L’avion dans l’Église ou l’Église dans l’avion : une inquiétante confusion des espaces célestes… (Ce matin, messe de confirmations covidée en présence de Mgr Rougé)


 

Ce matin, je me trouvais à la messe de confirmation de 34 confirmands du diocèse des Hauts de Seine, qui se tenait à l’église de l’Immaculée Conception de Boulogne. J’étais parrain de confirmation de Jeanika. Cette célébration était présidée par celui qu’on pourrait appeler l’ « Emmanuel Macron épiscopal » : Mgr Matthieu Rougé. Même si l’Esprit Saint est descendu (et c’est forcément beau, émouvant, et tout ce que je vais dire n’enlève rien à la grandeur de l’effusion reçue), il y 3 choses qui m’ont sidéré lors de cette célébration très plate et trop aseptisée pour une messe de confirmation.
 

C’est d’une part que j’avais l’impression d’être dans un avion plus que dans une église : les équipes de préparation étaient aux petits soins avec nous, elles ont fait plusieurs passages pour nous expliquer les consignes de sécurité anti-COVID, elles avaient leur badge et nous prêtaient une assistance quasi individuelle et clinique, il y en a même une – une Noire qui faisait très hôtesse de l’air – qui nous a indiqué où se trouvaient les toilettes. Il ne manquait plus que la ritournelle des masques de ventilation en cas de dépressurisation de l’appareil et l’indication des issues de secours avec les gestes-à-la-con des stewards, et on y était (… dans l’avion !). D’ailleurs, pour une église qui s’appelle l’Immaculée Conception, la Vierge y occupe une place tout à fait dérisoire (il y a juste une simple statue de Marie dans le fond de l’église, qu’on remarque à peine). Vive les églises COVID-19…
 

D’autre part, l’autre chose qui m’a scié les pattes, c’est la nullité de l’homélie de l’évêque franc-maçon Matthieu Rougé. Elle a duré 5 minutes à tout casser. J’ai essayé de prendre des notes, mais il y avait tellement rien à gratter que j’ai laissé tombé. Moi, j’avais jadis le souvenir d’homélies de messes de confirmations plus longues qu’à l’habitude, puisque les évêques, en général, prenaient même le temps de caser quelques citations de lettres de confirmands qui les ont touchés pour illustrer leurs propos. Là, que dalle ! Pas une phrase profonde ! Pas une anecdote qui resterait en tête ! RIEN ! J’ai même fait un petit sondage à la fin de la messe auprès de certaines personnes pour savoir s’il y avait telle ou telle idée qui les aurait marqués dans l’homélie : c’était le désert de Gobi. Le gars, pendant son « speach » (ce n’était pas une homélie), il n’avait même pas de papier, a fait quelques pas avec son micro sans fil genre one-man-show improvisé et détendu (bobo, quoi) ou stand-up macroniste publicitaire, avec un enthousiasme trop travaillé pour être naturel. Et pendant la consécration, Mgr Rougé a pris un ton compassé et dramaturgique (à la Hollande) que je trouve absolument détestable et faussement introspectif. Chez moi, en tout cas, ça ne prend pas du tout. Connaissant les ambitions carriériste de cet « évêque des politiques », je ne suis pas non plus tombé de ma chaise face à la vacuité de son cinéma.
 

En revanche, la dernière chose qui m’a scié et beaucoup plus démoralisé, c’est l’anesthésie générale de l’assistance, l’atrophie des cerveaux face à cette baisse qualitative objective. Je n’ai vu personne mécontent de l’arnaque à laquelle on venait d’assister. Personne ne semblait choqué ni insatisfait. Tout le monde, à la fin, se forçait même à dire que ça « avait été une belle messe ». J’étais dans l’incapacité d’acquiescer. Je me suis demandé en moi-même : « Est-ce que c’est moi qui ai un coeur noir, trop critique et biaisé sur Mgr Matthieu Rougé, qui m’empêche de rentrer dans la joie et l’émerveillement simple de l’événement ? Est-ce moi qui ai un problème et qui ne sais pas voir le positif, ou qui deviens anticlérical, amer et haineux ? » Pourtant, je n’ai aucune haine contre les prêtres, et pas même contre Mgr Rougé (Ce n’est que bien tard que je l’ai reconnu, d’ailleurs). C’est contre sa comédie (de l’enthousiasme ou de la piété intérieure) que je ressens un écoeurement. Mais pourtant, je n’ai pas rêvé : on n’a pas eu d’homélie ; les gens avaient l’air triste (et pas seulement à cause du masque) ; même le chant d’envoi (de l’Emmanuel) « Je veux chanter ton amour Seigneur », censé être pêchu, était complètement éteint, plombé et avait perdu son allure de fête.
 

En fait, je ne suis non seulement inquiet de la mollesse croissante que j’observe dans l’Église (a fortiori lors d’événements ecclésiaux exceptionnels tels que les messes de confirmation d’adultes) mais inquiet de l’absence totale de prise de conscience et de dénonciation de cette mollesse flagrante.

Ma visite du Grand Orient (Franc-Maçonnerie) hier aux Journées du Patrimoine : j’ai été le serphide officiel de Thierry Cuzin !

Je reviens de ma traditionnelle visite annuelle, pour les Journées du Patrimoine, au Grand Orient de France, la loge franc-maçonne la plus importante de Paris. Je me suis à nouveau régalé tellement les guides – pourtant très érudits – s’empêtrent dans leurs propres incohérences voire mensonges. Je vais essayer de les lister dans cet article. Car ce sont quand même les têtes pensantes de nos dirigeants ripoublicains ^^. En tout cas, j’en apprends toujours (et j’adore, quand je suis là-bas, jouer mon abruti, tout en foutant à un moment donné les pieds dans le plat en leur posant LA question qui fâche et sur laquelle ils bottent systématiquement en touche : les égrégores!)

Alors pour cette visite du 20 septembre 2020, j’ai eu la chance de faire partie du groupe tenu par Thierry Cuzin, chargé des publics au GOF (c’est un peu le « monsieur relations presse »), une pointure de la Franc-Maçonnerie. Et comme il a demandé à l’un des visiteurs d’être en queue de cortège pour le fermer et de veiller à ce que le groupe reste uni, il m’a désigné, avec mon accord, « serphide » (je crois que c’est un terme apicole). J’étais donc le serphide du groupe ! haha.

Les nouvelles infos :

Tout d’abord, en vrac, voici quelques remarques ou nouveautés que j’ai entendues sur la Franc-Maçonnerie (Toujours apprenti !^^) :

– Les francs-maçons ne sont pas contre la Foi ou contre la religion mais contre la primauté de celles-ci : « La foi ne doit jamais l’emporter sur la loi. » a déclaré Thierry Cuzin. Ils vouent un culte au légalisme, et prennent au pied de la lettre le « Rendons à César ce qui est à César, à Dieu ce qui est à Dieu » du Christ.

– Le site Cadet du Grand Orient s’arrange pour que les téléphones portables, où qu’on se trouve, n’aient aucun réseau. Ceux qui y rentrent se trouvent comme dans une étuve hermétique, avec aucun contact possible avec l’extérieur (chose qui ne risque pas d’arriver dans un lieu de culte catholique !).

– Les francs-maçons, contrairement à l’idée reçue, sont particulièrement déistes. J’ai appris que dans les obédiences régulières – les plus nombreuses par rapport aux obédiences libérales adogmatiques -, il est obligatoire pour les candidats de croire en Dieu et de le déclarer (et par « Dieu », ils n’entendent bien sûr pas « Jésus », mais juste un « principe énergétique méta-humain ou supra-humain, donc qui ne relève pas de l’Humain » : je cite Cuzin). Ils sont aussi tenus, en plus de ça, à croire en l’immortalité de l’Homme (concept qui s’oppose à l’éternité de l’Homme, puisque l’éternité induit la mort puis la résurrection de Dieu en personne : nous, catholiques, ne croyons pas en un Dieu immortel – vu que Jésus a accepté de mourir comme un Homme – mais en un Dieu éternel : c’est toute la différence !). C’est la raison pour laquelle Thierry Cuzin a mis un point d’honneur à expliquer que les francs-maçons « ne sont pas anti-religieux ». Et c’est vrai : ils sont juste contre la supériorité universelle de la religion catholique.

– L’axiome principal de la Franc-Maçonnerie, qui est celui de dire que « nous sommes tous et toujours apprentis » (c.f. la photo), même s’il se veut égalitaire et humble, est infantilisant et nous maintient finalement tous au statut d’élèves soumis et ignorants (… alors que dans la religion catholique, Dieu nous fait/fera la grâce de le dépasser, de faire des choses plus grandes que Lui, de connaître tout ce que Lui connaît. Nous ne sommes pas des perpétuels ignorants. Il nous fait prendre part à son Mystère. Il ne fait pas mystère de son Mystère, ne le garde pas jalousement. « Tout ce qui est à moi est à vous » nous a-t-Il dit.).

– Thierry Cuzin a souligné que les initiés francs-maçons ont « la transmission chevillée au corps » (ça, c’est une notion très macronniste, mais également très luciférienne : il faut apporter la lumière du savoir aux autres). Ils sont aussi très branchés « Dignité » (le mot qui ne veut rien dire… ou plutôt qu’on peut accoler à tout pour justifier n’importe quoi, comme par exemple l’euthanasie, transformé en « droit à mourir dans la dignité »).

– J’ai été étonné de voir l’attitude intransigeante et parfois agressive de Thierry Cuzin qui, derrière un relativisme de façade apparemment ouvert à tout (car le culte maçonnique pour le symbolisme à la fois accueille en principe toute interprétation… et bannit toute interprétation trop universaliste et unitaire), décrétait que nous avions « tort ou raison », « tout faux ». Il lui arrivait de s’énerver dès que l’un des visiteurs le remettait en question ou exprimait un désaccord ou n’avait pas SA bonne réponse à lui. Les francs-maçons sont très OUVERTS… mais attention : qu’avec les gens qui pensent comme eux et qui pensent « bien ». D’ailleurs, Cuzin nous a appris qu’au GOF, il y avait 3000 admissions par an à peu près, mais que l’un des critères de refus de candidature (appelé « ajournement »), c’était l’appartenance au FN (ou RN). Bravo l’ouverture…

– J’ai été étonné de voir que les francs-maçons s’interdisent de parler du CŒUR (Vous vous souvenez que je vous avais dit qu’ils veulent remplacer le cœur de chair de l’être humain en cœur de pierre : la Pierre philosophale aurique). Lorsque Thierry Cuzin a employé une expression où il était quasiment obligé de dire le mot « cœur », il s’est repris et l’a remplacé in extremis par le mot « conviction » : « Dans le secret de votre… conviction ». Il a filé ensuite la métaphore en enjoignant à « se forger une conviction » (Il n’a pas dit « valeur » – le concept très bobo en vogue – mais ça ne m’aurait pas étonné !) Bref, les francs-maçons remplacent le cœur par la conviction. En d’autres termes, ils ont quitté l’Amour pour lui préférer la volonté personnelle.

Si vous voyez dans les temples maçonniques les lettres J et B sur les deux colonnes d’airain de l’entrée du Temple de Salomon, ça renvoie à Jakin et à Boaz (dans le premier livre des Rois, de la Bible).

– Thierry Cuzin nous a sorti de manière quasi automatique un poncif de la pensée manichéenne : « L’intelligence surgit du contradictoire. » C’est très luciférien, en fait, d’ériger la contradiction ou le paradoxe en dieu, en critère de vérité absolue.

– J’ai appris que les Templiers avaient disparu officiellement en 1314. Mais qu’en revanche, ils inspirent fortement la Franc-Maçonnerie moderne depuis 1720, et que les obédiences actuelles s’inspirent beaucoup de la chevalerie des Templiers, en sont les résurgences. Par ailleurs, il a distingué (de manière furibonde) les francs-maçons des Illuminati, en disant que ces derniers n’avaient rien à voir, qu’ils étaient une société initiatique opposée aux francs-maçons, qui a disparu en 1785, et qui défendait un « symbolisme universel ». Personnellement, j’ai été peu convaincu par cette distinction : d’une part parce que les obédiences maçonniques ont pour particularité de s’opposer entre elles, d’autre part parce que les francs-maçons vouent aussi un culte à la lumière luciférienne, même si ensuite ils rejettent toute prétention à l’universalité et au prosélitisme puisqu’ils défendent un individualisme universel.

– J’ai appris que le compas ne sert pas à faire des cercles : son usage, c’est surtout de reporter des mesures. Donc en gros, c’est de faire de la copie conforme, de la reproduction.

– J’ai appris qu’à Boboland (Lyon), il y avait actuellement 25 temples maçonniques. Ce qui n’est pas une petite moyenne. Bordeaux et Lille, d’autres Boboland français, sont aussi bien lotis.

– J’ai visité dans le Musée du Grand Orient l’expo photographique éphémère de Marie Vidal intitulée Pierre et Lumière. Ça c’est vrai que c’est pas du tout illuminati… Je rappelle à ce propos que l’un des champs lexicaux les plus caractéristiques de la FM est celui de la lumière (mais la lumière physique, énergétique : or, soleil, électricité), et celui de la pierre (L’idée, c’est que l’Homme se construirait lui-même par sa propre quête de connaissance).

– Dans mon groupe de visiteurs, il y avait manifestement deux jeunes hommes super gays (en couple?). Je vous renvoie à mon article sur les liens entre Franc-Maçonnerie et homosexualité.

Les 2 plus gros bobards de cette année :

Enfin, question mensonges éhontément proférés pendant cette visite, et qui sont aussi énormes que l’année où ils m’avaient sorti en gloussant que « la Franc-Maçonnerie n’avait aucune espèce de liens de proximité avec la sphère politique » (… alors que dans les couloirs il y avait des affiches qui annonçaient la venue de la ministre Marlène Schiappa à une tenue blanche privée ! LOL), les deux meilleurs que j’ai entendus cette année, c’était le bobard sur les égrégores et l’autre sur le circuit des temples.

 

Alors concernant les égrégores, qui ont lieu à travers la fameuse Chaîne d’Union mise en scène à chaque réunion de la loge (les membres associent leurs intelligences pour vivre, main dans la main, en cercle, une expérience électrique de décorporation collective, en fait : Thierry Cuzin a parlé textuellement d’un « moment d’élévation vers un idéal commun ». C’est une expérience luciférienne, au sens lumineux, énergétique et angélique du terme), j’ai, comme à mon habitude, mis le sujet sur le tapis. Parce que je sais que les initiés sont très mal à l’aise pour en parler, puisque c’est un peu le centre de leur « secret maçonnique » tacite bien gardé, de leur pratique magique méconnue du grand public et qu’ils ne veulent pas dévoiler… et on comprend pourquoi : elle est luciférienne (même si eux ne croient pas en l’existence du diable). Face à ma question, Thierry Cuzin s’est montré au départ imperturbable (les années précédentes, j’avais eu droit à des réactions de guides plus médusées et déconcertées). Notre guide s’est juste gaussé face au possible amalgame entre égrégore et occultisme, en assurant bien sûr que « les égrégores n’avaient absolument rien à voir avec une pratique occulte ». Il m’a juste renvoyé la question : « Alors qu’est-ce que c’est, selon vous, un égrégore ? ». Et quand il a vu que je répondais bien (« C’est la somme des intelligences de l’ensemble d’un groupe réuni. » ai-je récité comme le meilleur élève de la classe), il a donné sa propre définition puis est passé à un autre thème. Il pensait en avoir fini avec moi, mais j’ai remis le couvert lorsque nous étions dans une autre salle, en lui demandant : « Excusez-moi… Je reviens sur l’égrégore. Vous nous avez dit que c’était un moment d’élévation énergétique vers un idéal. Mais est-ce que vous pouvez nous décrire vos propres sensations lors d’un égrégore ? Et qu’est-ce qui est vécu par le groupe ? ». Là, ce fut une fin de non-recevoir. Il a refusé catégoriquement de me répondre, en avançant (de manière contrariée et sèche) que c’était de l’ordre de l’intime, que « c’était son jardin secret » et que pour le coup, même si la Franc-Maçonnerie est basée sur la franchise, là, bizarrement, il s’annonçait fièrement comme « un ennemi de la transparence ». En fait, chez les francs-maçons, c’est la franchise ou la transparence quand ça les arrange ! Sinon, qu’ils le veuillent ou non, ils passent leur temps à cacher des choses… en particulier en ce qui concerne les égrégores et leurs activités paranormales. Donc même s’ils jurent leurs grands dieux que les égrégores ne sont pas de l’occultisme, ils les occultent tellement qu’ils les désignent à leur insu comme de l’occultisme ! (Au passage, vous ne verrez jamais aucun prêtre catholique ni aucun fidèle jouer le mystère ou avancé l’argument du « jardin secret » ou de « l’intimité » quand vous l’interrogez sur la prière ou sur les sacrements : rien n’est caché dans la religion catholique, contrairement à la Franc-Maçonnerie, où le secret et le mensonge occupent une place centrale… parce que derrière, finalement, Satan est à l’œuvre).

Pour le second mensonge gros comme une maison que j’ai entendu d’hier, là, Thierry Cuzin m’a vraiment pris pour le premier des cons. Ça fait au moins la 5e fois que je viens faire une visite guidée au Grand Orient, et on nous fait voir exactement les mêmes temples (on en voit 4 ou 5 grand max). Quand j’ai demandé – et c’était la dernière question de la visite – pourquoi on faisait toujours le même circuit et pourquoi, vu qu’il y a 21 temples en tout sur le site Cadet, ils ne variaient pas les plaisirs en nous montrant les 17 autres salles (21 temples : il y a quand même l’embarras du choix), Thierry Cuzin a nié en bloc : « Nan nan. Ce ne sont pas toujours les mêmes temples ! » ; « À chaque fois on en montre des différents. ». Hmmm… Tu me prends pour un con ou tu me prends pour un con ?

 

Voilà donc, pêle-mêle, les quelques observations que j’ai pu faire lors de cette Journée du Patrimoine.

La Fête des Voisins dans mon immeuble

Incroyable ! La Fête des Voisins, c’est vraiment un événement à ne pas louper. Pour la première fois, elle a été organisée dans mon immeuble de la rue Buffon, dans le 5e. Et je ne m’attendais pas à tomber non seulement sur plein de gens sympathiques mais en plus sur une pléiade d’artistes : la fameuse dessinatrice de street-art « Miss-Tic » ; un couple spécialisé dans les voix-off (pour Netflix et d’autres séries et films : « How I Met Your Mother », c’est eux !), le comédien Philippe Mercier et sa femme, l’arrangeur Michel Deredec (Pourtant pas homo, il vient de composer carrément une comédie musicale sur l’homosexualité, et va nous donner des morceaux pour mon documentaire : rencontre providentielle !), Laurence une Française qui a passé 30 ans à Buenos-Aires en Argentine (et qui est d’accord pour faire les dernières voix-off en espagnol du documentaire), etc. Je suis TROP content ! Vive la Fête des Voisins. Et vive le 5e arrondissement de Paris, peuplé d’artistes et de créatifs !
 

Notre Monde hait l’abstinence

Ce n’est pas une surprise. Mais en sortant de la rue du bac, à l’instant, je vois cette affiche. C’est dingue comme notre Monde – boulimique, obsédé sexuel, insatiable, libertin et surérotisé – a en horreur le célibat abstinent/continent, la virginité et la mesure. C’est la raillerie permanente, le mépris et la diabolisation de l’abstinence et de la pureté. Comme si celle-ci était un « crime » ou une « torture » ! Alors que la vraie torture, c’est précisément la débauche, la luxure et l’addiction à ses plaisirs, la soumission à ses pulsions charnelles. Et bien sûr, ceux qui défendront cette pureté, cette abstinence, seront taxés de « frustrés » et de « dangereux ennemis des plaisirs » par les boulimiques (J’ai été traité encore récemment par Jean-Loup Adénor sur Twitter de « frustré »). Beaucoup de gens enchaînés à leurs pulsions ont tendance à projeter sur les célibataires continents tels que les prêtres leur propre jalousie et pensées libertines, en les taxant d’ « hypocrites », de « libertins cachés » et de « pédophiles ». Ils projettent sur eux leur propre libertinage.
 

Le Pape François, par rapport à l’homosexualité, navigue entre le « ni vrai ni faux »

 

Deux réflexions me viennent suite à cet article de La Croix (ce journal extraordinaire) :
 

– Il y a d’abord un constat soulevé auquel je souscris. Force est de reconnaître que, quand on est une personne homosexuelle, on est – je confirme – globalement super mal accueilli par et dans l’Église Catholique. Que ce soit par les cathos progressistes que par les cathos conservateurs. Et ça va être, je crois, de pire en pire.
 

– Le Pape François, comme à son habitude quand il parle d’homosexualité, tient un discours à la fois ni vrai ni faux, mais qui par son incomplétude, ouvre la porte à toutes les mauvaises interprétations… car mettre l’ « Amour inconditionnel de tous » ou l’ « identité universelle d’Enfant de Dieu » en avant sans annoncer la Vérité sur l’homosexualité, ou bien en donnant à croire que l’homosexualité serait l’identité profonde de la personne qui la ressent (« Dieu aime vos enfants tels qu’ils sont »), c’est non seulement creux, faux mais aussi dangereux et finalement homophobe : réduire une personne à son orientation sexuelle, c’est l’enfermer dans son ressenti ou dans les personnes qui l’attirent sexuellement, et ce n’est certainement pas lui rendre service ni l’aimer.
 

Radio Présence Toulouse fait la promotion de David et Jonathan

Voilà la preuve qu’Emmanuel Pellat n’est pas vraiment catholique et ne fait même pas un bon travail de journaliste : l’association David et Jonathan est en réalité protestante, désobéit au message de l’Église Catholique sur l’homosexualité, et prône la pratique homosexuelle et une pseudo « compatibilité » avec la pratique religieuse. J’en sais quelque chose : j’ai fréquenté DJ pendant plus de 3 ans. Radio Présence Toulouse suit donc une pente dangereuse et non-catholique. (N.B. : Quant à la soi-disant reprise des mots du Pape François, merci de ne pas déformer ses mots à votre avantage : il n’a jamais dit « Qui suis-je pour juger? » – message relativiste de l’anti-pensée – mais « Qui suis-je pour LA juger? » à savoir la personne homo…).
 

 

Pour ceux qui veulent des détails sur les groupes d’accompagnement tels que David et Jonathan, vous pouvez lire mon livre sur les thérapies de conversion, publié aux éditions Vérone.
 

N.B. : Mon commentaire – jugé « insultant » – sous la publication de Radio Présence Toulouse a été comme par hasard supprimé par Thibault d’Hauthuille, directeur de la radio et des programmes. L’archétype du bobo-catho (gay friendly et fan de Koz Toujours et de Jean-Pierre Denis : ça vous dit le « niveau »…)

Homélie magistrale du père Benoît d’Arras sur le pardon

Quelle claque, cette homélie que j’ai eu la chance d’entendre ce matin à la messe de saint Nicolas des champs (pas du chardonnet), par le jeune prêtre Benoît d’Arras! Magistrale. On était tous scotchés. Pourtant, le thème – le pardon – était casse-gueule et rebattu. J’ai cru au départ qu’il allait nous servir la soupe habituelle du « Il faut pardonner inconditionnellement à ses ennemis », bla bla. Mais pas du tout. Le père d’Arras a axé son homélie sur les faux pardons, et nous a tous démasqués. C’était énorme. Écoutez ça : c’est pas long. Et c’est thérapeutique !
 

 

 

(Vous pouvez même télécharger le podcast et le donner aux personnes pour qui il sera utile.)

Là, on est dans une merde noire

Je suis vraiment désolé d’entendre ces phrases et mots-slogans de la bouche du Pape François ce matin à son audience générale. Qui écrit ses textes et qui le conseille? « L’humanisme intégral » (l’Homme au centre) et « le Bien commun » sont précisément les leitmotiv du Gouvernement Mondial de l’Antéchrist.
 

« Le coronavirus nous montre que le véritable bien pour tout un chacun est le bien commun, et vice-versa, le bien commun est un véritable bien pour la personne. Il faut établir une bonne politique : celle qui met au centre la personne humaine et le bien commun. »
 

C’est effrayant. Qui va le réveiller?
 

#DoctrineSocialeDeLÉgliseHémiplégieSpirituelle
 

 

Lamento mucho escuchar estas frases y palabras-lemas del mismísimo Papa Francisco esta mañana en su audiencia general. ¿Quién escribe sus textos y quién le aconseja? El « humanismo integral » (el hombre en el centro) y el « bien común » son precisamente los leitmotivs del gobierno mundial del Anticristo.
 

« El coronavirus nos muestra que el verdadero bien para cada uno es un bien común y, viceversa, el bien común es un verdadero bien para la persona. Es necesaria una buena política, la que pone en el centro la persona humana y el bien común »
 

Es espantoso. ¿Quién lo despertará?
 

#DoctrinaSocialDeLaIglesiaHemiplejiaEspiritual

Ava Max et Franc-Maçonnerie

Le clip ladygagesque de Ava Max (« Kings & Queens ») est vraiment bourré de symboles francs-maçons (les deux colonnes, le Pavé Mosaïque, la lune et le soleil, l’angélisme, la langue des oiseaux, l’acier et la chevalerie, homosexualité et féminisme misandres, etc.). La culture mondiale est envahie.
 

Documentaire « Madame » de Stéphane Reithauser + le restaurant L’Énigme dans le Marais


 

Il y a des soirées où tu te sens heureux de faire partie de la communauté homosexuelle. Il faut en profiter, car ce n’est pas si souvent. J’ai été bien inspiré d’aller avec un ami, Luc, d’aller voir le documentaire « Madame » (2019) de Stéphane Reithauser (au ciné MK2 Beaubourg), un vrai trésor d’humour, de tendresse, de réflexion, de complexité et de contradiction (donc d’Humanité). Vraiment, je vous le conseille. En plus, on a besoin de voir des documentaires : c’est généreux, c’est du don de soi, et on a plein de choses à en dire à la sortie.
 

Ensuite, Luc a eu la bonne idée de m’amener dîner dans un restaurant rue Quincampoix, L’Énigme, non loin du Marais, qui est tenu par des patrons homos, dont la programmation musicale est topissime (ils ont même passé « C’est pas moi » de Mylène Farmer !^^), et la clientèle est aussi homo mais distinguée, cultivée et souple. Ce restaurant, en plus de servir de la bonne cuisine, offre tous les bons côtés que j’aime de la communauté homo : les patrons sont drôles, instaurent une ambiance bon enfant, entre parodie de cancanerie et regard acerbe mais bienveillant sur la société, vannes qui fusent mais aussi réflexions de fond. J’ai adoré. Pareil : je vous invite vraiment à aller y faire un tour, pour découvrir combien il fait bon vivre dans le milieu homo.