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11 mai 2020 : Nuit parisienne historique… qui passera inaperçue

Nous sommes le lundi 11 mai 2020. Minuit. Heure officielle du déconfinement en France. Je tenais, après 2 mois vraiment enfermé dans mon appartement du Jardin des Plantes (j’ai dû sortir en tout et pour tout 2 fois seulement pour faire mes courses : si si), à sortir pour revoir « ma » ville chérie du haut du Sacré-Cœur de Montmartre. Je savais que c’était le seul moment pour voir Paris dans cet état-là, comme probablement je ne la reverrai plus jamais, et aussi comme les Parisiens ne la connaîtront jamais, y compris ceux qui ont pu la contempler pendant le confinement. Car c’était la dernière nuit du confinement et la seule nuit du déconfinement qui restera vierge. Comme lorsqu’il a neigé depuis suffisamment de temps en pleine ville pour que la neige tienne, et que personne n’a encore foulé et sali le tapis blanc. Les jours et les nuits suivants, ce temps suspendu et vierge sera introuvable.
 

C’est pourquoi, bizarrement, je me suis mis sur mon 31. Je me suis fait tout beau pour connaître cette nuit-là, ce moment historique : je me suis rasé de près, j’ai pris une douche. Pour personne, si ce n’est pour Paris. Et à minuit moins cinq, je suis sorti.
 

Je crois que la nuit et la météo pluvieuse ont aidé à rendre le tableau encore plus lunaire et unique. Car elles ont découragé les gens de sortir. Il n’y avait quasiment personne dans les rues. S’il avait fait beau, peut-être que le déconfinement aurait donné lieu à quelques sorties nocturnes, à quelques coups de klaxon dans les rues, à des scènes de liesse pour singer une « libération ». Mais là, non. Le temps a éteint la potentielle euphorie du passage entre fermeture et ouverture. Ça attendra demain.
 

Alors avant de vous décrire ce que j’ai vu, la bonne nouvelle, déjà, c’est que j’ai pu remarcher ! Moi qui adore marcher, j’avais peur qu’après 2 mois sans bouger, je perde le rythme et que mon corps ne suive pas. Eh bien j’ai fait à pied les 16 km aller-retour sans souci.
 

Après, en marchant, comme pour capter l’instant tel un appareil photographique, je me suis prêté à un exercice d’observation proche du « jeu des 7 différences », en tentant de détecter ce que je trouvais changé dans le paysage urbain depuis que je l’avais quitté. Et croyez-moi, j’ai une assez bonne connaissance de la marche dans Paris, notamment la nuit.
 

Et pour profiter pleinement de ce spectacle unique, alors même qu’il pleuvait et que j’avais pris mon gros casque au cas où, j’ai préféré ne pas ouvrir mon parapluie, pour ne pas réduire mon champ de vision, et je n’ai finalement pas écouté de musique dans mon casque, pareil, pour être pleinement disponible et ne pas gâcher le moment.
 

Et voici les « grands » changements que j’ai vus :
 

TRANSPORTS – Quasiment pas de voitures qui circulent (les seuls grands axes où j’ai dû regarder à gauche puis à droite pour traverser, ce sont l’avenue de Rivoli et les Grands Boulevards… et encore… ça ne roulait pas des masses là non plus). C’était la première fois que je voyais une ville où les feux tricolores ne servaient plus à rien et où le piéton pouvait déambuler librement dans les rues sans risque de se faire écraser. Les seuls véhicules qui circulaient étaient des bus vides et roulant plus vite que d’habitude car ils étaient seuls. L’autre fait étrange, c’était qu’il y avait très peu de taxis (alors qu’en temps normal, on ne voit que ça à Paris !). Pour continuer avec la description des transports, trois autres détails inhabituels m’ont étonné : on n’entendait plus aucune sirène de police ou de pompiers ; dans les rues de Paris, il y avait plein de places de parking vides (alors que d’habitude c’est blindé, surtout dans les petites rues où les pare-chocs se frôlent) ; et enfin, les trottinettes électriques abandonnées sauvagement sur les trottoirs (leur cimetière) avaient tout simplement disparu ! Volatilisées !
 

 

RUES – À ce propos, ce qui m’a marqué, c’était la propreté des trottoirs. Pas une feuille d’arbre qui traînait, pas de crottes de chien, pas de déchets (les seuls rares détritus que j’ai vus, c’étaient des cannettes de bière : normal, vu que le confinement était la « Fête du Boboïsme »…). Les poubelles de rue étaient quasiment toutes vides (du moins côté Rive gauche ; ça débordait parfois plus je montais vers le Nord). J’ai trouvé les trottoirs tellement nickels, brillants, propres et virginaux que j’aurais dit des patinoires ou des miroirs. Et je pense que c’était la seule et dernière « première fois » qu’il m’était possible d’observer ça à Paris ! J’ai également remarqué que dans les endroits (arcades, ruelles coupe-gorge, ponts, etc.) où normalement ça sent la pisse, eh bien ça ne sentait plus la pisse. L’autre détail qui m’a marqué – peut-être le plus important car c’est un changement qui concerne l’accroissement de la surveillance et l’invasion du dieu luciférien électrique –, c’est qu’il y avait plus de lampadaires, et même des nouveaux lampadaires superposés aux anciens. Alors soit je psychote et je ne les avais pas vus avant, soit effectivement nous sommes davantage éclairés et même filmés. Et « ils » (les illuminatis du Gouvernement Mondial) ont profité de notre enfermement pour installer des nouveaux éclairages. Ceci dit, du haut du Sacré-Cœur, c’était la première fois que je voyais une ville de Paris aussi éteinte et obscure. C’est donc les petits éclairages qui ont proliféré, je crois, tandis que les grands éclairages (ceux des monuments et des bâtiments imposants) ont baissé. À vérifier. Je ne fais que soulever une hypothèse.
 

 

HABITANTS – En me promenant dans Paris pendant cette nuit si spéciale – je ne dirais pas « post-apocalyptique » car on n’en est pas encore là et le terme serait trop fort –, j’ai quand même eu l’impression de marcher dans une ville-fantôme. Une ville comme dans les westerns (D’ailleurs, je me suis surpris à penser au « Nouveau Western » chanté par MC Solaar ; et j’ai même croisé tout près du Théâtre du Châtelet un homme habillé avec un chapeau de cow-boy et un long manteau en mode Jesse James). Car en temps normal, Paris, même la nuit, c’est vivant. C’était la première fois – et je pense que ce sera la seule fois de ma vie – que j’ai eu l’impression que Paris était une ville morte. D’ailleurs, j’entendais le moindre bruit beaucoup plus que d’habitude : le vent faisant claquer les portes, les bouches d’aération faisaient un boucan d’enfer, les poubelles étaient battues par les rafales de vent. Comme les humains se taisaient, c’étaient les objets qui se réveillaient (tout faisait du bruit, tout grinçait, tout claquait), ou bien la Nature et les animaux qui s’animaient (le bruissement du vent dans les arbres, la course des rats sur les places des Halles, etc. ; j’ai même vu un canard colvert de près qui marchait tranquillos le long d’un muret donnant sur les quais de Seine !). L’impression de ville-fantôme de western spaghetti était rehaussée par la désertion humaine des rues. La population parisienne observable cette nuit-là était quasi invisible : pas de touristes, beaucoup moins de mendiants et de clochards dormant ou marchant dans les rues, pas de prostitué(e)s, extrêmement peu de passants, pas de cris dans les rues ni de mecs bourrés, pas de bandes d’amis ni de couples, aucun enfant évidemment et – plus surprenant – aucune musique dans les rues ni de fêtes dans les appartements. Un véritable no man’s land. Quand je croisais des personnes, je voyais bien que de part et d’autre nous avions peur de marcher à trop proche distance. Les passants avaient peur les uns des autres. Je n’avais jamais vu une telle méfiance à Paris. Et paradoxalement, je crois que c’était la nuit parisienne la plus « secure » que j’ai jamais connue. L’ambiance ce soir-là était certes bizarre, troublante même, mais paradoxalement pas effrayante. Pourtant, je me disais en moi-même que si je me faisais attaquer par quelqu’un, je ne pourrais jamais me réfugier dans un restau ou un bar d’ouvert (puisqu’ils étaient tous fermés) et que je ne serais secouru par aucun passant (puisque je marchais seul et qu’il n’y avait pas âme qui vive dans mon champ de vision). Mais je pense malgré ça que c’était la nuit parisienne la plus sûre parce que les délinquants ou les mendiants étaient gentils et semblaient sobres (deux clodos m’ont gentiment demandé si j’avais des cigarettes : au final, les marginaux ont, je pense, été stérilisés et castrés par la crise sanitaire), les groupes de jeunes « blacks » de Montmartre écoutaient de la musique mais n’étaient « pas plus de 10 » pour respecter les règles de sécurité. Même les voitures de flics qui faisaient des rondes me fuyaient quand elles me voyaient (c’est arrivé au moins 3 fois pendant ma promenade ! Et sur le parvis de l’église Saint-Eustache, il y en a même une qui a carrément fait demi-tour devant moi !… genre ce soir-là, exceptionnellement, « c’est vous le bandit que tout le monde craint ». Le Nouveau Western, je vous disais…).
 

 

TEMPS – Le seul endroit dans Paris où il y avait de la vie, et où finalement l’espace-temps semblait réel et obéir au présent, c’était en hauteur : à Montmartre et sur le parvis du Sacré-Cœur. Là se trouvaient quelques rares groupes qui osaient parler, rigoler fort et écouter de la musique. Même les bandes de racailles « wesh wesh » réunies avaient l’air bon enfant. Car pour le reste des lieux parisiens, le temps semblait s’être arrêté à début mars. Y compris sur les colonnes Morris et les panneaux publicitaires qui pourtant sont connus pour devancer tous les événements et nous annoncer l’avenir, les affiches étaient chiffonnées (limite jaunies par la lune et le soleil) et n’ont jamais été retirées. Le futur placardé était périmé. Et devant les bureaux de vote des élections municipales, les affiches des candidats de début mars trônaient encore… et a fortiori sans graffitis moqueurs ou insultants ! C’étaient du « vieux neuf ». Soit le temps semblait figé (par exemple, les travaux urbains que j’avais vus avant la crise du Covid-19 stagnaient, ne paraissaient pas avoir bougé), soit le futur ressemblait au passé. J’avais l’impression de visiter un monde futuriste périmé ! Très étrange ! Enfin, pour terminer ma description de cette soirée historique dont personne ne parlera publiquement, je voulais mentionner un écriteau qui m’a intrigué. En passant devant une cordonnerie rue Rochechouart, j’ai vu ce petit papier scotché où était marqué à la main « FERMETURE OBLIGATOIRE JUSQU’À NOUVEL ORDRE ». J’ai pensé ironiquement, dans la foulée de mes délires eschatologiques : « Tiens, il manque un mot final. C’est l’adjectif ‘MONDIAL’… »
 

 

 
 
 

D’ailleurs, c’est drôle, cette « mystérieuse » odeur de soufre dont certains parlent hier soir hier soir à Paris. Spontanément, je pense à une raison surnaturelle (diabolique). Mais moi, en tout cas, je ne l’ai pas sentie.

La messe, une question de « survie » ? de « manque » ? Vraiment ??


 

On entend en ce moment pas mal de prêtres nous marteler que leur assemblée dominicale leur manque et que la messe « nous manque ». En fait, je crois qu’ils sont tout d’un coup envahis d’un petit vent de panique et de doute de ne pas réussir à faire revenir toutes leurs brebis au bercail après le tsunami inédit du confinement.
 

Vous voulez que je vous dise la vérité ? La messe ne manque à personne. Simplement, elle constitue un manque (nuance) ! Un manque objectif qui n’est ressenti par quasiment aucun croyant. Le « manque de la messe » est un mythe créé de toutes pièces par les pharisiens consommateurs de sacrements et par les prêtres soucieux de faire tourner boutique. Un mythe au même titre que les qualificatifs de « vital » et d’« indispensable » qui lui sont attribués.
 

Par sa gratuité, son respect, sa discrétion et son éternité, la messe sort du cadre de l’obligation, de l’urgence et de la fatalité. Désolé de vous le dire, mais elle n’est ni une question de survie ni de vie (Contrairement à ce que pensent ceux qui font une lecture littérale de la parole de l’évangile selon saint Jean « Celui qui mange ce pain vivra éternellement », il y a des personnes qui iront au Paradis sans jamais avoir ingéré l’Eucharistie). De même, on survit sans la messe et on vit même très bien sans la messe (Les amateurs de la grâce mat’ du dimanche matin vous le confirmeront !). On aime aussi sans la messe, et on n’a pas besoin d’aller à la messe tous les dimanches pour aimer son prochain.
 

Ceci est dû à l’inutilité apparente de Dieu. L’inutilité apparente de la messe. L’inefficacité apparente des sacrements et des prières. Alors pourquoi nier cette apparence et faire comme si elle n’existait pas ?
 

En inventant un mensonge (celui de feindre que la privation de l’Eucharistie nous aurait « coûté », que la messe nous serait indispensable… alors que c’est faux : en plus, Jésus apparaît sous diverses espèces) et en surjouant une urgence ou un manque ou une nécessité qu’ils ne ressentent pas, on risque de perdre encore plus les quelques pratiquants réguliers qui restent.
 

Le slogan idéal, ce serait plutôt : « Revenez à la messe, justement parce qu’en apparence vous pourriez – ou vous auriez envie de – vous en passer (vu que cette période de confinement a prouvé concrètement que vous pouviez largement vous en passer et que cette privation vous ne l’avez pas mal ou si mal vécue) ! »
 

La messe n’est pas de l’ordre – sauf exceptions très rares – du ressenti et du sentiment, du résultat immédiat, mais de l’ordre de l’invisible, d’une efficacité discrète, puissante et apparemment absente ou nulle. Les personnes âgées en maison de retraite ne pouvant plus se déplacer pour se rendre dans une église en savent quelque chose ! Par conséquent, il n’y a pas lieu de singer une souffrance ni de simuler que la messe nous « manquerait ». Non. Ça, c’est de la comédie de pharisiens nostalgiques qui veulent passer pour des martyrs et des grands dévots.
 

Soyons honnêtes : la messe ne nous « manque pas ». Ou, dans le meilleur des cas, pas tant que ça. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas y aller/retourner. Il faut y aller en reconnaissant humblement notre « manque de manque », notre manque d’envie d’y aller (Sinon, ce manque d’envie va vraiment finir par nous emporter plus vite qu’on ne le croit !). Il faut y aller en reconnaissant la sécheresse objective de la messe, sa pauvreté, sa discrétion, son apparente inefficacité et inutilité dans notre vie… et donc s’y rendre uniquement par amitié désintéressée et par solidarité avec Jésus caché. Juste pour être symboliquement présent.
 

Alors chers amis prêtres, si vous nous invitez à un rendez-vous « vitaaal et indispensaaable », donc au nom d’un manque de principe, ou « parce que c’est important » (argument-bidon de la pourtant très belle homélie de Don Grégoire-Marie du 3 mai 2020), vous risquez de nous perdre et de voir fondre vos assemblées comme neige au soleil. Je préfère prévenir. L’effet pervers de la crise sanitaire – à savoir la désaffection ou la désertion des églises – ne se fera pas attendre longtemps ! En revanche, si vous nous dites « Revenez à la messe parce que c’est apparemment nul et pas indispensable… mais que malgré ça, il y a Jésus. Revenez juste pour être là auprès de Lui au pied de sa Croix, gratuitement, par amitié, et parce que vous pourriez très bien ne pas être là [et comme on vous comprend ! C’est souvent chiant, les messes qu’on célèbre !] », nous aurons un petit peu plus envie de vous croire (car ça correspondra au ressenti profond d’un grand nombre de cathos, en réalité). Et nous aurons un petit peu plus envie de revenir.
 

Au final, pourquoi retourner à la messe ? Fondamentalement pour rien et pour aucune raison. Si. Peut-être pour « perdre son temps » avec Jésus. La seule « raison » qui n’en est pas une puisque c’est une personne, c’est Lui.
 

On vient à la messe pour rien. Pour Lui.
 
 
 

Allô les couples en sursis et au bord de l’explosion pendant le confinement ? Docteur Ariño a deux messages pour vous !

Fernand Khnopff


 

J’aurais dû être conseiller conjugal vu le nombre de couples homme/femme (parfois mariés, avec ou sans enfants) que je téléconseille, console, en ce moment, et à qui je remonte le moral pendant ce temps de confinement ! haha. Qui l’eût cru ? Moi, le célibataire qui n’a jamais vraiment été en couple et qui n’a pas d’enfants, et homo de surcroît ! Mais quand je peux aider les amis, je le fais volontiers. D’ailleurs, bien souvent, le vrai problème des couples aujourd’hui n’est pas conjugal, contrairement à l’idée reçue. Il est amical. Et les amis – en particulier célibataires – sont souvent LA solution à tant de couples en danger. J’ai remarqué que les couples pètent parce qu’ils négligent ET les amis ET Dieu. Ils souffrent la plupart du temps de carence amicale (et, ce qui est lié à celle-ci, de carence de Foi). Je ne connais à ce jour pas d’exception à cette règle.
 

Entre parenthèses, dans ces couples au bord de l’explosion/implosion qui me contactent, en général, ce sont les femmes qui m’appellent à l’aide pour tirer la sonnette d’alarme. Les maris, eux, préfèrent s’enfoncer dans leur carapace d’incommunication et le défaitisme du guerrier qui ne veut plus se battre, qui jette l’éponge du mariage, trop déçus de voir que leur peur de la rupture a contaminé leur épouse/leur compagne.
 

Si vous vous reconnaissez dans le profil catastrophique et paniquant de couple que je vous dresse là (à savoir « le couple au bord du divorce en temps de confinement »), j’aimerais vous partager 2 observations qui peuvent vous être d’une précieuse aide, et même bouleverser une situation qui vous apparaît comme bouchée, insoluble et irréversible. Car il s’agit de 2 vérités simples et évidentes qui pourtant semblent avoir été complètement oubliées par la plupart des couples actuels, souvent nourris et empoisonnés aux comédies romantiques, et plus du tout habitués à associer bonheur et adversité, ou joie et Croix :
 

1 – Première vérité conjugale oubliée : LE COUPLE, C’EST PAS DUR QUE POUR VOTRE COUPLE. C’EST DUR POUR TOUS LES COUPLES ! Je ne rigole même pas en disant ça. Tous les couples homme/femme (même durables et solides, même en apparence parfaits et harmonieux, qui semblent nager dans le bonheur) sont – sans exception pour ce qui est des gens de mon entourage – en sursis, sont au bord du divorce. Je suis très sérieux. Et je peux vous le prouver ! D’ailleurs, pour prendre un exemple très proche, pas plus tard qu’hier, j’ai eu la chance de fêter mes 40 ans avec mes amis qui m’ont organisé un « zoom » (visio-conférence collective en direct). Ils étaient une vingtaine. Après ce temps convivial génial, j’ai eu l’occasion de m’entretenir par téléphone individuellement avec quelques-uns des participants. Certains en ont profité pour me parler de leur vie intime et m’ont confié qu’ils étaient conjugalement au bord du précipice. Et ce qui m’a marqué, c’est qu’ils étaient tous persuadés que leur problème conjugal/amoureux venait uniquement d’eux ou de leur conjoint, donc de LEUR couple, mais également persuadés que tous les autres couples qu’ils avaient vus pendant le « zoom » étaient heureux et sans problèmes majeurs. Alors pour casser cette croyance d’une naïveté incroyable, j’ai pris chacune des épouses éplorées avec qui je me suis entretenu au téléphone par la main, on a fait une brève visite guidée, j’ai passé en revue tous les couples qui étaient présents au « zoom » de mon anniversaire en les mettant à poil. Juste pour rétablir les faits (sans rentrer dans les détails évidemment et sans violer de secrets), tordre le cou à cet aveuglement idéalisant dont était prisonnière mon interlocutrice, casser le mythe de la vitrine conjugale/familiale parfaite qu’affichaient involontairement les couples de mes amis, tout en réaffirmant ma Foi en l’authenticité, la légitimité et l’éternité de ces mêmes « couples ». Ce tour d’horizon avec lunettes déshabillantes, en plus d’être drôle, a le mérite d’être consolant, décomplexant, efficace et super pédagogique ! Oui : votre couple est au bord du divorce. Et alors ? C’est « juste » normal, car c’est ce que vivent chaque jour tous les couples d’Amour vrai !
 

2 – La seconde Vérité oubliée que je voudrais que vous, personnes non-célibataires et « casées », intégriez, c’est que C’EST PAS PARCE QUE C’EST DUR [dans votre couple] QUE C’EST PAS DE L’AMOUR, et qu’avec votre copain/époux vous ne seriez pas faits pour être ensemble. C’est toujours pareil : Les différences, selon comment on les accueille ou au contraire comment on les rejette, sont soit les parfaites raisons de tout arrêter et de rompre, soit les parfaites raisons pour démontrer votre grande complémentarité conjugale et l’évidence de votre Amour. C’est peut-être même parce que c’est dur [dans votre couple] que c’est de l’Amour ! J’ai lu une fois quelque part que l’Amour commençait au pardon : avant, on n’aime pas, puisque ça ne nous coûte rien, on ne fait aucun effort pour rester, on ne jouit que du positif chez l’autre. On commence à vraiment aimer quand on décide d’aimer l’autre alors qu’il n’est plus aimable, alors qu’apparaissent les premières raisons valables de le quitter et de divorcer. Bref : on aime quand on décide librement de supporter notre partenaire, quand la volonté de pardonner, de rester et d’aimer l’autre dans toute sa globalité – grandeurs et noirceurs – est là. Pas avant. Alors effectivement : Il n’y a pas d’Amour véritable sans Croix, sans sacrifice (au-delà bien sûr d’un certain seuil de tolérance à la renonciation à soi, à l’abnégation : dans le cas des abus graves comme les infidélités, les violences physiques, la manipulation mentale et le harcèlement, là, la rupture peut être étudiée). Et si dans votre couple c’est objectivement dur, dites-vous que ce n’est pas anormal. C’est « juste » la réalité du mariage et du couple ! Alors don’t panic. Paix et joie. C’est dur DONC c’est souvent bon signe : c’est que l’Amour est là ! Et si ce n’est pas dur [dans votre couple], je pense au contraire que vous avez du souci à vous faire et que vous pouvez vous dire que vous n’avez rien à faire ensemble.
 

Enfin, je me dis que si certains couples ont du mal à trouver l’ami célibataire ou les amis autour d’eux pour sauver leur couple, il faut qu’ils regardent plus simplement tout près d’eux ^^. Car l’amitié est/devrait être là. Puisque l’ami est sous leurs yeux : c’est le conjoint. Bien souvent, dans les couples en crise, l’amitié a disparu. Peut-être qu’il faut essayer de trouver/retrouver en son partenaire non seulement le conjoint mais aussi l’ami. C’est pas incompatible. Et les rôles sont même cumulables. Le premier ami dans le couple, c’est le conjoint. (Et bien sûr, c’est Jésus.)

« Hôtel Transylvanie 2 » : L’hégémonie planétaire de la coolitude


 

J’ai découvert à la télé ce soir sur TF1 la suite de la saga de l’« Hôtel Transylvanie » (c.f. l’article de la semaine dernière) racontant cette fois le mariage CON-sanguin (la possession hybride et chimérique, si vous préférez) entre les démons et les Humains.
 

Ce qui m’a marqué dans l’« Hôtel Transylvanie 2 », et que j’avais déjà relevé dans le n°1 (Dans « Hôtel Transylvanie 1 », on pouvait déjà en effet entendre des phrases telles que « Les humains sont tellement pas cools… » ou encore « Laisser couler, c’est cool », etc., mais en quand même beaucoup moins prononcé que dans le 2), c’est l’omniprésence de l’adjectif « cool ». Je l’ai entendu une quinzaine de fois, si je ne m’abuse. Comme si la coolitude était la consécration, le but principal du film, le précieux sésame à décrocher à tout prix.
 

D’ailleurs, en conclusion du film, le petit Dennis demande à son grand-père Dracula (rebaptisé « Drac’ » par les réalisateurs bobos, parce qu’évidemment ça fait plus cool : dans ce film d’animation, tous les noms de monstres d’« Hôtel Transylvanie » sont coolisés, comme par exemple « Francky » pour Frankenstein) : « Papy, je suis cool maintenant ? »… et son grand-père de répondre fièrement, comme un adoubement chevaleresque « Oui Dennis. Tu as toujours été cool. ». C’est tacitement la morale finale de l’histoire.
 

Plus encore que la victoire sur les méchants, que le bonheur ou l’unité familiale retrouvé(e), ou que la métamorphose/découverte par l’Homme de sa propre monstruosité, c’est la coolitude qui est recherchée comme le saint Graal… et qui est sans doute, à mon avis, la véritable monstruosité, bestialité, possession luciférienne, dictature mondiale, qui s’empare actuellement des Humains sans qu’ils ne s’en rendent compte puisque cette coolitude est étincelante et apparemment libérante, amusante, légère, peinturlurée de vert écolo, de noir rebelle et gothique, plus encore que de rose-bonbon. L’« être cool » a remplacé l’« être bon », ou même l’« être gentil ou méchant ».
 

Comme un rouleau compresseur, et en l’espace de quelques décennies, la coolitude est devenue la nouvelle morale. La Reine mondiale. Elle s’est substituée au Bon ou au Bien, donc à Dieu et à Jésus. Or, si la coolitude devient le nouveau Bon ou Bien, ça peut prêter à sourire… mais en réalité, je vous annonce qu’on a du souci à se faire ! Pourquoi ? Parce que c’est le début de la loi de la jungle, ou du Talion. Tous les conflits humains, si vous regardez bien (depuis la cour d’école, jusque dans votre propre famille, votre couple ou dans les partis politiques), s’originent presque toujours dans la coolitude et reposent sur celle-ci. Dès que la coolitude (autrement dit le culte de l’apparence, ou le boboïsme) s’immisce dans un groupe humain et devient le principe ordonnateur, le critère de distinction entre les Hommes, la ligne de démarcation « éthique » (et finalement manichéenne) entre les « cools » et les « pas cools » (qui passent leur temps à s’échanger leur rôle car selon l’axiome de la coolitude, on devient tous « le cool » et « le pas cool » de quelqu’un : c’est plus cool et imperceptible que le stigmatisant classement de bourreau/victime), c’est le début de la fin. Si les Humains se choisissent la coolitude comme principale morale, philosophie et justice, ça veut dire – qu’on le mesure ou non – que le démon a bel et bien pris le pouvoir de nos vies et de notre Monde.
 
 
 

N.B. 1 : La bonne nouvelle, c’est que j’ai aussi remarqué que la paix revient dans les familles ou les groupes d’amis une fois que l’idole de la coolitude est mise à mort d’un commun accord. Je l’ai vu avec mon frère jumeau. On s’est réconciliés quand on a cessé de rentrer dans la peau du « plus cool que l’autre », quand on a cessé la course à la coolitude. En revanche, dans ma propre famille, certaines tensions et tyrannies persistent (malheureusement) parce que certains croient avoir le monopole de la coolitude, et par conséquent jugent les autres de « tyrans ringards et pas cools ». C’est un cercle vicieux.
 

N.B. 2 : Et là (je ne l’ai pas fait exprès), je viens de regarder un épisode de « Scooby Doo » (« La Horde sauvage ») où le méchant, au moment d’être démasqué, dit que son plan de vengeance contre son équipe de geeks est né du fait qu’il s’est senti humilié par sa bande de « cools » qui ne le jugeait « pas cool ». Ce sont ses mots. Marrant, cette coïncidence, non?
 

 

N.B. 3 : Enfin, dans l’Église, un certain nombre de tradis (ceux que j’appelle les cathos-bobos anars d’extrême droite) sont persuadés que la vraie coolitude c’est d’être pas cools et intransigeants. Ils croient en la coolitude de l’incoolitude, si vous voyez ce que je veux dire. C’est pour ça qu’ils prônent un retour à l’autoritarisme : pour eux, l’archaïsme (passéisme mâtiné de royalisme christisé à la Cardinal Sarah), c’est le comble de la modernité. « Has been » ou « Rigide » is the New Black! C’est le raisonnement d’un Jacques de Guillebon (directeur en chef de L’Incorrect) ou encore le credo de Paul Picarreta (de la revue Limite). Pensez à Trump, Bolsonaro, côté politique. « Être réac, c’est cool ». La coolitude, c’est de curseur de l’orgueil.

Pacte de bienveillance inconditionnelle (Untel est sans doute un gros con… mais j’ai décidé de l’aimer)


 

Réflexion libre qui me vient en ce temps de confinement où les appels téléphoniques se croisent…, et où les médisances peuvent aussi se libérer.
 

On aura toujours mille et une raisons de critiquer, de juger, de mépriser ou d’haïr quelqu’un, a fortiori quand il s’agit d’une personne qu’on connaît bien, dans notre famille ou dans nos cercles relationnels. Mais à un moment donné, il nous faut stopper nos « bonnes raisons » de la mépriser ou de la critiquer, et décider d’aimer la personne par-delà nos différences, nos vexations passées, nos ressentiments, nos écarts de conduite et d’opinion, nos désaccords.
 

Ça s’appelle l’option pour l’Amour.
 

Et il n’est pas inutile de nous rappeler que cette option existe, qu’elle fait vraiment du bien, et qu’elle est hyper facile à mettre en place. Il suffit de prendre la ferme résolution dans son coeur de défendre une personne (un ami, un membre de sa famille). Pas jusqu’à la mauvaise foi, mais presque ! 😂. Et de s’y tenir.
 

Oui : l’Amour se choisit. A fortiori quand on souhaite oublier cette vérité et qu’on a plutôt envie de se reposer sur la facilité, la rationalité et la victimisation pour se dire que ce serait plutôt la haine qui – dans notre contexte précis et avec la personne « chiante et méchante » en question – « s’imposerait à nous » et serait notre meilleur choix, notre seul « choix » !
 

À un moment donné, il faut arrêter de ruminer notre rancoeur et de ressasser les vieilles querelles. Il nous faut choisir – de manière certes un peu arbitraire… mais bon c’est bien sainte Thérèse de Lisieux qui a décrit la part d’arbitraire dans l’Amour, non? – d’aimer coûte que coûte une personne, en passant outre ses défauts et ses faiblesses (sans en faire pour autant abstraction comme si ces derniers n’existaient pas). À un moment donné, dans notre coeur, il nous faut poser le choix de l’Amour, prendre le parti de l’Amour, et faire amende honorable auprès de personnes qui à l’évidence souffrent trop ou ont trop de limites pour changer spectaculairement. Bref, il nous faut dire intérieurement : « Je sais tout ça de toi… mais j’ai quand même décidé de t’aimer. » Un peu comme un coup de poker ! Ou une promesse indiscutable ! Un parti pris fou, mais solide, indéfectible. Éternel. « Je t’ai choisi ! Et ça, pour toujours ! »
 

Et je crois que Là-Haut, nous découvrirons tous les moments où nous avons fait cette grâce de ne pas juger quelqu’un, de ne pas l’arrêter à ses défauts ou ses mauvais actions/paroles. Nous découvrirons tous les moments où notre prochain a été cet avocat forcené et insoupçonnable avec nous, et sans qu’on le sache. Nous entendrons ce « J’ai décidé un jour de t’aimer… et ça n’a pas bougé ! Tu vois? Je t’ai défendu par devant comme par derrière quand tes opposants te cassaient du sucre sur le dos, te médisaient et tentaient de me rallier à leur entreprise de démolition de toi. Parce que je t’aime et j’ai décidé de t’aimer. »
 

C’est pourquoi je m’efforce dès à présent, et de plus en plus, de poser ce choix inviolable de l’Amour inconditionnel pour certaines personnes de mon entourage, d’autant plus quand celles-ci sont mal-aimées, impopulaires, jugées « pas cools », pécheresses, donc facilement critiquables. Littéralement, je jette mon dévolu de bienveillance éternelle sur telle ou telle personne ! Je signe en secret ce pacte de non-agression (intérieure et extérieure). Par exemple, j’ai fait ça avec Morgan Priest, mais aussi avec certains amis et membres de ma famille. Et quand une personne tente de m’embarquer dans son persiflage à propos d’une connaissance commune, je lui dis gentiment : « Écoute, je vois très bien ce que tu veux dire à propos d’Untel, mais… te fatigue pas. Car j’ai décidé de l’aimer. Et que rien, au fond, même les meilleurs exemples ou arguments du Monde, n’altèrera cette décision que j’ai prise un jour de l’aimer inconditionnellement pour toujours. Donc pas touche. » Car au fond, les raisons de haïr une personne seront toujours moins nombreuses ou moins fortes que le défi de l’aimer malgré et avec ses défauts.

Le film « Hôtel Transylvanie » ce soir dans Ciné Dimanche : à l’exacte image de notre confinement. Est-ce un hasard ? Ou bien TF1 se fout vraiment de notre gueule ?

A – Ciné Dimanche ou le confinement singé


 

La programmation de Ciné Dimanche se calque-t-elle ironiquement sur notre confinement pour le singer, ou est-ce accidentel ? et prouve-t-elle que la crise sanitaire que nous vivons était préécrite et orchestrée d’avance, depuis facile 10 ans en arrière ? On est en droit de le penser. Car la grille de programme cinématographique de TF1 semble fonctionner comme un miroir tragi-comique, et surtout folklorisé/codé, de notre réalité mondiale actuelle. C’était déjà très vrai dans les premières semaines de confinement, lorsque nous, téléspectateurs, étions symboliquement réduits à des Minions braillards, froussards et surexcités, et ne pouvions qu’en sourire… jaune. Puis ça s’est confirmé avec « Baby Boss » la semaine dernière, vantant le puçage humain. Mais je crois que le climax de la correspondance symbolique a été atteint ce soir avec « L’Hôtel Transylvanie » (et encore… sur France 4, ils diffusaient « Comme des bêtes » : ben oui, en temps de confinement, n’est-on pas parqués… comme des bêtes ?). Démonstration !
 

 

B – Points communs entre « Hôtel Transylvanie » et confinement :

Je n’aurai pas le temps de vous faire la liste de tous les symboles francs-maçons que j’ai relevés dans « L’Hôtel Transylvanie » car je manque de temps (je vous renvoie à mon livre Homo-Bobo-Apo pour ceux qui veulent creuser le sujet). Je me contenterai juste de souligner quelques exemples de correspondances troublantes (et non-causales ! la symbolique n’est pas une science exacte, même si elle peut être d’une précision chirurgicale !) entre ce film d’animation datant de 2013 et notre crise Coronavirus actuelle (je pourrais presque faire un tableau avec 2 colonnes !) :
 

1 – Le film démarre précisément avec la sommation paternelle du confinement. Dracula déclare à sa fille Mavis : « Nous n’irons jamais dehors ! JAMAIS !! » (En entendant cette phrase, je ne sais pas pourquoi, j’ai pensé au Comte Macron et son « RESTEZ-CHEZ VOUS ! VOUS SAUVEZ DES VIES ! »…). Et tout l’objectif de Dracula, c’est de maintenir Mavis dans une bulle hermétique protectrice : « Ça a marché ! Maintenant, mon bébé sera en sécurité : pour toujours ! ».
 

2 – Pendant tout le film, on entend cette idée que ce sont les Humains les méchants et les monstres. Et c’est exactement ce qu’on nous serine en ce moment sur les réseaux sociaux : que le vrai virus, ce n’est pas le Corona, mais l’Humanité.
 

3 – Dans le film, l’Hôtel Transylvanie est présenté comme un hôpital où tous les malades vivent en paix : « On aime tellement la sécurité qui règne ici ! » se félicitent-ils. Et la crise du Coronavirus dresse également un trône au dieu « Sécurité » et au dieu « Paix ».
 

4 – Dans « Hôtel Transylvanie », c’est les avions les dangers et les méchants. D’ailleurs, à la fin de l’intrigue, l’avion est détourné : « J’ai une phobie de l’avion ! » déclare Frankenstein (« Francky »). Et transposé au réel et à la crise sanitaire, à l’heure actuelle, les avions sont quasiment interdits de voler ou cloués au sol.
 

5 – Dans le film, les Humains obèses mangeant dans les parcs sont montrés dans le diaporama que Dracula présente aux occupants de son hôtel comme des monstres. Et actuellement, c’est exactement le même procès qu’on observe : le consommateur oisif mangeant mal et pique-niquant dans les parcs est devenu la bête à abattre. Et par ailleurs, le Coronavirus s’attaque en particulier aux personnes masculines obèses et/ou âgées.
 

 

6 – Dans le film, les personnes âgées, justement, sont désignées comme monstrueuses en plus d’ennuyeuses (c.f. la scène mortelle de la loterie). Et dans la réalité, le Coronavirus est l’excuse/la couverture d’une euthanasie massive, en particulier dans les EHPAD.
 

 

7 – Tout l’objectif de l’héroïne Mavis Dracula est de « partir à la découverte du Monde », donc l’Humanisme intégral. Dans le dessin animé, on a aussi une sacralisation de l’extérieur : « C’est pas Hawaï mais c’est quand même un petit peu dehors. » affirme Mavis en découvrant le village des humains. Et ce « dehors », c’est exactement la carotte qu’on nous tend dans notre Monde actuel, en temps d’intériorité et d’introspection forcées, pour rendre notre confinement supportable voire « nécessaire ».
 

8 – À plusieurs moments dans le film, il est question de pandémie virale. À un moment, Mavis se répète à elle-même « Peste noire ! Peste noire ! ». Ou bien, face à un buffet servi à côté de la piscine, elle parle à nouveau de peste : « Peste bubonique : vous êtes en feu ! ». Un peu plus tard, on entend à nouveau un des monstres mentionner « la peste bubonique ». Je vous rappelle que la peste bubonique – qui attaque les voies respiratoires – est en réalité un synonyme du Coronavirus. J’dis ça, j’dis rien…
 

 

9 – Dans le film, Mavis s’identifie à une chauve-souris au point de se métamorphoser, comme son père, en chauve-souris… ce qui fait craquer Dracula : « Ne me fais pas ta bouille de chauve-souris battue ! ». Je vous rappelle que la chauve-souris est considérée comme l’animal d’où serait parti le Coronavirus en Chine. Là encore, c’est un « hasard », hein… Et le volatile, à la fin du film, est fortement décrié : un des personnages l’affuble du sobriquet « chauve-pourrie ».
 

10 – Dans le film, Mavis parle de traverser la rue : « Je vais survoler la rue juste pour jeter un coup d’œil. ». Toute ressemblance avec un certain président qui nous conseille de traverser la rue serait purement fortuite… (LOL).
 

11 – Dans le film, c’est absolument ahurissant comme le premier contact de Mavis Dracula avec l’Humanité est celui d’une arrivée dans une ville déserte, où il n’y a absolument pas un chat dans les rues, comme si elle était en confinement ou sous couvre-feu.
 

12 – Dans le film, même si les sorties sont tolérées et pas totalement interdites, elles sont étonnement encadrées, conditionnées. Par exemple, Dracula autorise à sa fille de sortir découvrir le Monde… ce qui étonne dans un premier temps son pote Franckenstein : « Dracky, j’en reviens pas que tu sois aussi calme pour sa première sortie. » Et nous, aussi bien pendant notre confinement que pendant la phase de déconfinement, tout est/sera progressif, méthodique, par paliers, et faussement calme. Par ailleurs, dans « Hôtel Transylvanie », même si l’intérieur est privilégié, l’extérieur est exceptionnellement permis en cas d’attaque précisément de l’extérieur : « On avait prévu une sortie de secours en cas d’attaque des humains. » (Dracula).
 

13 – La politique sécuritaire de Dracula lui fait désigner les fugitifs de son Hôtel comme des traîtres ou des êtres en grand danger, et à l’inverse les infiltrations humaines comme des contaminations fatales. Il associe d’ailleurs les êtres humains à des terroristes venus contaminer la pureté monstrueuse de ses convives et semer leur propre terreur : « Encore un humain paranoïaque… » se lamente-il face à Jonathan, le seul héros humain de l’intrigue. Et c’est drôle parce que dans la crise sanitaire du Coronavirus, les sécuritaires désignent exactement les ennemis ou les contestataires du confinement comme de « dangereux complotistes », des « terroristes paranoïaques », et donc comme le véritable virus.
 

14 – Le confinement imposé par Dracula repose sur les concepts d’unité et de paix : « Il faut faire la paix. » dit-il aux occupants de son Hôtel. Et c’est exactement les slogans des gouvernements sécuritaires actuels pendant la crise sanitaire…. pardon, la « guerre » sanitaire.
 

15 – À plusieurs reprises dans le dessin animé, on voit des concerts de confinés… à l’instar des concerts domestiques que nous servent actuellement les stars du Monde entier – Lady Gaga en première ligne – pour « rendre hommage aux soignants ».
 

16 – Dans le film, on voit au moins 3 fois la mouche se nettoyer les mains avec sa propre salive… comme si elle s’injectait du gel hydroalcoolique. En voyant ça, j’ai cru à une blague. Sérieusement.
 

 

17 – Dans le film est montrée une crise des colis qui ont du mal à s’acheminer : Dracula, au comptoir de son Hôtel, doit gérer le mécontentement croissant de ses clients. Et c’est exactement ce qu’on observe pendant notre crise sanitaire, avec Amazon ou La Poste quasi à l’arrêt par exemple.
 

 

18 – Dans le film, j’ai halluciné le nombre de fois où on nous montre des culs, et où il est référence à la scatologie (pet, pipi, vomi, caca…). Une fois, deux fois, passe encore. Mais là, c’est revenu au moins 4 fois ! Et nul besoin de vous rappeler la mystérieuse (et irrationnelle !) razzia sur le PQ qui s’est déroulée (oups… pas fait exprès pour le jeu de mots…) en tout début de confinement, et qui reste à ce jour incompréhensible.
 

 

19 – En lien avec la merde, dans « Hôtel Transylvanie », il est question de la perte d’odorat. En effet, le Loup-garou, au moment où il doit flairer la piste de Jonathan avec une chaussette malodorante que ce dernier a laissé échapper de son sac à dos de bobo, en perd les sens qui le caractérisent : « Tu sais combien de grosses commissions m’ont détruit l’odorat ? » se plaint-il à Dracula. Or, la perte de goût et d’odorat (l’anosmie) est un des symptômes les plus connus du COVID-19. Ainsi que les engelures aux orteils et aux doigts de pieds chez certains asymptomatiques confinés ! Et là encore, on en entend parler dans le film : « Mes orteils ont un talent fou. entend Dracula quand, à travers le hublot à l’intérieur de l’avion, Jonathan lui dit « Désolé je comprends rien du tout ! ».
 

 

20 – Dans le film, les héros monstrueux sont agoraphobes : « Très bien : on va traverser cette foule à pied ! » dit Dracula à ses compagnons. Or le propre du Coronavirus, comme je l’ai expliqué dans cet article, c’est qu’il est aussi anti-foule, c’est-à-dire agoraphobe.
 

21 – Dans le film, le sac à dos est considéré comme un être vivant, un concentré de vie. Jonathan Loughran dit que dedans, il a « toute sa vie ». Et au début de l’histoire, il lui fait carrément une déclaration d’amour : « Je l’aime ! » À la fin du film, au moment où il croit que son heure est arrivée puisqu’il est embroché comme une saucisse grillée sur un feu de cheminée, sa dernière pensée va… à son sac à dos ! : « Avant d’être à point, est-ce que je pourrais parler à mon sac à dos une dernière fois ? » Et cette réduction de l’Humain à un objet ou à un portable concentrant des données (d’ailleurs, Jonathan est suspendu à son téléphone portable) est observable à travers la crise de la Coronavirus, qui prétend implanter la puce (concentrée de vie et des données personnelles) à chaque être humain. Et ce, sous différentes formes : vaccins, revenu universel, etc.
 

22 – Dans le film, le confinement est dépeint comme un abus de pouvoir et une infantilisation humiliante. « Va tout de suite au coin ! Tu es puni ! » vocifère Dracula contre Jonathan. Et c’est exactement ainsi qu’est de plus en plus vécu le confinement. Du moins, en France.
 

23 – Le film « L’Hôtel Transylvanie » tombe pile au moment du confinement où un ras-le-bol et une révolte populaire commencent à monter. On a dépassé le stade de la peur de la contagion (la phase « Minions » ou « Moi moche et méchant 1, 2 et 3 ») : on est maintenant arrivés au stade de la révolte et de la rébellion. Rébellion exprimée par le personnage de Jonathan, qui sort à Dracula : « Ce serait quoi l’alternative ? Rester cloîtré chez moi ?? Ne jamais mettre mon nez dehors ?!? » Ou bien encore, à la toute fin, Mavis tenant tête à son tyrannique de père qui a osé la maintenir confinée : « Mais tu peux vivre avec ça [sur la conscience] ?!? Me mentir, m’espionner, m’enfermer ?!? En sachant que je rêve de sortir ?!? »
 

24 – L’accusation la plus récurrente qui est faite par tous les personnages contre Dracula, c’est celle de « mensonge » parce qu’il a dissimulé la réalité. Et c’est exactement la même récrimination qui est unanimement faite contre les dirigeants politiques du Monde entier pendant le confinement. Les masques manquent et c’est vous, les politiciens menteurs, qui les portez depuis le départ et qui nous les avez volés !! Le film finit d’ailleurs par un bal masqué dans la ville des humains, où tout le monde porte un masque.
 

25 – Le paternalisme protecteur de Dracula – que ce dernier présente comme un crève-cœur personnel car il a bien conscience que ça le fait passer pour un méchant aux yeux des êtres qu’il aime et qu’il veut préserver – fait penser au totalitarisme protectionniste de Macron qui, en gros, nous dit qu’il est bien obligé de prendre cette mesure contraignante et impopulaire du confinement pour « le bien commun » : « Un père doit tout faire pour garantir la sécurité des siens, même si pour ça, il doit trahir leur confiance. » Dracula et Macron ont ceci de commun qu’ils jouent sincèrement le rôle du dirigeant-bienfaiteur maudit.
 

26 – Tout le film est basé sur la destruction de la différence Créateur/créatures (c’est-à-dire Jésus et l’Église Catholique), puisque l’union Monstre/humain est célébrée comme un Amour vrai qui dépasse, transgresse et intègre la différence Homme/animal ou la différence Homme/ange démoniaque. Et c’est exactement la même transgression fusionnelle chimérique qu’on observe à travers la crise sanitaire : on nous fait croire que la Bête Coronavirus n’est finalement pas notre ennemie mais que de surcroît elle va nous apprendre à être plus humains.
 

27 – Hypocrisie totale et injonction paradoxale digne d’un Donald Trump : les dirigeants qui nous obligent à nous confiner critiquent leur propre politique hermétique. Comme ça, ils se disent qu’ils échapperont in extremis à la fronde anti-confinement ou au règlement de comptes post-confinement. Et en effet, « Hôtel Transylvanie » est typiquement un film qui nous confine chez nous devant nos écrans, qui nourrit et justifie la politique gouvernementale d’enfermement massif de la population, tandis que dans ses messages, il appelle pourtant à l’anti-confinement, à l’extase et à la sortie de toutes nos prisons et de toutes bulles protectrices.
 

28 – Dans le dénouement du film, après avoir bien tyrannisé et isolé sa fille Mavis, Dracula fait une entorse à sa propre politique de confinement et décide de lâcher du leste, de se contredire : « J’ai toujours cru que la chose la pire serait de te voir quitter la maison. »… mais finalement, je me suis trompé : le pire serait de te garder enfermée et de te voir malheureuse ! Car l’important, c’est ton bonheur ! C’est exactement le même retournement de veste démagogique que vont nous offrir nos gouvernants après nous avoir bien mis sous cloche… pour qu’on leur pardonne, qu’on les voit finalement comme nos grands libérateurs, en oubliant qu’ils ont été nos geôliers. « Vole ! Va construire ton Paradis ! » s’adresse tout ému le franc-maçon Dracula à sa fille.
 

 

29 – Dans le film, une place de choix est laissée au soleil. D’ailleurs, c’est l’astre qui ouvre le cœur et le regard de Marvis : « Je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi extraordinaire… » s’extasie-t-elle face au coucher de soleil que lui fait découvrir Jonathan. Et plus tard, les monstres accompagnant Dracula craignent l’étoile solaire comme un dieu : « Mais t’as pensé au Soleil ??? » (la Momie). Or, pendant le Coronavirus, l’héliocentrisme est également au zénith. Et ceci est même illustré télévisuellement, comme je l’ai développé dans cet article.
 

 

30 – Je me suis amusé à trouver l’anagramme de l’héroïne du film : Mavis Dracula. Eh bien en espagnol, ça donne : « Acclamez le virus ! » (ACLAMAD VIRUS). Vous pouvez trouver ça capillotracté. Mais je m’en fous. C’est quand même un des anagrammes possibles de MAVIS DRACULA.
 

C – Conclusion : TF1 nous prend-t-elle pour des cons finis ?


 

En voyant tous les recoupements entre ces films dominicaux de Ciné Dimanche et le confinement, est-ce qu’on peut en conclure que les programmateurs de TF1 sont des pervers et qu’ils se foutent de nous ? Consciemment, je ne crois pas. Mais sincèrement, il y a de fortes chances que oui. Est-ce à dire aussi que le confinement et la crise du Coronavirus étaient planifiés de longue date et que la grille de programme des films de Ciné Dimanche obéit à un agenda politique censé nous singer et nous soumettre ? La preuve que oui, dans une certaine mesure. Même si une part de ces coïncidences sont inconscientes, non-préméditées, et que cette machination est plus à mettre du côté des démons et du surnaturel que des Humains (un baromètre ne fait pas pleuvoir !). En tout cas, l’effet-miroir – qui rendrait presque ces films d’animation « prophétiques » tellement il est anticipatoire et colle pile à notre actualité – est là et reste troublant. C’est pourquoi je trouve la thèse du foutage de gueule et de la manipulation de masse plausible. Car la correspondance involontaire entre fiction et réalité, contrairement à l’écho prophétique volontaire qui lui par définition dénonce le mal bien plus qu’il ne l’illustre, vire à la singerie et au mimétisme d’une situation réellement vécue au moment de la diffusion et du visionnage des œuvres fictionnelles. La chaîne TF1, toutou du Système mondialiste, renvoie comme un miroir à ses spectateurs zombifiés, le reflet de leur propre abrutissement, soumission et aveuglement dans lesquels elle souhaite les maintenir, en temps et en heure… même avec des films vieux de 7 ans ! C’est fascinant, cet alignement des planètes cathodiques. C’est sans doute même luciférien.
 
 

N.B. : Pour lire ma critique de l’opus 2, cliquez ici.

La Vigile Pascale de saint Nicolas des Champs cette année : l’occasion de voir que l’homosexualité arrive encore au top des attaques contre l’Église

Comme c’est prochainement « la Fin des Temps pour tous », c’est plus que jamais le moment de regarder chaque année avec attention les Vigiles pascales. Car il s’y passe plein de phénomènes paranormaux révélateurs de la puissance de Jésus, mais aussi, du coup, révélateurs des ultimes révoltes des démons (qui savent qu’ils ont perdu).
 

Ce soir, c’était très intéressant de regarder la Vigile Pascale de l’église Saint Nicolas des Champs (… pas du Chardonnet, hein) depuis le site de la paroisse sur Facebook. Non seulement parce qu’elle a été super bien préparée par les prêtres et les séminaristes (bravo à eux !), mais parce qu’on pouvait voir le fil de commentaires des spectateurs en parallèle. Donc on avait double « spectacle », ou « 2 spectacles pour le prix d’1 », si vous m’autorisez cette désastreuse expression (voici ici le lien pour revoir cette messe… sachant qu’il y a certainement eu un nettoyage des commentaires désobligeants malheureusement. J’ai quand même pu faire 2 captures d’écran pour prouver mes dires).
 

Alors évidemment, en cette (première ?) année du confinement, j’ai beaucoup moins de « scoops » à vous raconter et c’était largement moins spectaculaire, moins épique (… et surtout moins maçonnique !) que la Vigile Pascale de l’année dernière à l’église Saint-Sulpice avec Mgr Aupetit notre Vénérable Grand Maître (c.f. ici mon article descriptif). La Vigile de saint Nico était aussi beaucoup plus modeste (200 connexions sur Facebook) que la Vigile pascale du Chemin Neuf à Hautecombe (avec 4700 connexions en direct sur Youtube !). Mais bon, j’ai relevé 2 faits surnaturels intéressants, dont un miracle :
 

– Le premier fait surnaturel, c’est que nous, internautes, avons eu une fois de plus la preuve que l’homosexualité arrive première au Hit Parade des attaques du démon contre l’Église (autrement dit, elle est le fer de lance de l’anticléricalisme). Même si la plupart des catholiques, par orgueil, aveuglement, ignorance, jalousie, bêtise, refusent encore de m’écouter et de le reconnaître (Pourtant, ce n’est pas faute de leur avoir expliqué ! : c.f. mon livre Homosexualité la priorité niée). En effet, dans le fil de commentaires parallèle à la diffusion de la messe, ont débarqué à un moment donné, juste avant la consécration, 3-4 « trolls » venus cracher leurs inepties anticléricales ricanantes contre les prêtres et l’Église. Eh bien, je vous le donne en mille : la première attaque a concerné l’homosexualité ! Ensuite, en 2e position est arrivée la pédophilie sacerdotale. Puis en 3e position le physique des prêtres ou leur apparence/attitudes extérieures (avec une présomption d’alcoolisme). En 4e position, l’Islam et l’immigration (il a été question de burka). Et en 5e, loin derrière, le terrorisme (il a été fait mention des attentats et de l’incendie de Notre-Dame… que les encensoirs auraient provoqué). Voilà voilà. Donc quand on me dit que l’homosexualité n’est pas une priorité, mais serait une lubie personnelle, laissez-moi rire…
 

 

– Le second fait surnaturel, mais qui cette fois relève du beau et du miracle, c’est que les 4 trouble-fêtes ont immédiatement stoppé leurs commentaires vulgaires et sont partis du fil de discussion dès que les premières formules sacerdotales de consécration du Pain et du Vin eucharistiques ont été prononcées. Alors que pourtant, ils auraient très bien pu s’éterniser sur le Mur Facebook et continuer les ricanements en se moquant des chants ou des paroles stéréotypées des prêtres. Cette sorte d’autorité surnaturelle des sacrements sur les démons et leurs suiveurs est pour moi une preuve discrètement manifeste de la force, de la supériorité, des sacrements… force qui traverse les écrans. Merci Jésus ! Tu es grand ! Et tu es vraiment ressuscité !

Journal de l’Antéchrist et de la Bête de l’Apocalypse, en temps de confinement COVID-19

Comme ce temps de bouleversement mondial dû au Coronavirus est un moment de diversion pour permettre en coulisses l’établissement d’autres desseins (la restructuration de l’organisation du Monde et l’avènement de l’Antéchrist), il est aussi particulièrement propice à l’observation des signes des Temps, des symptômes sociologiques autant que surnaturels. J’aimerais en souligner avec vous quelques-uns.
 

1) La Fête de la Bête :

Je l’ai déjà souligné récemment, mais j’insiste. Le Coronavirus (un des nombreux visages de la Bête de l’Apocalypse décrite par saint Jean dans la Bible) et le confinement mondial qu’il nous impose sous couvert de sécurité, prépare le sacre de la Bête. Et déjà, dans les discours, beaucoup d’Humains trouvent la Bête finalement très gentille et bien plus humaine que les Humains eux-mêmes. Certains la choisissent déjà pour Reine de l’Humanité, en se basant sur un écologisme naturaliste panthéiste. Et ils bestialisent les grands hommes en « monstres sacrés » pour leur retirer leur humanité sous prétexte de les flatter.
 

2) Hier soir, sur France 5, le dieu Soleil était au zénith !


 

Ça fait un moment que je vous dis et écris – notamment en rapport avec la série Joséphine ange gardien – que la Nouvelle Religion mondiale veut remplacer Dieu (Jésus) par le dieu « Énergie » (en gros Lucifer), en s’appuyant sur 3 matières : l’or, l’électricité et le Soleil (héliocentrisme). C’est pourquoi j’ai regardé hier soir (2 avril 2020) sur France 5 le documentaire « Du Soleil et des Hommes » de François Barré. Ce fut, comme c’était à prévoir, un parfait exemple d’idolâtrie héliocentrique contemporaine (l’héliocentrisme est une hérésie dénoncée depuis longtemps par l’Église Catholique : dans le livre du Deutéronome (Deut 4, 19), Dieu le Père précise que tout ce qui est en rapport avec l’adoration du Soleil est strictement interdit. Dans le livre d’Ézéchiel (Ez 8, 15-18), également, il est donné le culte au dieu Thammuz (dieu solaire) : « L’Éternel m’emmena vers la cour intérieure de la Maison du Seigneur : voici qu’à l’entrée du sanctuaire du Seigneur, entre le Vestibule et l’autel, il y avait environ vingt-cinq hommes tournant le dos au sanctuaire du Seigneur, et le visage vers l’orient. Ils se prosternaient en direction de l’orient, vers le soleil. Et il me dit : « Tu as vu, fils d’homme ? Est-ce trop peu pour la maison de Juda de commettre les abominations qu’ils commettent ici ? Oui, ils remplissent le pays de violence, ils provoquent encore mon indignation : les voici qui élèvent le rameau jusqu’à leur nez ! À mon tour d’agir avec fureur ; je n’aurai pas un regard de pitié, je n’épargnerai personne. Ils auront beau crier à mes oreilles d’une voix forte, je ne les écouterai pas. »).
 

 

J’ai relevé pour vous dans le documentaire de Science Grand Format de France 5 – pourtant prétendument « scientifique » – plusieurs phrases illuminati remplaçant le Dieu Créateur (Père-Fils-Saint Esprit) par le dieu solaire. Comme si le soleil, parce qu’il succède effectivement à l’acte créateur de Dieu et accompagne le développement de la Vie et de la création, devenait tout d’un coup le Créateur même, devenait la Vie… (Quelle prodigieuse dérive et inversion maçonniques !) : « Le Soleil nous a créés. Donc s’Il meurt, nous aussi. » ; « cet astre tout-puissant » ; « Ce que le Soleil fait, Il peut aussi le défaire » ; « Le Soleil est le Créateur de toute chose… dans le prodigieux système qui porte son nom. » ; « Le Soleil nous a façonnés au fil du temps. » ; « Le Soleil guide les hommes dans leurs grands déplacements. » ; « Le Soleil fait partie de nous autant que la Terre que nous foulons chaque jour. » ; « Nous établissons un lien étroit avec notre étoile. » ; « D’où lui vient une telle puissance ? Quelle Force l’anime ? » ; « Pourquoi faire des astres » ; « Sans le Soleil, il n’y aurait pas de vie sur Terre. » ; « Les astres sont immortels. » ; « Le savoir qui découle du Soleil est immense. » ; « tout le génie de ces observateurs du Soleil » ; etc. France 5 nous a offert un parfait exemple d’héliocentrisme luciférien (c.f. le chapitre 2 de mon livre Homo-Bobo-Apo sur la Nouvelle Religion mondiale).
 

 

Petits « détails rigolos » dans ce documentaire : le premier, c’est que l’observatoire solaire du pic du midi créé par Bernard Lyot dans les années 1930 s’appelle le « Coronographe » (donc en ces temps de Corona, ça ne s’improvise pas !) ; et le second, c’est que j’ai découvert que les premiers êtres vivants à être apparus sur Terre pour la peupler après les plantes sont les ARAIGNÉES (mais oui !).
 

3 – Scooby-Bête !


 

Dans mes temps de pause de confinement, vous allez peut-être trouver ça BÊTE mais je découvre des épisodes inédits d’un dessin animé que j’ai toujours aimé : Scooby-doo. Et je suis un peu sidéré de voir l’évolution antéchristique et illuminati de la série. Les monstres y ont toujours eu une place de premier plan. Mais là, il est étonnant de voir comme les pragmatiques « cartésiens », paradoxalement, multiplient et durcissent leurs liens avec la Bête et les entités spirituelles démoniaques invisibles. Par exemple, dans l’épisode 23 (« Un Fantôme à Crystal Cove ») de la nouvelle saison, Scooby-doo et ses amis font carrément une séance d’occultisme avec la planche de Ouija des satanistes. Et dans l’épisode 12 (« Le Chaos hurlant »), la Bête est carrément victimisée et défendue : « Les Monstres ne doivent pas être stigmatisés ! » (Ernesto Che Guevara) ; « Char Gar Gothakon, la Bête qui n’a pas de nom, a le droit de vivre parmi nous ! ». Dans ce même épisode, pour faire fuir les monstres, les héros se mettent même à jouer les exorcistes (mais sans Dieu, donc sans Jésus, donc les exorcistes profanes) : « On peut y arriver en psalmodiant une incantation » (Véra). Et le pire, c’est que les concepteurs de ce dessin animé vont dire après que les esprits n’existent pas et que tous les phénomènes paranormaux qu’ils illustrent ont une explication rationnelle, matérielle, humaine !
 

 

Clou du spectacle dans Scooby-Doo, c’est que la Bête finit par supplanter l’Humain. Déjà, à la fin de chaque épisode, les méchants démasqués (encore une histoire de masques COVID-19…) récriminent toujours la même accusation de Bête curieuse à l’équipe de détectives : « J’aurais réussi mon plan si je n’avais eu affaire à de sales petits fouineurs comme vooouuus! » Et je rappelle également que dans la nouvelle saison de Scooby-Doo, Sammy a quitté Véra pour un chien : Scooby-Doo ! Et ce délire zoophile et pro-Bête ne choque visiblement que Véra…
 

(L’Oeil maçonnique dans le triangle…)


 

4 – L’autisme : le nouveau dieu « génial » de la Bête (exemple avec la série maçonnique Astrid et Raphaëlle et Demain Nous Appartient

Timothée qui est le seul à voir sa soeur défunte Lola


 

Tant qu’on en est à parler des délires superstitieux et spiritualistes du cartésianisme anti-catholique, on trouve actuellement une parfaite illustration de la Nouvelle Religion mondiale énergétique avec la glorification du personnage de l’autiste, présenté par les bobos comme un nouveau Maître de Sagesse incompris mais aidant les êtres humains à s’extraire de la rationalité humaine basique et surtout de tout ce qui fait notre Humanité à savoir les émotions. Eh oui : comme les libertins ne maîtrisent plus leurs pulsions et souffrent désormais massivement d’hystérie paranoïaque (l’hystérie traduit une incapacité à gérer ses émotions), ils traînent en procès l’incarnation humaine sexuée et disent que les émotions c’est le maaaal. Le personnage hermétique de l’Autiste Asperger – que l’on retrouve dans pas mal de séries actuelles comme par exemple Astrid dans Astrid et Raphaëlle sur France 2 ou bien encore Timothée dans Demain Nous Appartient sur TF1 – serait l’incarnation humaine « réussie » (mais incomprise du « méchant Monde et de la méchante Humanité ») des algorithmes robotiques, l’Autre magnifique, la victoire de l’intelligence sur la sensation/l’émotion ! (je vous rappelle que l’Antéchrist veut remplacer l’Amour par l’Intelligence). Il a même des connexions mystérieuses avec l’Au-delà et les défunts ! Et voyez l’hypocrisie schizophrène des adeptes de la Nouvelle Religion mondiale : l’Autiste n’en reste pas moins pour eux un modèle de logique, d’obéissance et de refus du spirituel ! Je vous renvoie avec insistance au lien très fort entre handicap et Nouvelle Gouvernance mondiale. Leur autiste Asperger se comporte à la fois comme un robot et un animal à l’instinct infaillible, mais ce serait ça la vraie nature humaine !
 

Les gants blancs (maçonniques) d’Astrid tenant la Boîte à chiffrer d’Henri II


 

Pour la petite histoire, la série Astrid et Raphaëlle est un monument de Franc-Maçonnerie ! Je me contenterai de relever 3 symboles clés de ça. D’abord il y a l’insistance sur la confiance en soi (la « confiance en soi » et non en Jésus est la marotte du Gouvernement Mondial luciférien, c’est la soi-disant « Pierre Philosophale » de notre « Moi Intérieur »). Dans l’épisode 1 de la saison 1 (« Hantise »), à deux reprises il en est question : « C’est très important la confiance. Sans la confiance, pas de lien. » (William, le modérateur du groupe des personnes autistes) ; « Ton talent est là. Quelque part. La seule chose que tu as à faire, c’est le trouver. Il y a une seule personne en qui tu dois toujours avoir confiance : toi, Astrid. » (le papa d’Astrid s’adressant à sa fille; on voit ici que le talent, c’est l’orgueil appelé « confiance en soi »). En deuxième lieu, il y a le gnosticisme (l’idée maçonnique que le vrai trésor n’est pas matériel mais intellectuel, invisible, est le savoir, la connaissance, l’intelligence) : « Le trésor est du savoir. Ce n’est pas de l’or. Je trouve cela merveilleux. » (Astrid). Et en 3e lieu, on trouve la présence de l’alchimie (cette prétention hermétique et maçonnique à la création de l’Homme par lui-même, à la création de l’Amour, de l’Humanité, de la Divinité et de l’immortalité, par l’Homme, par ses talents et par le processus de transmutation du plomb en or) un peu dans tous les épisodes de la série, en particulier dans l’épisode 5 « L’Esprit de Famille ». De toute façon, quasiment tous les titres des épisodes de Astrid et Raphaëlle sont francs-maçons : « L’Homme qui n’existait pas », « Chaînon manquant », « La Nuit des morts vivants », « Chambre close », etc.
 

 

5 – L’Individu mondial commence à s’enchaîner

Cette période de confinement vise à nous enchaîner de plus en plus (au sens propre du mot « chaîne »), malgré ce qu’en disent les bobos qui la voient comme un merveilleux moment de déconnection et de retour à l’Essentiel (comprendre « La Nature »). L’idée, c’est de nous faire créer des sites, des blogs, et même de notre propre chaîne télé (Goldnadel TV, Polony TV, Zemmour TV…). En gros, une vie en mode « selfie » et « télé-travail ».
 

6 – Le Coronavirus au Pérou : l’occasion d’asseoir la transidentité et l’homosexualité

Au Pérou, pays où je suis allé pour parler d’homosexualité, le président Martin Vizcarra vient de prendre une mesure bien curieuse de déconfinement conditionnel qui en apparence a l’air de respecter et d’honorer la différence des sexes, mais qui en réalité la saborde et défend en filigrane la transidentité et l’homosexualité. En effet, il autorise à partir de la semaine prochaine les hommes à sortir faire les courses uniquement les lundis/mercredis/vendredis, et les femmes les mardis/jeudis/samedis (personne le dimanche), en spécifiant bien que les personnes trans devaient être respectées dans leur ressenti. Incroyable. Quand la petite bête cache la grosse.
 

7 – Soprano, Grand Maître vénérable :

(Oh ! La belle montagne maçonnique !)


 

J’ai découvert dernièrement (oui, je sais, j’ai du « retard ») l’album « Everest » de Soprano, la nouvelle caution « diversité raciale » après Omar Sy de notre société inclusive française. Et ça m’a horrifié. Les messages diffusés sont typiquement francs-maçons, même si le chanteur s’annonce comme un défenseur des valeurs traditionnelles, et même comme un ennemi de la Franc-Maçonnerie (comme son camarade Maître Gims dans son clip « Le Prix à payer »). En réalité, c’est un carriériste qui suit bien comme il faut Lucifer. D’ailleurs, dans sa chanson « Le diable ne s’habille plus en Prada », il flingue l’Humain en disant que ce dernier fait et est « pire que Lucifer » ; et tous les concepts qu’il déroule dans l’intro de son album « Everest » (la Force, les valeurs, la famille, la chance, la fierté, l’héroïsme, etc.) sont précisément tout le jargon humaniste intégral du Gouvernement Mondial.
 

8 – Pour finir sur une note d’Espérance…

On a de multiples occasions, en ce temps de confinement, de se laisser submerger par les menaces qui grondent ou par la morosité et les conflits que cache l’oisiveté ou la suractivité du confinement. Mais je voudrais vous dire que le confinement (et encore moins les médias) ne nous fait pas voir tout ce qui s’opère dans l’Invisible. Car ne croyez pas que certains membres de l’Église (les prêtres en particulier) ne bravent pas l’interdit du confinement ou soient des petits soldats passifs du Système. Déjà, rien qu’en Italie, 70 prêtres sont morts rien qu’en prêtant assistance concrète aux malades et à leurs familles. Et de mon côté, j’en vois qui vont distribuer des repas à des sans-logis, des personnes isolées, ainsi que des sacrements. Le mal fait beaucoup de bruit mais le Bien lui se trouve davantage dans la brise légère. Donc réjouissons des fruits non du confinement mais que produit et permet Jésus même à travers le confinement.
 
 

N.B. : Articles pour compléter la réflexion : article 1, article 2, article 3, article 4, article 5, article 6, article 7, article 8, article 9).

Alexandre Astier : Prophète ! (… de la Bête « Curiosité »)


 

Bienvenue à la Fête du Boboïsme qu’est le con-finement ! Les bobos (c.f. mes livres Les Bobos en Vérité et Homo-Bobo-Apo) – y compris catholiques – se cherchent en ces temps de panique et d’incertitude des Hommes providentiels auxquels se raccrocher (comme les morpions aux poils de la Bête). En ce moment en France, il y a bien sûr le Dr Didier Raoult (proposant une solution humaine) qui récolte un fort succès auprès des sphères bobos « alternatives ». Mais il y a aussi le Maître des bobos français, l’humoriste de Kaamelott (la série de Canal + qui ne m’a jamais fait rire) Alexandre Astier, au discours souvent « laconique », désabusé, aigri, cynique, condescendant, pince-sans-rire et résigné. Astier est le chouchou des bobos gauchistes (les droitards privilégient plutôt Jean Dujardin, Gaspard Proust, Pierre Desproges, Éric Zemmour, Fabrice Luchini). Il est considéré par les bobos comme un génie, comme un sage en même temps qu’un justicier et un sauveur. Une amie a posté cette vidéo de lui où il « philosophe ». Attention…
 
https://www.facebook.com/Huzy.J/videos/10222259765827206/
 

Vous pouvez retrouver le même extrait, en meilleure qualité, de 31’56 à 36’30 :
 

 

Et puis comme Astier a parlé de virus et de bactéries soi-disant « avant l’heure », c’est en plus un grand visionnaire ! Un grand prophète !
 

Personnellement, j’aimerais m’appesantir sur ce court extrait d’interview pour vous montrer combien les célébrités qui en ce moment dénoncent la Bête – mais sans l’Espérance catholique qui seule permettrait de la terrasser – la suivent et la soutiennent sans s’en rendre compte. Car vraiment, dans le discours d’Alexandre Astier, c’est un festival.
 

– La Bête de l’Apocalypse, comme je le signale ici, se caractérise entre autres par un Humanisme intégral qui se dégoûte lui-même à force d’avoir tout misé sur l’Homme et sur ses « droits ». La misanthropie humaniste transpire dans tous les mots de l’humoriste-philosophe. Il fait preuve de misanthropie (haine de l’Homme) sous prétexte de défendre la Nature et de lutter contre l’anthropocentrisme. En d’autres termes, Astier remet en question la primauté et la sacralité de Humains (en Jésus) sur les autres espèces du vivant.
 

– Astier insiste énormément sur le concept de curiosité : « On a des trucs très curieux » ; « Au-delà du level, y’a quand même la curiosité. Mais est-ce qu’on tombe sur des curieux ? » ; « On a des trucs très curieux. » ; « Je ne suis pas persuadé que la curiosité soit la première intelligence. » ; « On va exploser dans un torrent de curiosité. » ; « La curiosité est-ce que ce serait pas un symptôme ? » ; etc. J’avais déjà repéré depuis un certain temps que la Bête dans nos médias s’insérait dans nos coeurs et nos têtes par ce mot-là (par exemple lors du dernier concours de Miss France 2020 – des candidates se définissaient de manière très queerisante comme « curieuses » – ou dans des téléfilms tels que « La Bête curieuse » ; La curiosité est à Astier ce que la singularité est à Ray Kurzweil : un synonyme de la Bête). Mais là, c’est flagrant : « Si jamais nous on est curieux, est-ce du point de vue d’un tiers ce ne serait pas juste une maladie ? » Il est en train de décrire la Bête (le propre de la Bête c’est bien qu’elle est curieuse et pleine de curiosité, non ?) comme un élément étranger, monstrueux, qui s’additionne à notre Humanité sacrée au point de la contaminer/de fusionner avec elle, comme une excroissance cancéreuse logique et bien méritée venant illustrer/punir notre orgueil/consumérisme humain.
 

– Astier, dans cet extrait, traîne en procès l’intelligence humaine, sous prétexte de dénoncer les abus du gnosticisme ou de l’intellectualisme : « On a cette espèce de cerveau énorme. Et si tout ça était un défaut… » ; « Je ne suis même pas sûr que d’un point de vue planétaire l’intelligence soit une bonne chose en fait. » Plus que ça : il traîne en procès l’Humain : « On est le cancer, on est le virus de la Planète sur laquelle on est. »
 

– Il se met, comme tout vrai bobo (et finalement aussi comme cet « Autre » qu’est Lucifer : une Bête-outsider chimérique mi-homme mi-extraterrestre : « Je pense qu’un extraterrestre il se demanderait même qu’est-ce que les Humains foutent… »), à la place du spectateur ex-nihilo contemplatif, navré de la supposée « bêtise humaine » dont il s’extrait, et qui vient dire, en séparant les 2 camps d’« abrutis humains » qui s’étripent et qui n’ont pas son intelligence : « Eh les gars, c’est pas un peu fini c’te guéguerre absurde de celui qui a la plus longue ?? Et si on gagnait tous en humilité, et nous arrêtions de nous prendre pour les centres du Monde, et revenions à la Nature, à l’innocence des bêtes, à l’état sauvage… mais finalement bien moins sauvage et bien plus civilisé que notre humanité ? »
 

– Astier développe une vision très mécaniste (et donc franc-maçonne) de l’Humanité (mécanisme souvent retraduit dans le jargon des initiés par la notion de « Destin » et de « Sens de l’Histoire » : la quenouille, la rouerie de la montre ou du métier à tisser, la construction architecturale, l’alchimie, l’écriture d’un livre, etc. Ce n’est pas Macron, notre « Maître des Horloges » national, qui me désavouera là-dessus !) : « L’Histoire de cette Planète, c’est une horloge de 12 heures. » Ça me rappelle, dans l’idée, ce documentaire ultra bobo (et désenchanté) diffusé sur ARTE qui montre l’Humanité comme un soi-disant « accident », une poussière d’étoile et une insignifiance (limite une « erreur » !) dans l’Histoire du Monde. Or c’est faux, puisque Dieu a décidé d’habiter tout Homme (en Jésus) et non un arbre ou un animal ou le Cosmos, et c’est une volonté d’Amour ; pas un accident ni une erreur.
 

 

– La cosmovision d’Alexandre Astier obéit à l’héliocentrisme cosmique (culte solaire et du Cosmos) : l’acteur est d’ailleurs filmé dans la Salle Picard de l’Observatoire de Paris, entouré d’astrolabes, de mappemonde et de téléscopes. Ce n’est pas non plus un hasard qu’il porte une casquette avec « EXO » : l’exobiologie est une des « sciences » préférées des adeptes de la Nouvelle Religion mondiale. Ces derniers ne croient pas/plus que Dieu se soit fait homme en Jésus, mais au contraire qu’il existe d’autres formes de vie et de divinités dans le Cosmos. Ça, je l’ai entendu de mes propres oreilles dans des conférences menées par d’éminents exobiologistes !).
 

– Astier termine son discours homicide (donc anti-Humain) en nous ressortant tous les poncifs de la Nouvelle Gouvernance mondiale (l’unité – « On n’a pas d’Unité de l’espèce. » -, la boîte à outils maçonnique – « On ne va pas vivre très longtemps : on n’a plus les outils pour faire ça. ») et en signant la chronique d’une mort annoncée de l’Humanité en soutenant ensuite, par un lavage de mains pilatien au gel hydroalcoolique – qu’il ne fait que rester factuel car c’est l’Humanité toute seule qui s’est tirée une balle dans le pied : « On ne va pas vivre très longtemps ». Et l’Éternité humaine promise par Jésus, c’est quoi ?
 

– Bien évidemment, on s’en serait douté, après avoir flingué l’Humain et son intelligence au profit d’un culte naturaliste où la Bête est reine et « teeellement plus humaine, paradoxalement, que les Hommes », Astier conclut son prophétisme cartésien de malheur en jetant l’opprobre et la faute sur « les religions ». Ben voui… le bouc-émissaire pratique d’un Monde athée – ou plus déiste mais antithéiste – qui justement perd la boule parce qu’il ne croit plus en Dieu, et qui attribue ses conneries aux institutions religieuses qui lui auraient permis de ne pas les faire. « Le problème, c’est les religions. C’est de la barbarie complète. »
 
 
 

Je vais donc, chers amis, vous mettre sérieusement en garde contre cette inversion récurrente et antispéciste Hommes/animaux qu’on entend désormais chez énormément de faux prophètes d’aujourd’hui, acclamés pourtant par la foule (y compris catholique), et vous demande de vous tenir en alerte sur le langage de la Bête décrite par l’Apocalypse. Formez-vous, lisez le chapitre II de mon livre Homo-Bobo-Apo. Sinon, la Bête va vous bouffer tout crus, et en plus, avec votre inconscient consentement ! Alors au travail !
 

Les 3 principales manières de réagir des catholiques connectés en temps de confinement

Mettez les « catholiques » – et en particulier leurs leaders d’opinion – en quarantaine. Et vous verrez leur véritable visage ! Également leurs meilleurs… mais surtout leurs pires travers. Comme grossis à la loupe « Corona ». En ce moment, les langues commencent à se délier. Les masques tombent. Et pourtant, le confinement ne crée rien : il ne fait qu’exacerber ce qui existait déjà, fait juste ressortir les traits de caractère mais de manière décuplée. Parfois même, la machine s’emballe, comme la montre folle d’Alice. Mais comme ces catholiques ont l’intelligence de la Foi, leur peur ne prend pas la forme démesurée de beaucoup de réactions irrationnelles qu’on observe habituellement chez les personnes internées athées : elle se dilue en tempérance bobo (bourgeoise-bohème) beaucoup plus subtile et fascinante à regarder. Si vous préférez, c’est une forme d’apostasie massive mais qui a lâché sa forme hystérique pour prendre une forme de piété zen, faussement calme, ou mollement révoltée.
 

Je vous avais dit que la crise sanitaire que nous vivons actuellement était le « Festival du boboïsme » (c.f. je vous renvoie en complément à mes autres articles : article 1, article 2, article 3, article 4, article 5, article 6, article 7, article 8, article 9). Mais ça marche aussi – et peut-être encore mieux – pour les « catholiques ». Et pour le coup, si on tente de faire une vue d’ensemble, on est vite consterné par leur absence de hauteur, de réflexion ou leur pharisaïsme de grenouille de bénitier. Pas un pour proposer une parole de Vérité. Pas un pour relever le niveau et proférer des paroles un peu prophétiques et toniques. Voici donc les 3 visages – volontairement grossiers – du catholicisme en temps de « guerre » :
 

1 – Les bobos cathos gauchistes progressistes : LE CONFINEMENT CONTE-DE-FÉE DE LA-BONNE-DU-CURÉ-AU-BOIS-DORMANT


 

Parmi les cathos confinés, on trouve d’abord les bobos cathos gauchistes. Autrement dit les progressistes. Genre Jean-Pierre Denis (le directeur de la revue La Vie). Étonnamment, ces soixante-huitards attardés s’amusent du confinement. Pour eux, c’est surréaliste comme un conte de fée. Limite ils se réjouissent de ce qui est en train de se passer mondialement… même s’ils ne peuvent pas le dire ouvertement pour ne pas passer pour des salauds, des criminels, des indifférents ou des inconséquents. Comme tous bobos qui se respectent, ils rêvent intérieurement de révolution humaine et surtout environnementale (le « Vivant »), que ça pète d’un coup et que ça nettoie tout le désordre qu’ils observent dans le Monde (et qu’on en finisse !). Comme un bon orage. Enfin un retour à l’Essentiel (« Essentiel » à traduire, pour eux, comme « la Nature ») !
 

 

Alors bien sûr, ils n’auront pas l’ironie déplacée et l’irrévérence des journalistes anticléricaux du Parisien par exemple (Note à l’adresse de ces derniers : ce n’est pas l’Église qui pardonne les péchés mais uniquement Jésus ; les prêtres ne font que distribuer le pardon de Dieu). Ils n’auront pas davantage le confinement festif (c.f. le groupe Facebook « Les 10 minutes du Peuple : Le Confinement c’est la vie »… et allez, on danse sur Corona : this is the rythm of the night !) ni la panique haineuse des bobos athées (« Mais restez donc chez vous, bordel !!! » « Les parisiens insouciants, tous des coooons !!! »). Mais ça les démange.
 

Selon eux, le virus serait une bénédiction, un antidote, la Bête finalement « gentille »


 

Quand je dis que les bobos cathos gauchistes s’amusent du confinement, c’est qu’ils essaient de masquer leur peur de petits-bourgeois par une décontraction travaillée (« voir le bon côté des choses », « détendre l’atmosphère », « apporter de la paix intérieure »), par une solidarité d’apparat (ils vont s’appliquer à applaudir le personnel soignant à 20h tous les soirs à leur balcon avec « la France entière », allumer une bougie à leur fenêtre pour les grandes fêtes chrétiennes et « pour dire que la vie de l’Église continue », suivre scolairement les petits rituels de la société civile en les vivant comme des communions quasi christiques, etc.), par une désinvolture « cool » et vaguement spiritualisée (j’ai repris la méditation… euh, pardon, la prière), quitte à verser parfois dans la blagounette folkloriquement « catholique » et inconsciemment beauf de ceux qui s’écartent de l’Église en croyant quand même « parler catho » (À ce propos, les jeux de mots « catholiques » de Jean-Pierre Denis sont des modèles du genre).
 

 

Mais néanmoins, on ne les verra comme par hasard jamais prier, ni proposer une prière ni poster une pensée pieuse ni lire une lecture de vie de saints. Car il ne faut quand même pas trop leur en demander…
 

Au fond, on les surprend en pleine dérive naturaliste, créationniste et humaniste intégrale – dérive qu’ils prennent pour le vrai catholicisme alors qu’en réalité il s’agit de la Nouvelle Religion mondiale (celle qui prend la création pour le Créateur, ou bien l’Humain pour Dieu).
 

2 – Les bobos cathos de droite pondérée : LE CONFINEMENT RETRAITE DE CARÊME POUR LE BIEN COMMUN

Deuxième catégorie de réactions de catholiques en temps de confinement : celles des bobos cathos de droite pondérée. Les François-Xavier Bellamy, les Erwan Le Morhedec (alias « Koz Toujours »). Tous les fils-à-papa Paray-le-Monial… mais barbus, attention ! (parce qu’on peut être catho et cool, si si). En ce moment, ces bobos cathos de droite modérée montrent bien à tout le monde leur sens civique. Ils font comme Koz Toujours – le bloggeur « catholique » – qui a l’indécrottable syndrome du « gendre parfait » ou de l’« élève exemplaire de la classe », du modèle de l’Obéissance (un peu catholique mais surtout très citoyenne !). L’archétype de la flipette hétérosexuelle, pourtant obsédé par l’idée de montrer qu’en toute circonstance (même grave) il calme le jeu, il maîtrise la situation et la vit avec flegme et philosophie, dans la pudeur-humilité-calme-Foi-Espérance-prière. Et bien évidemment, Koz Toujours, en bon premier de la classe, en bon petit mouton du Système (civil et/ou cléricaliste), change sa photo de profil en y rajoutant (ironiquement, parce que le bobo se moque de sa prétention d’héroïsme raté : c.f. le code « Super-Zéro » de mon livre Les Bobos en Vérité ainsi que mon livre Homo-Bobo-Apo) l’auréole des confinés-sauveurs-de-vie. C’est touchant…
 

 

Vous remarquerez, si ce n’est déjà fait, que les « posts » publics des bobos cathos de droite pondérée n’apportent que très peu d’éléments de réflexion et d’analyse substantiels (alors que pourtant, en ces temps d’incertitude et d’angoisse, beaucoup de catholiques auraient bien besoin de réponses et de clés de lecture !). C’est toujours des constats vaseux et paraphrastiques que même des personnes non-croyantes auraient pu tirer de la conjecture actuelle : « Il se passe quelque chose… » « On vit un tournant. » « Un monde change. » « Il y aura un avant et un après. » « C’est un bouleversement et une opportunité à saisir pour un grand mouvement de conscience. » (Tugdual Derville sors de ce corps !!), etc. Les bobos cathos de droite pondérée essaient de « voir le bon côté des choses et de la situation », en se forçant (comme dans Aleteia ou Famille Chrétienne) à gommer tout dramatisme/alarmisme (alors qu’objectivement – et je ne parle même pas ici de la situation dans les hôpitaux – la situation mondiale est dramatique et alarmante) tout en sauvegardant quand même un petit semblant de gravité de circonstance, essaient d’apporter à l’exercice de confinement et de privation des sacrements un sous-texte spirituel, saint, une plus-value même quasi sacramentelle (« Ce confinement, c’est notre traversée du désert. Vivons-le comme une avancée vers Pâques. »). Dans quelques jours, ma main à couper qu’ils vont écrire des articles nullissimes du genre « Les bons côtés du confinement » « Les 7 trésors que le confinement m’a appris sur Dieu et sur mon prochain », « Coronavirus : Ma retraite de Carême inattendue ». Et là encore, on n’apprendra rien de rien.
 

 

Petite parenthèse. Dans la catégorie des bobos cathos de droite pondérée, on en trouve une grande concentration chez les prêtres (genre Padreblog) : ceux qui ont trouvé dans le confinement un moyen de se recycler et d’être autant occupés qu’avant la crise (la messe en « visio conférence », les topos catéchétiques en guise de substitution des sacrements, l’évangélisation et la présence à distance, etc.). « La crise, moi, connais pas ! » Ma petite entrepriiise… En réalité, ils ne font que passer d’une suractivité à une autre. Pas étonnant que pour eux, le moment que nous vivons n’est « pas si grave » mais juste « transitionnel ». C’est uniquement les supports et les formes qui changent ! Et quand on les interroge par téléphone sur ce qu’ils pensent de la crise, qu’on leur demande un regard un peu analytique, un peu grave, et même surnaturel/eschatologique/prophétique sur les événements, ces prêtres bobos jouent l’optimisme (« C’est pas grave ! Keep cool and be priest ! Pas la peine de voir de la Fin du Monde partout ! »). Bien sûr ils pleurent un peu les morts et les familles en souffrance et la détresse des paroissiens coupés de leur vie sacramentelle d’avant (… histoire de ne pas passer pour des cons et des indifférents). Mais très vite, ils affichent une désinvolture bon ton (donc top bobo), un dédramatisme rigolard (En gros, sur le plateau de jeu, ils sautent direct à la case « Ciel » ou « Résurrection » ou « Paix » ou « Joie », en zappant le passage obligé par la case « tribulations », « inquiétude », « Croix », « Passion », « Fins dernières », … « prison »), puis font passer leur « positive attitude » (due en réalité à leur angoisse mal gérée, à leur déconnection croissante du Monde visible et surtout invisible) pour de l’Espérance chrétienne. Au fond, ils ne semblent pas avoir pris la mesure de ce qui se passe. Ni que ce confinement est le marche pied des persécutions anti-catholiques. Ils restent dans leur bulle. Sous prétexte de se tenir éloignés de BFM TV, de rester dans la paix et l’Espérance chrétienne, ils sont quand même largués : ils ne sont plus habitués à décrire la réalité qui les entoure ni à la penser, et encore moins à lui donner une lecture apocalyptique. Ce confinement n’est pour eux qu’un changement formel d’une destinée mondiale cyclique et à peine ponctuée par l’arrivée finale du Christ. Ils sont devenus sans s’en rendre compte des moines bouddhistes en soutane et col romain.
 

Bref, en résumé, on surprend les bobos cathos anars de droite pondérée en pleine dérive optimiste et relativiste – dérive qu’ils prennent pour le catholicisme alors qu’en réalité il s’agit de la Nouvelle Religion mondiale (celle qui supplante la charité, la solidarité et les bonnes actions à la Vérité surnaturelle et spirituelle, celle qui supplante l’espoir à l’Espérance et à l’horizon résurrectionnel, celle qui enlève à la Bonne Nouvelle toute sa part de gravité, de souffrance et de violence).
 

3 – Les bobos cathos anars d’extrême droite : LE CONFINEMENT RÉVOLUTION FRANÇAISE

Enfin, troisième et dernière catégorie des bobos cathos en temps de confinement : les bobos cathos anars d’extrême droite. Les râleurs cachés. Depuis le début de la quarantaine obligatoire, des vieux relents d’agressivité passéiste et monarco-nostalgique (« À bas les Jacobins ! Coupez-la tête aux Islamogauchistes !! ») ressortent discrètement chez eux. C’est risible. Et dans pas longtemps, ça ne saurait tarder, on va les entendre parler de la prophétie (pourtant à prendre au sérieux) du Grand Monarque.
 

 

Mais étonnamment, alors qu’on les aurait attendus sur ce terrain-là, c’est de leur part silence-radio pour l’instant sur les théories du complot et sur la remise en cause du confinement. Ils observent. Comme de parfaits bobos, ils feignent la tempérance quand « tout le monde s’emballerait ». Leur goût bourgeois du paraître et leur souci de ne pas passer pour des beaufs hystériques les obligent à observer une forme de retenue. Ils préfèrent laisser la populace s’exciter et psychoter sur les réseaux. C’est pourquoi les seuls leaders d’opinion qu’on a entendus dévoiler les dessous du confinement et proposer une lecture critique de ce dernier, c’est jusqu’à présent uniquement les bobos cathos d’extrême gauche typés « Gilets jaunes » (c.f. la fameuse vidéo du Corona comme un virus programmé par l’Institut Pasteur ; ou bien Radio Québec et autres décrypteurs marginaux hurlant à l’établissement déguisé du « N.O.M. » – le Nouvel Ordre Mondial – la plupart du temps sans finesse).
 

 

Mais leurs jumeaux d’extrême droite rongent leur frein. Ils auraient bien envie, comme leurs amis bobos anars survivalistes et collapsologues gauchistes, de taper du poing sur la table, d’hurler au Monde que « LE VRAI VIRUS C’EST L’ISLAM ET l’IMMIGRATIOON !!! ». Ils aimeraient bien que la « Grande France Catholique » qu’ils idéalisent sorte enfin de son sommeil de « Nation molle » pour (re)devenir une Nation forte et enracinée dans la Tradition (de chrétienté) ! Et quitte à ce qu’il y ait un confinement, ils rêveraient que celui-ci se durcisse, soit un Vrai Confinement de pays totalitaire (s’il le faut, communiste comme la Chine !), avec sanctions impitoyables, fermeture des frontières, éradication de l’Islam, expulsion des étrangers, armée dans les rues, couvre-feu strict, Intelligence Artificielle et tri/détection de population, etc. Mais comme ils sont bobos, ils se la ferment pour le moment… en reportant leur explosion de haine, de colère et de ressentiments vengeurs à plus tard. Pour l’instant, ils font profil bas, préfèrent ruminer silencieusement pendant leur confinement leur amertume de « se faire avoir mais sans savoir exactement dans quelle mesure », ou pour sombrer dans un passéisme monarchiste pré-Révolution Française discret (Tiens, si on parlait d’homosexualité… ? huhuhu).
 

Après avoir été bien homophobes dans leur numéro sur la « Terreur LGBT », le journal L’Incorrect se rachète maintenant une gay friendly attitude en applaudissant les « z’homos monarchistes »… Pathétique.


 

En conclusion, on surprend les bobos cathos anars d’extrême droite en pleine dérive soit millénariste, alarmiste et totalitaire (ils travaillent à l’instauration d’une civilisation semi-dictatoriale imposant un plan de survie et d’épuration drastique), soit ritualiste ou sacramentaliste (Jamais sans ma messe !!) – dérive qu’ils amalgament avec le catholicisme alors qu’en réalité il s’agit de la Nouvelle Religion mondiale (celle qui prend le sacrement pour un objet, ou bien le Christ pour un fétiche et une règne/civilisation terrestre, ou celle qui impose la Vérité, la Réalité et la violence, à la place de l’Amour-Charité). Bizarrement, eux non plus, on ne les entend pas beaucoup prier ni citer le Pape François (qu’ils honnissent)…
 

AU FINAL, TOUS LES MÊMES…

Au final, les bobos cathos sont tous les mêmes. D’ailleurs, même s’ils croient s’opposer entre eux et se différencier au niveau des idées et de la forme, ils postent exactement les mêmes choses. Regardez :
 


 

Et puis surtout, en regardant les 3 grandes familles que j’ai relevées (et qui ne comprennent évidemment pas tous les catholiques, heureusement !), on voit qu’on est au degré zéro de la réflexion. Que très peu se risquent à une lecture géopolitique des événements. Et qu’aucun ne se mouille pour proposer une lecture spirituelle, eschatologique et résurrectionnelle. Pire que ça, ils font le jeu de la Bête. La preuve avec ce « post » Facebook de Koz Toujours, qui a lui seul, et à son insu, est accidentellement apocalyptique, car il annonce que la plupart des catholiques vont accepter passivement la Bête et sa Marque. La Bête, c’est bien celle qui promeut un perpétuel et banal « changement » (Le changement c’est maintenant !), qui promeut le Bien commun (notion typiquement antéchristique… quand bien même elle figure dans la Doctrine Sociale de l’Église), qui promeut un optimisme (Ça ira mieux demain ! Et on va attendre que ça passe…) occultant la radicalité du Jugement Dernier et la finitude définitive du mal. Et la Bête, c’est bien évidemment aussi celle qui appose sa marque.
 

 

On est mal barrés, avec une équipe pareille… Sachant qu’on peut tous, tour à tour, rentrer dans une de ces 3 familles (réactionnelles et réactionnaires).