveau Monde et les États-Unis, après la phase d’émergence (rite écossais, 1717) puis de consolidation (19e siècle). Donc le naufrage du Titanic à la fois grille lui-même l’entreprise de la Franc-Maçonnerie mondiale autant qu’il illustre/inaugure (funestement) l’internationalisation de celle-ci. Symboliquement et chronologiquement, il marque d’une pierre blanche (ou d’un bloc de glace, devrais-je dire) l’Empire – fragile mais impressionnant – du Gouvernement Mondial. Il n’y a qu’à observer le trajet maritime concret du Titanic pour voir par où la Franc-Maçonnerie mondiale a émergé au niveau des idées, et sur quelles places fortes elle a élu domicile et placé ses pions. La construction du Titanic a été décidée en Angleterre (berceau historique de la Franc-Maçonnerie), puis s’est opérée en Irlande (Belfast) à partir de 1909. Et le circuit maritime du paquebot en 1912 suit exactement la trajectoire des idées et de diffusion mondiale de la Franc-Maçonnerie d’un point de vue historique et idéologique : Southampton (Angleterre), Cherbourg (France), Cobh (Irlande, et plus globalement l’Europe protestante), pour finir – en théorie – avec New York (États-Unis).
 

 

Par ailleurs, nul ne peut ignorer que le Titanic, tout au long de l’histoire récente, a fasciné beaucoup de confréries francs-maçonnes, y compris celles liées au fascisme et à l’anti-Franc-Maçonnerie. Pensons par exemple à la présence d’Hitler au tournage du film « Titanic » sorti 1943, production cinématographique qui fut une commande des Nazis et de Goebbels. Le célèbre paquebot exerce également un pouvoir d’attraction sur les obédiences maçonniques actuelles, qu’elles soient officielles, alternatives ou inconsciemment francs-maçonnes. Par exemple, James Cameron, réalisateur du très gros film à succès « Titanic » en 1997 qui arrive deuxième (après « Avatar », son autre bébé !) au box-office mondial, est un franc-maçon non-officiel mais réel ; la chanteuse Adèle, qui a fêté son trentième anniversaire façon « Titanic », a également une carrière et un compte en banque dignes d’une loge maçonnique centrée sur sa « personnalité vocale » !
 

 

 

b) Un lien symbolique :

Au-delà de l’histoire du Titanic qui relie directement le paquebot à la Franc-Maçonnerie, c’est surtout au niveau symbolique que se profile la Franc-Maçonnerie (et je rappelle que l’idéologie franc-maçonne se distingue à mon sens par trois champs lexicaux : la lumière-tissu, l’architecture, et l’humanisme intégral).
 

Pour commencer sur un thème qui me tient à cœur, je parlerai de la lumière-tissu, en lien avec d’une part le soleil et d’autre part la métallurgie et les flux de métaux précieux. Je rappelle que la compagnie de transport qui a conçu le Titanic et financé sa croisière transatlantique s’appelait White Star (« étoile blanche » en anglais). Ensuite, il est important de souligner la place prédominante de l’or et du charbon dans la composition du paquebot de luxe, et même dans les enjeux financiers qui l’entourent. Enfin, je voudrais insister sur la présence apparemment anecdotique (mais si vous lisez mon livre Les Bobos en Vérité et le chapitre sur la montée de la bière dans le monde et dans l’Église, vous ne le verrez plus du tout comme anecdotique) de la bière dans le voyage du Titanic puisque la cave à vin de ce dernier comptait plus de 20 000 bouteilles de bière ! Boboïsme et Franc-Maçonnerie sont dans mes livres intrinsèquement liés et quasiment synonymes.
 

Café-véranda + Hôtel Titanic à Belfast


 

Concernant ensuite l’aspect construction, si cher à la Franc-Maçonnerie, le Titanic était un chef d’œuvre architectural, une prouesse technique. Plus qu’un bateau, il s’agissait d’un bâtiment. Et il était conçu comme tel. D’ailleurs, on nous parle beaucoup de ses « architectes », et on nous le décrit comme une « forteresse flottante » (c.f. documentaire Titanic, autopsie d’un naufrage). En outre, certaines salles du vrai Titanic possèdent des éléments propres à la Franc-Maçonnerie : je pense au Pavé Mosaïque (avec le carrelage blanc et noir dans le damier du café-véranda), aux colonnes-piliers, au grand escalier boisé avec des anges noirs et une horloge, etc. Et dans les représentations cinématographiques actuelles du bateau se glissent parfois le symbole franc-maçon le plus connu (sans compter le triangle ou le faisceau du licteur) : l’équerre et le compas.
 

 

Edward Smith, le capitaine


 

Le Titanic, plus qu’un bateau, est une ville : 14 000 ouvriers ont travaillé à sa construction. Et par le temps qu’il a coûté pour être édifié (3 ans), il fait penser à une réplique du Temple de Jérusalem promise par le Christ (une résurrection)… mais sans le Christ. Le Titanic peut être également considéré comme un microcosme, un petit monde à lui tout seul, une Arche de Noé inversée. Sa dimension universelle est réelle. Toutes les couches de la société étaient présentes à son bord. Déjà, son départ a bénéficié d’une audience inédite pour les moyens de communication de l’époque. Plus de 100 000 spectateurs ont assisté à sa mise à l’eau. C’est inouï, quand on y pense. Et son naufrage a eu un retentissement planétaire.
 

Par ailleurs, le drame du Titanic pointe du doigt des défaillances techniques qui renvoient à des domaines physiques et chimiques qui passionnent littéralement les francs-maçons : je pense en premier lieu à l’hermétisme. Le fameux paquebot n’a pas été assez bien isolé. Dans le cas contraire, jamais il n’aurait coulé en seulement 2 heures et 40 minutes ni se serait fendu en deux, pour finalement s’échouer au fond des mers à 3800 m de profondeur. D’ailleurs, depuis cet accident maritime, les cloisons hermétiques des paquebots ont toutes été rehaussées pour rendre les bateaux insubmersibles.
 

L’autre marotte qui fascine les francs-maçons et qui concerne le Titanic, c’est le naturalisme (culte de la Nature, érigée au rang de déesse toute-puissante dépassant l’Humain et la technique)… et comme par hasard, le naufrage du Titanic a été le théâtre tragique où s’est joué le combat entre les éléments naturels (vainqueurs) et les éléments humains mais aussi techniques (perdants). Dans le cas du fameux transatlantique, c’est la Nature qui a fait plier l’Humanité et s’est vengée de l’orgueil démesuré de celle-ci. À ce propos, dans le documentaire Titanic, la vérité dévoilée de Sam Berrigan Taplin (diffusé sur France 5 le 11 octobre 2018), le bateau mythique est décrit comme « la plus grande structure jamais construite par l’Homme » pour son époque. Plus encore qu’une bataille de corps ou de matières, c’est une bataille d’esprits qui s’est jouée, en réalité. Le sang et l’acier ont perdu contre la glace et la Nature. « Une vague énorme verte a déferlé avant d’atteindre les cuves. L’eau a traversé l’acier : c’est incroyable. » (un témoin cité dans le documentaire Titanic, la vérité dévoilée). Le Monstre d’acier construit par l’Homme n’a rien pu faire contre le Monstre blanc, pourtant moins imposant et moins solide que lui. Pourquoi donc ? Parce qu’un mystérieux feu – complice de l’eau glacée, et double opposé insoupçonnable de celle-ci – dormait tel un volcan assoupi sous les pieds des passagers, et s’est allumé sans crier gare entre les Humains et la glace (le feu des passions ? le feu de la cupidité et du pouvoir ? le feu de la jalousie et de la possession matérielle ? le feu de l’enfer ? sans doute un peu tous ces feux à la fois), créant une fissure dans la cloison du bateau qui a aidé la glace à devenir coupante, l’eau océanique à s’infiltrer, et a achevé son « travail » de naufrage définitif du Titan aux pieds d’argile. La coque s’est littéralement déchirée.
 

 

En effet, l’enquête a démontré que dans la soute à charbon (la chaufferie n°6, comme par hasard…), un « feu couvant » brûlait depuis plusieurs semaines avant le départ du paquebot. Oui, vous avez bien lu. Le Titanic était en feu depuis le jour de sa sortie. Et jamais auparavant « un feu de cette ampleur en mer » (c.f. le documentaire Titanic, la vérité dévoilée) n’avait été observé dans les cuves d’un cargo de ce standing. « Le feu a joué un rôle plus important qu’on ne croit dans le naufrage du Titanic. » (idem) nous expliquent aujourd’hui les spécialistes, qui nous font découvrir que le Titanic a quasiment autant coulé à cause de la glace que du feu et de l’acier, puisque d’une part l’incendie de la cuve a accéléré le rythme de croisière (ce qui explique la violence de l’éraflure du bateau avec l’iceberg) étant donné que le paquebot consommait entre 600 et 800 tonnes de charbon par jour et que ses réserves en charbon s’amenuisaient dangereusement (c.f. grèves des mines de charbon en Angleterre en 1912), et que d’autre part l’incendie à bord a détruit une part de l’étanchéité du bateau.
 

 

c) Un lien satanique :

Le Titanic était-il le « Paquebot du Diable » ? Même s’il n’était pas le diable en personne, il est fort probable qu’il l’ait abrité. Beaucoup de ses contemporains, vu l’ampleur de la catastrophe, l’ont cru à l’époque, bien qu’ils soient aujourd’hui la risée des gens sages et rationalistes qui pensent qu’il y a une explication logique à tout et qu’il n’y a aucune réalité invisible spirituelle mal-intentionnée. Et j’abonde dans le sens des premiers. Actuellement, la théorie de l’époque selon laquelle le Titanic aurait accueilli dans ses soutes une (voire trois !) momie(s) égyptienne(s) maudite(s) est montrée comme « farfelue » et complètement absurde. Mais je trouve qu’elle a le mérite de redonner au surnaturel son poids dans la cosmovision des contemporains du Titanic, et surtout de resituer notre responsabilité humaine lors des événements cataclysmiques – qui peuvent nous arriver à tous – à leur juste place.
 

Plusieurs faits étranges et réels nous lancent sur la piste de Satan. Déjà, pour commencer, contrairement à la tradition de l’époque (avec le rituel du champagne brisé), le Titanic n’a pas été baptisé. Autrement dit, il n’a pas été protégé par Dieu. Ensuite, au moins 8 ouvriers sont morts durant sa construction. Après, regardons quelles étaient les pratiques des passagers présents sur le Titanic : elles ne brillaient pas toutes pour leur moralité (bains turcs, fumoirs, jeux d’argent, salon de coiffure, alcoolisme, etc.)… et il n’y avait ni oratoire ni chapelle à bord (on dénombre en tout seulement 8 ecclésiastiques, dont 3 catholiques, tous morts en odeur de sainteté et de martyre cela dit). Par exemple, William Thomas Stead, journaliste qui a péri dans le bateau, était un fervent amateur de spiritisme. Et il n’était sans doute pas le seul…
 

Poursuivons également avec les circonstances du drame. Comme indiqué plus haut, la compagnie White Star, propriétaire des navires, porte un nom particulièrement luciférien. Et il faut croire qu’elle a fait briller sur sa Tour de Babel flottante une étoile bien noire. Car concernant le naufrage-express du Titanic, soit on attribue sa collision avec l’iceberg à la conjonction d’erreurs humaines de navigation et d’un concours de circonstances absolument malheureux (météo défavorable, accélération anormale de la vitesse de croisière, négligence de surveillance…), soit force est de constater que les raisons techniques du naufrage ne suffisent pas à expliquer la malchance qui s’est abattue sur le bateau dans son parcours : le ciel fut particulièrement peu clément, ces 14 et 15 avril 1912, puisqu’il a offert à l’équipage une nuit sans lune et que la visibilité était quasiment nulle pour anticiper le choc avec un iceberg dont la partie émergée très discrète cachait une partie immergée insoupçonnable. Par conséquent, le Titanic est quand même tombé sur un bloc de glace et un alignement d’astres qu’on pourrait vraiment qualifier de « méchants ».
 

 

Poursuivons le listing des indices démoniaques ou funestes qui entourent le Titanic. Le nom du navire qui est venu apporter les premier secours au bateau sinistré et qui a pu se rendre sur les lieux du drame deux heures après le naufrage n’inspire pas la gaieté et la Providence, puisqu’il s’appelait le Carpathia (comme les vampires…).
 

Autre indice qui peut nous mettre sur la piste de la Bête (technologique) de l’Apocalypse, autrement dit de la Blockchain : c’est que les êtres humains que le Titanic transportait étaient quasiment considérés à l’égal de colis postaux et commençaient à être robotisés. En effet, le paquebot s’appelait – de son nom entier – « RMS Titanic » – ce qui signifie (Ramsès ? Non, je plaisante) Royal Mail Steamer : « Paquebot des Postes Royales ». Le Titanic contenait plus de 7 millions de lettres à son bord. Sa mission première, en plus d’emmener des voyageurs vers le Nouveau Monde, était l’acheminement du courrier. On a donc une véritable dépersonnalisation des passagers. Le Titanic représente symboliquement ce tournant universel où la technologie prend le pas sur l’Humain. À ce propos, le prestigieux paquebot imprimait son propre journal à bord et avait une station radiotélégraphique.
 

Sans personnifier ou diaboliser une machine aquatique, je crois que la catastrophe maritime du Titanic nous dit malgré tout quelque chose du péché humain mais également du mal, y compris du mal surnaturel. Le Titanic, dans son ensemble et son fonctionnement, montre un appât du gain, une folie des grandeurs, un orgueil démesuré, une duplicité schizophrène et mégalomaniaque (d’ailleurs, le bien-nommé paquebot Olympic, au titre de légende, est le navire-jumeau du Titanic). Et il est difficile de nier que l’épave du funeste cargo a constitué le tombeau d’un nombre anormal de personnes.
 

 

Au passage, il est étonnant que 705 passagers du Titanic, toutes classes confondues (dont seulement un petit 25 % – 178 passagers – faisaient partie de la 3e classe à savoir la plus pauvre), aient échappé au drame, alors qu’il y avait sur le bateau 706 passagers de 3e classe, donc un de plus… ce qui, numériquement et symboliquement parlant, pourrait s’interpréter de la manière suivante : une seule personne de la 3e classe, une entité maléfique et antéchristique, pour sauver sa peau, aurait précipité le reste de ses congénères dans les abysses de l’Océan. Je fais ici de la pure spéculation numérologique, et elle vaut ce qu’elle vaut. Mais vous pouvez y adhérer si vous voulez.
 

 

Pour toutes ces raisons, ou plutôt ces signes de coïncidence troublants, établir une relation entre satanisme et Franc-Maçonnerie sur la base d’une grande catastrophe mythique – celle du Titanic – due à une apparente défaillance technique ou à une malveillance humaine/surnaturelle, ne me paraît pas fou. Et je pourrais très bien me livrer au même exercice interprétatif symbolique en étudiant les liens entre l’attentat du Word Trade Center à New York en 2001 (les deux colonnes de verre, l’oiseau-machine, etc.) et la Franc-Maçonnerie… à la seule différence que cet attentat n’était pas accidentel et a fait le double de victimes comparé au Titanic, quasiment à un siècle d’intervalle. Ou même en observant les catastrophes naturelles actuelles, qui nous disent nécessairement quelque chose du péché originel universel et collectif. C’est pourquoi je pense que la Franc-Maçonnerie et le Titanic n’ont pas fini de nous délivrer tous leurs secrets.

Vous voulez savoir ce qu’est un égrégore franc-maçon ? Vous n’avez qu’à écouter les commentaires enthousiastes des coachs de The Voice Kids après la prestation d’Ismaël sur « At last »


 

Vous voulez savoir ce qu’est un égrégore franc-maçon ? Vous n’avez qu’à écouter les commentaires ésotériques envolés et enthousiastes des coachs de The Voice Kids après la prestation du jeune Ismaël et sa reprise de « At last » (Atlas…) d’Etta James. Les trois lexiques de la Franc-Maçonnerie (1- lumière-tissu, 2 – architecture, 3 – humanisme ou spiritualisme intégral) y étaient. Je vous laisse analyser les mots dithyrambiques et les réactions disproportionnées des quatre jurys qui s’agenouillent devant leur petit Dieu « si grand », qui angélisent et dépersonnifient le pauvre garçonnet déifié comme une étoile lumineuse et sablonneuse qui « n’existerait pas » humainement parlant. L’envoûtement et la damnation/apostasie (vente de l’âme) en direct.
 

 

N.B. 1 : Pour compléter cet article, voici d’autres de mes études de The Voice : article 1, article 2 et article 3. Et je vous renvoie bien évidemment à mon livre Homo-Bobo-Apo qui est une étude approfondie de la Nouvelle Religion mondiale franc-maçonne.
 

N.B. 2 : L’édition 5 de The Voice Kids, en plus de reprendre le lexique habituel de la Franc-Maçonnerie (« le grain de voix », « la pierre précieuse humanisée », « la réincarnation extraterrestre », « le tissu vocal », etc.), s’annonce sous l’égide des super-héros de dessins animés : la première émission d’ouverture mélangeait les coachs avec les comics et l’univers des supers-héros de Marvel. Et le plus drôle, c’est que même là, il était question d’industrie textile, puisque on nous a dit que les 4 Invisibles allaient « en découdre ». Ce n’est même pas moi qui le dis.
 

 

« Pour moi, les cheveux, c’est sacré. » (Gaétan, dans The Voice Kids, 12 octobre 2018) / Rajout et montage personnel avec le film « Raiponce » (2010) de Disney/Pixar

Pendant qu’au Synode des Jeunes ça blablate sur la vocation, voilà ce qui se passe réellement dans nos abbayes et monastères actuels et dans la vraie vie des jeunes cathos…


 

Pendant qu’au Synode des Jeunes ça blablate sur l’engagement, la sainteté et la vocation (notamment religieuse et sacerdotale), voilà ce qui se passe réellement dans nos monastères et quel est l’isolement criant dans lequel vivent beaucoup de nos religieux. Je me permets de vous le partager, car c’est à la fois très grave et très beau.
 

J’ai reçu ce matin un mail d’un moine d’abbaye, fortement tenté par des hommes avec qui il discute (notamment de foi) sur les sites de rencontres, en se faisant passer pour quelqu’un d’autre et en s’inventant une identité de laïc. Il me dit qu’il se rend régulièrement en ville pour des études de théologie, et qu’alors, hors du monastère, il « dérape » sur Internet (porno et chat gay) comme si, à ce moment-là, sa facette « LGBT » se lâchait, explosait. Et il suffit qu’il parle un peu de religion/de prière avec des inconnus dans un contexte profane d’excitation pour qu’il s’en émeuve et se fasse des gros films à leur encontre. « Je ne sais pas trop quoi faire de ces histoires, je ne sais pas bien comment le Seigneur me parle à travers. D’un côté ce serait plus simple de tout couper, de l’autre peut-être que je peux en apprendre beaucoup et vivre mon homosexualité en me confrontant au réelle d’une relation amicale : mais ça voudrait dire de révéler qui je suis vraiment (parce que je ne souhaite pas du tout quitter la vie monastique). Donc je suis un peu perdu et ce n’est pas avec le Père Abbé que je vais gérer ça ! » m’écrit-il.
 

Je lui ai conseillé deux choses par rapport aux rares contacts de qualité qu’il a établis avec ces hommes homos croyants : OUI pour maintenir un lien amical et fraternel qui puisse l’aider à comprendre le sens surnaturel (et même eschatologique et saint) de son homosexualité (permise par Dieu) puisqu’il y a sur les sites de très belles personnes ; et NON pour projeter quoi que ce soit d’amoureux avec elles (et qui l’entraînerait à des dérapages inutiles et douloureux, et même fatals), car hors d’une amitié, ces relations deviennent toxiques.
 

Sans doute que ce genre de mirages amoureux que ces religieux expérimentent pourrait être évités s’ils étaient moins isolés avec ce sujet de l’homosexualité, et surtout formés sur la question. Un meilleur accompagnement ou une meilleure voie d’expression leur permettrait d’être plus solides, plus réalistes et moins ébranlés dès qu’ils entendent parler de Jésus et de foi dans un contexte aux antipodes de leur vie monastique, d’être moins à fleur de peau et de moins croire au « miracle d’exception d’amour homo », au « prince charmant des saunas et des sites gays » qui exceptionnellement croirait en l’« amour » avec eux et au nom de Jésus. Au passage, j’en veux vraiment aux gens d’Église actuels de minorer le phénomène de l’homosexualité et de m’isoler, de mettre à l’index mon blog et mes écrits, et de laisser un certain nombre de religieux et de prêtres dans une solitude extrême et mortifère. Les consacrés homosexuels ne peuvent en général parler de leurs tentations homos à personne – pas même à leur père abbé ou à leur mère abbesse, ni à leur confesseur, sont complètement livrés à eux-mêmes, et sont tacitement encouragés à ne vivre de l’homosexualité que les aspects négatifs, humiliants, frustrants, et pas du tout les aspects saints, enthousiasmants, libérants. Ça m’écœure. J’ai entendu encore dernièrement un prêtre diocésain, la cinquantaine, qui vient de déraper avec un jeune paroissien d’une vingtaine d’années : il jure que l’homosexualité lui a sauté à la figure et s’est réveillée seulement maintenant, et qu’avant, il ne la soupçonnait pas du tout en lui… Nos responsables d’Église n’ont toujours pas compris le climat explosif dans lequel nous vivons mondialement, ni l’importance de l’homosexualité dans la sexualité humaine, ni le dicton « Mieux vaut prévenir que guérir ». C’est affolant. Je le dis sans peur et sans détour, et parce que je connais suffisamment de religieux homosexuels terrés dans leur silence (et parfois dans une pratique homo ponctuelle cachée) : « Vous, pères abbés, mères abbesses, responsables de séminaires, évêques et cardinaux, et même Pape, vous ne connaissez pas vos frères de communauté. VOUS NE LES CONNAISSEZ PAS COMME VOUS CROYEZ LES CONNAÎTRE. Réveillez-vous ! »
 

En tout cas, pour terminer sur une note positive, en lisant ce mail, et en voyant l’improbable croisée des chemins entre ce consacré et moi, je me dis vraiment que les voies du Seigneur sont impénétrables ! ^^ Et que Jésus a énormément d’humour et le sens de la surprise. Le Seigneur m’a utilisé et a utilisé le fait que je sois retourné sur les sites de rencontres pour que finalement je puisse conseiller un peu plus tard un frère moine lointain qui frappe à ma porte. C’est quand même fort de café ! Je suis dans la louange ^^ (et pas dans l’euphorie, je précise, car je sais au fond de moi que ce moine est fragile, isolé et pas toujours dans l’obéissance et la continence ; que ma présence sur les sites démontre également que je me mets moi-même en danger et que je suis fragile, isolé, et pas toujours dans l’obéissance, la cohérence et la continence non plus…). Mais je suis si heureux qu’on s’épaule et chemine ensemble quand même ! Et épaté que le Seigneur Jésus se serve de notre faiblesse commune pour nous racheter. C’est bien un signe de Fins des Temps.