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L’alchimie et les nombreuses références auriques francs-maçonnes dans le film « Les Crevettes pailletées »… même si personne ne les aura vues et ne les dénoncera


 

(La lecture de ce billet est à compléter avec mon article sur les « Goûts musicaux homosexuels » ; et vous pouvez retrouver tous les codes homos aperçus dans le film « Les Crevettes pailletées » dans mon Dictionnaire des Codes homosexuels, en particulier le code sur l’attraction des personnes homos pour l’or.)
 

Le film « Les Crevettes pailletées » (2019) de Cédric le Gallo et Maxime Govare vient de sortir dans les salles de cinéma françaises. Et il est annoncé comme LE film homo et gay friendly de l’année, teintant les prochaines Gay Pride d’un parfum de délire, de bonne humeur mais aussi de militantisme-bidon intitulé « lutte contre l’homophobie dans le sport » (une priorité nationale… oui, tout à fait…).
 

Je ne me prononcerai pas sur les intentions du film ni sur sa qualité. D’autres journalistes, qui ne savent pas ouvrir leurs yeux ni penser avec leur tête, s’en chargeront à ma place. Personnellement, il n’y a que le factuel qui m’intéresse, et le contenu concret du film. Pas ce que les gens veulent en faire pour applaudir – ou descendre plus bas que terre – les personnes homosexuelles (en l’occurrence nous) et la production « artistique » qui parlent d’elles.
 

 

Et « Les Crevettes pailletées », comme tout film ou émission de télé de propagande franc-maçonne qui se sert de la communauté homosexuelle comme poule aux œufs d’or (sans jamais régler nos réels problèmes et nous considérer) pour construire des carrières et pour briller de mille feux électriques et pailletés, se base sur l’alchimie. L’alchimie, c’est concrètement la (prétention de) transformation du plomb en or (alchimie opérative) ; mais c’est aussi, de manière plus symbolique (alchimie mystique, spéculative), la prétention chez l’Homme, aidé par le diable luciférien et ses entités énergétiques, de se transformer lui-même en (veau d’)or, de convertir son cœur de chair en cœur de pierre dorée (la quête de la Pierre philosophale défendue par les francs-maçons), de se créer soi-même et de créer l’Humanité, la Divinité et l’Amour par sa propre volonté, ses propres moyens et actions, par ses bonnes intentions et sensations.
 

Et le film de Le Gallo et Govare est truffé de références à l’alchimie… même si la brillance éclatante de ce business aurique, électrique et solaire (car le Gouvernement Mondial de l’Antéchrist entend ni plus ni moins remplacer Dieu « Jésus » par le dieu « Électricité » et le dieu « Soleil » – donc un héliocentrisme – comme je le démontrerai abondamment dans mon prochain livre sur la série populaire Joséphine ange gardien) se fait passer pour une pluie magique de confettis scintillants, pour un touchant hommage au kitsch et à la pétillance d’une communauté LGBT colorée, chaleureuse et persécutée.
 
 

Exemples d’alchimiques tirés du film :
 

1 – Le titre et l’affiche du film font clairement référence à l’or.
 

 

2 – Mathias Le Goff porte un tatouage d’une couronne dorée.
 

3 – La piscine est l’espace alchimique, narcissique, par excellence, la bulle hermétique dans laquelle les personnages sont plongés pour être dissouts et transformés en or, pour être soi-disant purifiés de leur impureté « homophobe ». L’un d’un personnage homo, Joël, conseille même symboliquement à Mathias Le Goff d’être immergé dans le bassin rainbowC’est une autre piscine. Différente. »), bien plus efficace que la piscine olympique chlorée hétérosexuelle et macho : « Monsieur Propre a la bouche sale… »
 

4 – Le cri de guerre de l’équipe LGBT (« On va vous décortiquer ! On est les crevettes pailletées ! ») est plutôt un slogan de bouchers ou de savants fous biologistes disséquant froidement leurs cobayes sur une table d’opération qu’un slogan de sportifs…
 

5 – Les personnages homosexuels sont décrits comme dorés. Par exemple, Elsa, la femme de Mathias (et « fille à pédés » par excellence), sermonne son mari en mettant la communauté homo sur un piédestal d’or : « Des amis gays, j’en ai plein. Ce sont des gens brillants et extrêmement raffinés. »
 

 

6 – Certains héros sont transformés en objets. Par exemple, Fred, le transsexuel, est appelé « Frigo » par Alex. Les déménageuses (l’équipe lesbienne) a pour cri de guerre « On va vous déménager ! ».
 

7 – Plusieurs des personnages homosexuels portent un soleil sur leur tee-shirt : Jean, Xavier, etc. Et Fred, le trans, est toujours habillé avec des costumes à paillettes, particulièrement lors de l’enterrement final où il est carrément couvert d’or ; et il chausse des bottes d’or remontant très haut.
 

 

8 – Pour sauver sa réputation et sa « carrière » (… de pierre) de sportif de haut niveau (« Ma carrière est finie… »), Mathias Le Goff entraîne une équipe de nageurs gays et/ou trans.
 

9 – Dans la chorégraphie mise en place par Fred (le trans) pour son équipe, il y a un mouvement qui renvoie à la fameuse étape alchimique de la « poudre de projection » : « Et là, POUSSIÈRE D’ÉTOILE ! » commande-t-il à ses danseurs en maillot de bain.
 

10 – Il est question de la Bête technologique : les bonnets de bain des joueurs des « Crevettes pailletées » (représentant des casques), les surnoms que s’échangent certains personnages (« Tu viens ma puce ? » dit Mathias à sa fille Victoire), etc.
 

11 – Jean, l’un des nageurs gays, prend des cachetons contre son cancer.
 

12 – Le noachisme (idéologie déiste et antéchristique d’un retour de l’Humanité à la première alliance avec Dieu sans en passer par Jésus) est très présent dans le film : Joël à un moment donné fait mention de l’Arche de Noé ; et l’un des deux jumeaux de Cédric se prénomme Noé.
 

13 – Fred (le trans) confectionne des combis de natation ainsi que des porte-clés dorés.
 

La Marque de la Bête


 

14 – La fusion et l’énergie (solaire, électrique, sportive) sont suggérées dans le film comme des processus chimiques et relationnels dont on attend les alliages et les effets inattendus : « Un groupe de pédés, confinés dans un bus, dans la chaleur de l’été… c’est sûr il va se passer des trucs ! » (Vincent). Le voyage (ou road trop) est envisagé comme un rite initiatique et gnostique de transformation : « C’est dingue comme ce voyage nous apprend sur nous-mêmes. » (Cédric). On retrouve la fusion en bouche d’Alex à la fin du film : « Mes amis : Show-Time ! »
 

15 – Xavier se fait teindre les cheveux en blond et tatouer l’anus ; Cédric porte à un moment donné une perruque blonde.
 

 

16 – Fred (le trans) loue sur le chemin vers la Croatie une auberge autrichienne qu’il présente comme une « perle architecturale ».
 

17 – Il y a des animaux empaillés dans le restaurant autrichien dans lequel l’équipe fait une halte. Et dans l’hôtel, Jean s’est endormi avec une tête de cerf serrée contre lui.
 

18 – Dans son play-back sur la chanson « Sous le vent » de Garou et Céline Dion, Jean, l’un des héros homos, chante qu’il a « trouvé son étoile » ; et Vincent, travesti en Céline Dion, porte une robe pailletée.
 

19 – Pendant son rappel des règles de base du water-polo, Mathias emploie le jargon de l’alchimie, comme un chef de chantiers face à ses ouvriers. « C’est quoi la base du water-polo ? » demande-t-il à Alex. Ensuite, il interpelle Vincent agressivement (« Vincent, quand on est à l’attaque et que le demi fait une traversée, les coéquipiers font quoi ? ») ; ce dernier se risque à une réponse interrogative (« Ils collent leurs défenseurs… ? ») et se fait immédiatement casser par Mathias (« Non !! Ils se décalent tous d’un poste pour déstabiliser le bloc ! »). Enfin, l’entraîneur s’en prend à Fred (« Fred, c’est quoi la meilleure façon de faire un pressing ? »), et n’apprécie pas son humour et son amateurisme (« Euh… le nettoyage à sec ?) puisqu’il le gratifie d’un violent jet de ballon. Tout cela pour dire que tous les conseils de l’entraînement sont alchimiques et hermétiques : « Ce qui est compliqué pour vous, c’est de vous concentrer. Il vous fait la concentration d’un joueur d’échecs ! » Il est également question de « diagos », de « lasso », donc du champ lexical lumino-textile, caractéristique de la Franc-Maçonnerie.
 

20 – Les produits chimiques dans le film sont en lien avec la sexualité : l’équipe de joueurs de water-polo s’arrête dans une station d’essence où Vincent manque de se faire violer. Et plus tard, Joël sortira avec un homme étranger en lui parlant d’essence.
 

21 – Fred (le trans) est spécialisé dans les produits cosmétiques : « Les filles comme moi ont appris très tôt à masquer un cocard. » confesse-t-il en maquillant Cédric.
 

22 – On aperçoit beaucoup le soleil, qui est même filmé en gros plan et désigné comme l’origine de l’action.
 

 

23 – Dans le bus, l’équipe des Crevettes pailletées fait brûler des fumigènes colorés roses et bleus.
 

24 – Pendant le trajet en autocar, les personnages traversent des tunnels éclairés par des néons jaunes et orangés.
 

25 – Le présentateur des Gay Games est un homme travesti qui a peint sa barbe en or et qui s’habille avec des robes pailletées de diva vénéneuse.
 

 

26 – La discothèque-piscine où se rendent les protagonistes ressemble à un véritable laboratoire alchimique. Tous portent sur le visage des paillettes dorées. Il y a des salles où la glace et le feu se confrontent, parfois avec des bougies, comme dans un sauna libertin transformé en temple. On voit aussi des bulles sphériques en plastique flottant sur l’eau de la piscine. Autour des piscines, entre personnes homos, ça discute carrière, or et commerce de fluides électriques/spermiques. Par exemple, Vincent prend du poppers. Joël, quant à lui, avoue que sa transphobie remonte à un vieux conflit qu’il a eu avec une personne transsexuelle d’une association pour laquelle ils se disputaient le poste de trésorier. Tout de suite après cet aveu, par l’entremise de Fred qui le fait passer pour un magnat de la finance, il se fait brancher (c’est le cas de le dire !) par un charmant athlète étranger, avec qui il négocie un plan cul sur fond de contrat pétrolier : « On est pareils, lui sussure le Slave, on mise sur le pétrole, sur le gaz. Je veux te sucer. ». Joël et son bel étalon finissent de signer leur contrat alchimique dans une chambre d’hôtel, en s’insultant de « sale capitaliste ».
 

 

 

 

27 – La Nouvelle Religion mondiale héliocentrique (solaire) et aurique s’appuie en général sur deux civilisations antiques en particulier (et c’est très marqué dans Joséphine ange gardien) : l’Égypte antique et l’Empire inca. Eh bien « Les Crevettes pailletées » n’échappe pas à la règle puisque pendant la scène de la beuverie en boîte homo, on aperçoit des personnages déguisés en dieux ou en notables incas. Et dans le générique final du film nous sont montrées des photos de l’équipe historique de la véritable équipe des Crevettes pailletées dans lesquelles ils sont tous costumés en Égyptiens antiques. CQFD… On les voit aussi avec un ballon de water-polo jaune.
 

28 – Toujours dans les scènes de bacchanales homosexuelles, l’expérience de l’immersion dans la piscine par Vincent est électrique : il est tellement shooté au poppers qu’il finit sous l’eau en train d’apercevoir des sirènes, puis ses hallucinations s’achèvent par un flash.
 

29 – Mathias, le personnage central du film, malgré ce qu’il prétend pour salir sa prétention, et malgré la place qui est laissée par les autres personnages à la bonne intention (« Moi, je préfère perdre avec ceux que j’aime plutôt que de gagner tout seul. » affirme son joueur vedette Jean), est jusqu’à la fin (tout comme les réalisateurs) dans une optique carriériste. Il déclare quasiment à l’issue du film que « Gagner, c’est sa vie. ». De plus, sa fille adolescente s’appelle Victoire. Et au bout du compte, l’équipe des Crevettes pailletées finit, sinon par remporter les Gays Games, du moins par remporter soi-disant le cœur des téléspectateurs mais également les prix et les trophées des festivals cinématographiques.
 

30 – Lors des derniers matchs des Gay Games, Fred (le trans) fournit des énergisants à ses camarades nageurs en les biberonnant avec une boisson jaune.
 

31 – Les personnages sont animalisés. Par exemple, ils s’auto-surnomment « les crevettes pailletées ». Et à la fin du film, les nageurs croates sont comparés à « des bestiaux ».
 

 

32 – La traduction anglaise qui a été choisie pour représenter l’équipe des Crevettes pailletées aux Gays Games est non pas affiliée à l’or mais au soleil, preuve que ce film est au service de la Nouvelle Religion mondiale héliocentrique : nos chères crevettes sont appelées les « Shiny Schrimps » (ce sera d’ailleurs le titre anglais du film). No comment.
 

33 – Dans la scène finale de l’enterrement de Jean, le prêtre gay friendly porte en ceinture un cordon doré (… accessoire tout simplement inexistant chez les prêtres catholiques dans la vie réelle).
 

Les Ambassadeurs de la Nouvelle Religion mondiale aurique


 

34 – Au moment de cette cérémonie (je n’ose même pas dire messe) mortuaire païenne grotesque, Fred (le trans) est la grande prêtresse. Il est habillé d’une combinaison « or » et porte un collier ressemblant à une parure égyptienne antique.
 

35 – Comme je le disais un peu plus haut, dans le générique final du film, on nous montre quelques clichés de l’équipe historique des Crevettes pailletées. Il y a effectivement la photo où tous les membres sont déguisés en Égyptiens parés d’or. Mais on les voit aussi poser dans les bassins avec des mannequins en plastique jaune. Et – comble du fétichisme électrico-alchimico-aurique –, la chanson qui clôture le film est celle d’Eddy de Pretto (le chanteur homo bobo qui a la cote en ce moment), « Tu seras viril », où il est question d’« étincelle » et d’un commandement de brillance qui est à la fois décrié et suivi à la lettre (« Tu brilleras par ta posture physique. »).
 

 
 

Voilà voilà. Alors en résumé, au-delà des intentions ou des avis sur le film, je tenais personnellement à en rester au film en lui-même et à vous dire ce que j’avais vu. Les gens gays friendly se font du fric et de l’or sur notre dos, à nous personnes homosexuelles, avec malheureusement, la complicité d’un grand nombre d’entre nous. Et c’est non seulement scandaleux mais homophobe. Une des rares à avoir identifié cette homophobie gay friendly (même si ce n’est pas avec les bons arguments), c’est la youtubeuse Ronde Queer. Merci à elle.
 

Ouverture d’une CAGNOTTE pour le tournage « Homosexualité » à Lourdes

C’est en toute simplicité que je vous fais cet appel pressant à l’aide et aux dons, et vous propose de participer à votre mesure à une cagnotte en ligne pour l’organisation d’un événement précis : le TOURNAGE à Lourdes d’un documentaire filmé sur L’HOMOSEXUALITÉ, qui se tiendra du 23 septembre au 2 octobre 2019. CLIQUEZ ICI POUR LE DON. L’article est traduit en espagnol, en italien, en polonais et en anglais.
 

(Crédit photos : Philippe Piron)


 

C’est une grande première car cela faisait des années que je demandais des frères et des sœurs qui soient capables, comme moi, de parler de leur homosexualité et de leur amour de Jésus à visage découvert, en prenant ainsi le risque de tout perdre (travail, perspective de sacerdoce, perspective maritale, famille, amis, engagements chrétiens, réputation, etc.). Et – preuve que nous vivons en ce moment des temps spéciaux – ces frères de Mission ayant compris l’enjeu mondial et ecclésial de l’homosexualité se sont enfin levés et se sentent capables de faire le grand saut public avec moi pour Jésus, le monde et l’Église : il y a un Colombien, un Québécois, un Italien, un Mexicain, un Espagnol et une Française… et on espère bientôt un Polonais et un Nord-Américain. Mais mine de rien, le temps presse. Et surtout, les témoins homos continents – et pas seulement abstinents – ne courent pas les rues.

 

Nous comptons donc déjà sur votre prière pour accompagner ce projet unique qui donnera lieu à un reportage, et peut-être un DVD, pour servir de support de formation pour tous (car en réalité, personne dans le monde – à part moi – ne parle d’homosexualité et ne propose une analyse dessus).

 

Mais pour ce faire, nous avons aussi besoin d’argent, simplement pour couvrir les billets d’avion des intervenants qui viennent de loin, les frais sur place à Lourdes, les décors, le salaire des caméramen, le montage, la traduction, etc.. Voilà la raison pour laquelle j’ouvre une cagnotte.

 

Sachez que cet évènement – malheureusement d’un côté et heureusement de l’autre -, qui n’aura pas la lourdeur logistique d’une session sur l’homosexualité ni d’une conférence de presse, s’organise en dehors de tout parrainage ou mécénat ou mouvement ou parti ou diocèse. Juste avec nos petites personnes ! Mais c’est le plus grand trésor. Comme aucun média catholique et aucun évêque ne nous soutient (alors que pourtant nous vivons ce que demande l’Église sur l’homosexualité, et que l’Église en ce moment aurait bien besoin de nous parce qu’Elle ne se fait attaquer en réalité QUE sur l’homosexualité), puisque nous ne pouvons compter publiquement sur aucun prêtre, puisque nous sommes même parfois perçus comme des criminels, nous organisons ce tournage en dehors de toute structure, sans aucune aide et sans étiquette. C’est notre faiblesse mais aussi notre force. Car les personnes qui témoigneront (sur la base du programme des 8 journées que j’ai établi récemment) ne seront pas prisonnières d’un mouvement (fût-il catholique, comme Courage International) ou d’un groupe de pression (lobby pro-Vie, évêques, cardinaux, télé ou radio…) : elles s’avancent d’elles-mêmes, et donnent leur nom, offrent leur personne, tout simplement.
 

La grande nouveauté de cet événement, c’est que l’homosexualité sera vraiment à l’étude et au CENTRE, et non un prétexte pour parler d’autre chose (Foi, sexualité, identité, amitié, chasteté, guérison ou restauration, Bible, relation personnelle à Dieu, sainteté, pureté, etc.). Au contraire. Pour une fois, il ne sera question que d’homosexualité, d’hétérosexualité, d’homophobie, de culture LGBT, de bisexualité, de transidentité, et même de sujets dont on nous interdit de parler (Franc-Maçonnerie, boboïsme, politique, Fin des Temps). Et personne pour nous empêcher de le faire ! Pas de mouvement chrétien ou de communauté (Courage, l’Emmanuel, etc.) à laquelle rendre des comptes, pas de sessions de thérapie réparative, pas de groupes de parole à la con ni de témoignages publics. Pas de cercle de juristes, politiciens, militants pro-Vie, psys, historiens, sociologues, prêtres, pour parler de nous et à notre place. Ça va faire du bien ! ENFIN, on va pouvoir traiter d’homosexualité et rien que d’elle ! ENFIN, on va s’intéresser aux personnes ! … même si, pour le coup, sans ces aides institutionnelles, nous arrivons un peu nus, et que nous voudrions malgré tout proposer un support vidéo pas trop « cheap » ni dégueu. L’idée, vu que les intervenants mouillent vraiment leur chemise, c’est de leur offrir des conditions de parole non seulement décentes mais carrément classes (belles images, belles lumières, beau cadre et beau plateau pour les tables rondes, bonne équipe de tournage… un minimum de professionnalisme et d’accueil pour une juste mise en valeur !).
Voilà. Je pense avoir dit l’essentiel.
 

Si ! J’allais oublier ! Le tournage se passe à Lourdes car c’est Marie qui seule porte notre continence (abstinence et apostolat public pour Jésus et l’Église par l’homosexualité).
 

Merci de votre générosité. Et, de grâce, faites circuler ce message pour faire connaître la cagnotte et l’événement. Nous sommes si peu aidés et si peu encouragés – alors que les besoins sur l’homosexualité sont énormes aujourd’hui – que la moindre petite aide sera précieuse. Même 5-10 euros, ce sera énorme.
 

Au nom de Jésus, par avance, je vous remercie.
 

Philippe Ariño
 
 

Si nous, personnes homosexuelles catholiques, ne parvenons pas à être/rester continentes, c’est largement de votre faute à vous frères catholiques !


 

Le drame parmi les catholiques actuellement, en plus de la peur qui les a envahis et a envahi tous les milieux (ils ne prennent aucun risque pour l’annonce de la Vérité… ou quand ils le prennent, ce sera sans amour ; ils ne traitent que de sujets qui ne les éclabousseront pas), c’est qu’ils ont injustement individualisé la sainteté ou la continence, alors que celle-ci est avant tout une affaire collective (on n’est pas saint tout seul ; et la sainteté n’est qu’un titre décerné à un groupe, et non à une seule personne). Je peux en témoigner largement : quand on est homo et continent (abstinent pour Jésus et le monde), on est complètement livré à soi-même, isolé et pas du tout encouragé ; et quand on ne l’est plus, on nous lapide tout pareil pour avoir désobéi et avoir été cause de déception puis de scandale. Comme le dit Jésus à propos des pharisiens de son temps, « ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt » (Mt 23, 4). Donc dans les deux cas, les pharisiens nouvelle génération nous méprisent. Rien ne trouve grâce à leurs yeux. Et la très grande majorité des catholiques réagissent en pharisiens avec nous et font preuve de cette homophobie dégueulasse dont ils ne se rendent même pas compte : pour eux, tout est clair et tout est normal… même le Christ ! Ils reprochent tout aux autres et n’ont jamais rien à se reprocher. Que nous fassions ce qu’ils veulent ou non, que nous accomplissions la Volonté divine ou non, ils ne nous aimerons jamais.
 

Or, même si je ne nous retire pas notre part de liberté et de responsabilité dans les actes et les chutes que nous vivons, la continence, c’est éminemment collectif bien plus qu’individuel. Si nous, personnes homosexuelles, qui faisons le choix – incroyable pour notre époque et je dirais même héroïque tellement il est impopulaire y compris dans l’Église – de rester abstinents pour Jésus et l’Église, la moindre des choses, ce serait d’être encouragées et admirées (au sens humble et noble du terme) par nos frères cathos ; mais également de l’être a fortiori quand nous tombons et que nous sommes infidèles à notre voeu de continence mais que nous regrettons nos chutes et que nous aspirons à un retour à cette fidélité avec l’Église et Jésus. Car si nous nous décourageons et perdons à un moment donné le sens de la continence (la continence n’existe que d’être non seulement héritée mais surtout un don réceptionné et accueilli par autrui : sinon, le cadeau pourrit dans nos mains), quoi qu’en disent les pharisiens qui mettent tout sur le dos de Jésus et de notre rapport intime et sacramentel à Lui, c’est en grande partie parce que les fidèles catholiques – et même les évêques et les cardinaux- nous ont complètement laissé tomber.
 

Si nous, personnes homosexuelles catholiques, ne parvenons pas à être/rester continentes, c’est largement de votre faute à vous frères catholiques ! Car vous méprisez autant la continence homosexuelle que sa rupture, et vous ne bougez pas le petit doigt pour nous aider. Alors ne venez pas ensuite nous faire la morale et nous juger si jamais nous ne parvenons pas à vivre ce que vous voudriez qu’on vive ! La continence homosexuelle n’est en réalité pas vraiment homosexuelle : elle est universelle. Elle se joue dans une condition homosexuelle personnelle mais concerne et est de la responsabilité de tous les membres de l’Église. Pas la peine de nous enfermer dans des groupes. Idéalement, ce sont des sessions des familles et des synodes qu’il faudrait carrément organiser autour de l’homosexualité, à la condition que ce soit l’homosexualité continente qui tienne les rênes.

Affiche gay friendly et anti-homophobie du journal L’Équipe : on parie combien que personne n’en parlera?


 

On parie combien que nos médias ne vont pas parler de l’affiche en elle-même (son contenu et son symbolisme concrets, à savoir l’illustration que la pratique homosexuelle est un narcissisme mis en place par la Bête technologique décrite dans l’Apocalypse, et – par la même occasion – l’homophobie en actes : je vous renvoie à mes livres L’Homophobie en Vérité et Homo-Bobo-Apo décrivant la Bête, ainsi qu’à mes travaux sur la place des piscines, des jumeaux et des animaux bioniques dans les œuvres homosexuelles) mais qu’ils parleront uniquement des intentions (en général gays friendly et anti-homophobie) de l’affiche et des bonnes intentions « révolutionnaires » qu’ils voudront se donner, ou bien uniquement des réactions (d’indignation) qu’ils prêteront et inventeront à ce public fantôme « offusqué » qui s’opposerait à cette affiche, et – pour les journalistes un peu moins ignares que les autres – de quelques éléments de contexte inconnus du grand public (la mention de certains exemples de faits divers d’homophobie dans le sport, la sortie dans 4 jours du film « Les Crevettes pailletées » – oh ? tiens ? comme c’est bizarre, cette synchronicité de calendrier entre le journal L’Équipe… ?). Bref : ils parleront de tout sauf de l’affiche et de l’homosexualité. Ça me navre d’avance, cette homophobie gay friendly… Mieux vaut que vous écoutiez nos chansons, ce sera plus utile que leur blabla.

Les goûts musicaux homosexuels : les 18 ingrédients qui peuvent nous plaire dans les chansons

(Retrouvez le pendant lesbien de cette chronique sur ce lien.)
 

Vous voulez qu’une chanson nous plaise – à nous personnes homosexuelles – et accroche notre oreille ? Rien de plus simple ! Il vous suffit d’y mettre un des 18 éléments phoniques suivants (et je me suis basé pour faire cette liste sur mes goûts personnels mais aussi beaucoup sur ceux de mes amis homos comme moi : dans la construction du désir homosexuel, la musique a joué un rôle crucial) :
 

 

1 – La coquine
 

Exemple : « I want to be loved by you » de Marilyn Monroe
 

 

2 – Soupirs
 

Exemple : « Chain Reaction » de Diana Ross
 

 

3 – Rires
 

Exemple : « Wannabe » des Spice Girls
 

 

4 – Pas celle que vous croyez
 

Exemple : « Je ne suis pas celle » de Céline Dion
 

 

5 – Voix niaise
 

Exemple : « Candyman » d’Aqua
 

 

6 – Glossolalies
 

Exemple : Final de « Mon Légionnaire » de Serge Gainsbourg
 

 

7 – Paroles cons
 

Exemple : « Et je danse » de Lova Moor
 

 

8 – Mots étrangers
 

Exemple : « Sorry » de Madonna
 

 

9 – Absence de voix
 

Exemple : « J’ai jamais dit » d’Axelle Red
 

 

10 – Voix suraiguë céleste
 

Exemple : « Anytime you need a friend » de Mariah Carey
 

 

11 – Chœurs de filles
 

Exemple : « Boys and Girls » de Charlie makes the cook
 

 

12 – Pom-pom girls excitées
 

Exemple : « Mickey » de B-Witched
 

 

13 – Basse cour qui piaille
 

Exemple : « Fallait pas commencer » de Lio
 

 

14 – Cris
 

Exemple : « And I hate you » de Melissa Mars
 

 

15 – Insultes
 

Exemple : « Garçon » de Koxie
 

 

16 – Arrêts secs, claps ou cra-cra
 

Exemple : Début de « The Sign » d’Ace of Base
 

 

17 – Refus
 

Exemple : « Je te dis non » d’Élodie Frégé
 

 

18 – Na na na
 

Exemple : « J’ai pas 20 ans » d’Alizée
 

 

Allez : sur ce, nanana !

 

N.B. 1 : Pour des raisons de droits d’auteurs, Youtube ne m’a pas laissé publier ces 18 mp3… Dommage, car c’est hyper intéressant, et que je n’avais pas mis des extraits de plus de 20 secondes…
 

N.B. 2 : Pour compléter cet article, vous avez aussi l’article sur les goûts lesbiens et celui sur les goûts internationaux.

Dans l’idéal, il faudrait proposer dans chaque paroisse une semaine complète de formation sur l’homosexualité étalée sur 8 journées

Voici le programme détaillé du tournage « Homosexualité » de Lourdes qui se déroulera du 23 septembre au 2 octobre 2019 (c.f. cagnotte ici). Dans l’idéal, il faudrait proposer dans chaque paroisse une semaine complète de formation sur l’homosexualité (avec des ateliers, des tables rondes, des conférences, des témoignages, des temps d’échange, du théâtre, des temps religieux…) étalée sur 8 journées (traduction en italien, en espagnol) et en anglais. On peut rêver…
 

 

JOURNÉE 1 – Homosexualité (dimension personnelle) :

 

Lire ici le programme détaillé de la journée sur fichier Word (Journée 1).
 

– La découverte de son homosexualité (Témoignages) : joies et peines. Conflit intérieur (parcours scolaire, amitiés, isolement, ressenti…).

– Homosexualité, est-ce une identité ? Est-ce inné ou acquis ? D’où ça vient ? Quand ça se manifeste ?

– Définition des mots « sexualité », et surtout « homosexualité » (les 5 sens différents du mot)

– De quoi l’homosexualité est-elle signe ? (liens non-causaux entre homosexualité et viol)

– Comment peut-on savoir qu’on est vraiment homosexuel ? Et si ça n’existait pas ?

– Le rapport des personnes homos avec leur corps et leur identité sexuée (travestissement, efféminement, virilité, complexes, goûts, sentiment de différence…)

– Peut-on changer d’orientation sexuelle ? (accompagnement psychanalytique, rencontre de l’amour avec une personne de l’autre sexe, mariage, paternité) (Témoignages) Homosexualité et psychiatrie.

– Quel est le rapport des personnes homosexuelles à la différence des sexes ? (misandrie, misogynie, viol, jalousie, rapports conflictuels avec les parents)

– Déclinaison et explication de l’acronyme LGBTQI.

– La bisexualité, est-ce que ça existe ? (comment on nous la présente socialement ; ce qu’elle est vraiment)

– La transidentité, l’intersexuation, est-ce que ça existe ? Quels conseils donner à une personne transgenre et parfois transsexuelle ?

 

JOURNÉE 2 – Homosexualité (dimension familiale):

Lire ici le programme détaillé de la journée sur fichier Word (Journée 2).
 

– J’ai un proche homosexuel (mon meilleur ami, mon mari, mon fils, mon neveu, mon oncle, le garçon dont je suis tombée amoureuse) : Témoignages

– L’homosexualité est-elle le résultat d’une éducation ? est-elle familiale ? (inceste, gémellité, pédophilie, divorce, avortement, manque d’amour…)

– Est-ce une maladie ? Est-ce une mode ?

– Le coming out est-il à faire ? Comment le faire ? (Témoignages)

– Je suis parent et mon fils m’annonce son homosexualité : comment réagir ? comment accompagner un proche homosexuel ? (Témoignages)

– La propagande actuelle de diabolisation des « parents d’homos », et de sacralisation des parents gays friendly.

– Comment parler correctement d’homosexualité aux jeunes enfants ? aux adolescents ?

– Cas de conscience familiaux (mon fils me fait du chantage au suicide, me présente son copain et veut l’inviter en vacances, m’invite à son mariage ; ma fille lesbienne est enceinte ; etc.)

 

JOURNÉE 3 – Homosexualité (dimension amoureuse – le « couple »):

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– La première fois homosexuelle, comment je l’ai vécue ? (Témoignages)

– Est-ce de l’Amour (fragilité, infidélité, ambiguïtés) ?

– Y a-t-il des couples homos qui marchent et qui sont heureux ? Peut-on parler de « couples » ?

– La complexité des « couples » homos (rapports de forces domination/soumission, amitié massacrée, complexité de l’amitié sensuelle ou amoureuse)

– Si ce n’est pas de l’amour, ça y ressemble… (Témoignages d’expériences amoureuses fortes que j’ai peut-être vécues ; Témoignages aussi de la Rencontre avec Jésus, plus forte que ces expériences)

– Quels sont les aspects positifs du « couple » homo ? Pourquoi on a envie d’y croire ? (les « bonnes » raisons)

– Où est le mal dans le « couple homo » ?

– Y a-t-il des différences entre les « couples » homos de femmes et les « couples » d’hommes ?

– Les hommes mariés ou les femmes mariés qui divorcent pour partir vivre leur homosexualité : de plus en plus nombreux.

– Cas de conscience amicaux (exemple : je rencontre un « couple » homo qui s’entend bien : que dire ? ; mon meilleur ami m’annonce qu’il est gay : comment réagir ? ; Je vois que mon ami homo n’est pas pleinement heureux en couple : que dire sans prendre le risque de le perdre ?).

 

JOURNÉE 4 – Homosexualité (dimension culturelle, médiatique, artistique, associative):

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– Grande Frise chronologique des dates les plus importantes de l’histoire mondiale de l’homosexualité (faits marquants, lois).

– Les bons souvenirs en communauté homo : le monde associatif, politique, artistique, amical, festif (Témoignages).

– Les séries et les films qui parlent du sujet : quelle image on nous en donne ? (Extraits de films) ; quel est l’intérêt de les voir ?

– La richesse du symbolisme homosexuel (c.f. Dictionnaire des Codes homosexuels). Quels sont les points communs (de goûts, de vécus) entre personnes homosexuelles ? Quels sont les chansons, les films, les activités qui nous plaisent ? Pourquoi ?

– Pourquoi tel artiste devient icône gay ?

– Le milieu lesbien : tour d’horizon

– La Gay Pride : est-elle si horrible ? (le cas particulier des Gays Pride en Amérique Latine)

– Peut-on véritablement parler de « communauté homosexuelle » ? Et est-ce souhaitable ?

 

JOURNÉE 5 – Homosexualité (dimension légale, politique, internationale):

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– Existe-t-il réellement un « lobby gay » infiltré dans les médias, le monde de l’entreprise, en politique ? Jusqu’où va-t-il aller ? Qui tient ses ficelles ?

– Les arguments classiques de la propagande pro-gays (droits de l’Homme, égalité hommes/femmes, respect, antifascisme, libération d’une oppression, solidarité, diversité, victimisation).

– L’hétérosexualité : la Bête de l’Apocalypse (le diable déguisé en différence des sexes ; pourquoi l’Église n’a jamais défendu l’hétérosexualité).

– Explication des liens entre homosexualité et Franc-Maçonnerie (Définition de la Franc-Maçonnerie et de l’alchimie).

– Homosexualité en Colombie : état des lieux. Le succès croissant et incontrôlable de la bisexualité auprès des jeunes. Les deux camps puissants des progressistes (portés par les féministes) et des catholiques conservateurs (portés par les machistes) se durcissent, et les jeunes quittent de plus en plus l’Église car ils ne comprennent pas son positionnement par rapport à l’homosexualité.

– Qu’est-ce que la théorie du Genre (idéologie du Gender) ? Par quel biais s’introduit-elle dans notre pays ? Comment y faire face ?

– La gravité de l’Union Civile/du « mariage » gay : pourquoi ce sont des lois homophobes (même si elles s’annoncent « gays friendly ») ? Est-ce que cela sert de parler de PMA (Procréation Médicalement Assistée) et de GPA (Gestation Pour Autrui) ?

– La promotion de l’homosexualité dans les milieux scolaires : État des lieux.

– Ce qui nous attend pour l’avenir… (Homosexualité : signe de Fin du Monde ?)

 

JOURNÉE 6 – Homophobie :

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– Pourquoi est-ce si difficile de parler d’homosexualité ?

– L’homophobie telle qu’elle est comprise mondialement (fantasme, alibi hystérique)

– L’homophobie telle qu’elle est comprise par les catholiques (une insulte, une irréalité)

– L’homophobie telle qu’elle est vraiment : les viols, les crimes, les suicides, le tourisme sexuel. Ses mécanismes (le profil psychologique de l’agresseur ; de l’agressé). Ses racines. L’homophobie n’est-elle qu’un refoulement ?

– La violence du milieu homosexuel et de la pratique homo ; les réseaux sociaux et les sites de rencontres ; la prostitution gratuite ; les tensions dans les « couples » ; la maltraitance contre les témoins homos publics ; l’homophobie dans le sport, en prison ou à l’école (Témoignages).

– Homophobie entre personnes homosexuelles (Témoignages) : haine des personnalités gays, biphobie, transphobie, lesbophobie, le jeunisme ou au contraire la haine des jeunes.

– L’homophobie insoupçonnée des gays friendly.

– Liens entre terrorisme et homosexualité.

– Liens entre dictatures (intégrismes religieux) et homosexualité.

– Les grands oubliés : les personnes homosexuelles bisexuelles (les fantasmes haïs), les personnes homos croyantes, les personnes homosexuelles médiatisées, les personnes homos handicapées ou infectées par le VIH (Sida), les personnes homos exilées, les personnes homos pauvres ou SDF, les personnes homos droguées.

 

JOURNÉE 7 – Homosexualité (dimension ecclésiale) :

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– Pourquoi l’Église s’oppose aux actes (et donc à la formation des couples) homosexuels ? Que dit la Bible, le Catéchisme et l’Église ? Comment l’« intrinsèquement désordonné » peut-il être justifié ? Que manque-t-il aux paragraphes du Catéchisme ? Le positionnement du Pape François est-il juste ?

– Est-ce qu’une personne homo en état de péché mortel ira en enfer ?

– L’homophobie des pro-Vie. Comment sont traitées les personnes homosexuelles y compris continentes par les catholiques, les prêtres et les cardinaux ? (Le paradoxe de l’accompagnement des personnes homos en Colombie : elles sont très entourées mais pas écoutées ou planquées)

– Le soutien insoupçonné des catholiques pro-Vie au mariage gay (alors qu’ils se croient opposés à lui)

– La promotion muette de l’homosexualité dans les médias dits « catholiques », dans les établissements scolaire dits « catholiques ».

– Cas de conscience insolubles en paroisse (tel catéchiste ou organiste est homo, tel prêtre est homo, tel couple homo assiste aux messes, tel chef scout est homo, tel séminariste est homo, etc.).

– Les prêtres homosexuels : état des lieux. Comment vivre cette double vie ? (Conseils)

– Quelles sont les associations gays chrétiennes existantes ? Sont-elles satisfaisantes (y compris Courage) ? L’Église accueille-t-elle suffisamment les personnes homosexuelles ?

– L’homophobie parmi les catholiques (ET chez les groupes progressistes, ET chez les groupes tradis) (Témoignages). Qu’est-ce qui ne va pas dans le discours du père James Martin ? Qu’est-ce qui ne va pas non plus dans le discours du cardinal Sarah ?

– Les groupes de thérapie de conversion (ex-gays, agapê thérapies, groupes de parole et de restauration d’identité) : Dieu peut-il enlever l’homosexualité ? Quels sont les résultats ? (Témoignages).

– Positionnement des autres religions par rapport à l’homosexualité : juifs, musulmans, protestants.

– Les arguments qui marchent vraiment auprès des personnes athées pour faire passer le discours de l’Église sur l’homosexualité (expliquer l’homophobie ; axer sur la rhétorique de la différence ; éclaircir le concept de discrimination ; le meilleur argument, ce sont les personnes homos continentes en chair et en os)

 

JOURNÉE 8 – Homosexualité (dimension sainte) :

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– Homosexualité et sainteté : compatibles ? (Les risques à prendre)

– Être homosexuel et continent expose à être détesté de 4 types de groupes (les gays friendly ; les cathos progressistes ; les cathos indifférents ou peureux ; les cathos conservateurs). Jalousie sacerdotale.

– Les manifestations démoniaques dans le cadre de la pratique homo (Témoignages).

– Dieu dans ma vie (Témoignages sur l’expérience des sacrements et la joie d’être catholique et de connaître Jésus ; témoignages des miracles sensibles que j’ai vécus dans ma vie) : Jésus prend toute la place, et je ne peux pas pratiquer mon homosexualité.

– Les personnes homosexuelles : des amis hors pair. Les qualités spécifiques des personnes homosexuelles.

– Les terrains de fécondité et de créativité des personnes homos dans la société et dans l’Église.

– Pourquoi l’homosexualité devrait être la priorité ecclésiale et mondiale ? L’enjeu mondial et ecclésial autour de l’homosexualité : pourquoi non seulement ce n’est pas un petit sujet mais c’est LE sujet (aux côtés de Jésus) qu’il faut traiter ? Les attaques musclées des groupes LGBT contre l’Église (de plus en plus nombreuses).

– Pourquoi l’homosexualité continente est la clé des cœurs et même le bouclier humain contre les attaques anticléricales actuelles ? (la pédophilie : faux nez de l’homosexualité)

– Les beautés, la force et l’humour insolent de la communauté homosexuelle continente.

– Quelle est la différence entre « chasteté », « abstinence » et « continence » ? Comment parvenir à vivre la continence ? Quels sont les chemins concrets qu’on peut proposer à une personne durablement homo pour rentrer dans l’apostolat par l’homosexualité ?

– Est-il bon de proposer une pastorale spécifique ? une oblature ? n’y a-t-il pas un risque d’enfermer la personne dans sa tendance ?

– Comment arrêter la masturbation et le porno ?

– Homosexuel mais continent : qui peut nous arrêter ?

Les effets d’annonce fumeux de Frédéric Martel (au sujet de la soi-disant prochaine déclaration papale de « dépénalisation de l’homosexualité »)

 

Pourquoi les effets d’annonce de Frédéric Martel, auteur du récent Sodoma (c.f. mon analyse du livre ici), sont des farces, notamment lorsqu’il avance que le Pape François va « dépénaliser l’homosexualité le 4 avril prochain » ? Tout simplement parce qu’il ne décline pas les cinq significations qu’embrassent le terme « homosexualité » (et que je suis le seul à avoir exposées : c.f. le tableau ci-dessous), alors que ces nuances sont capitales : prendre une acception du mot « homosexualité » pour une autre revient à tenir des propos décousus voire contradictoires (puisque Dieu aime les pécheurs et abhorre leurs péchés). Dit autrement, sonner trompette et claironner une dépénalisation de l’homosexualité venant du Pape François (ou de qui que ce soit d’autre), c’est forcément annoncer tout et son contraire : si « homosexualité » signifie « les personnes avec attraction érotique durable pour les personnes de même sexe », à l’évidence c’est tout-à-fait plausible que le Pape en appelle à un accueil/amour/non-condamnation de l’« homosexualité » (et là encore, ça n’a rien d’un « scoop » – sauf pour Frédéric Martel visiblement – puisque c’est déjà dit dans le Catéchisme et que l’amour des personnes homosexuelles reste largement à appliquer sur le terrain) ; si en revanche « homosexualité » est pris dans son acception de « mise en pratique » ou de justification de la pseudo « identité homo » ou du pseudo « amour homo », là, Frédéric Martel fantasme et peut toujours se brosser car jamais le Pape François ne justifiera la pratique/le couple-acte/l’« amour » homosexuels et ne lèvera la condamnation ecclésiale sans réserve qui pèse sur les actes homos. Et ce, quel que soit le « super réseau » d’indics vaticanais que dépeint autour de lui le sociologue français ultra renseigné (avec son oreillette d’Élise Lucet).
 

Les catholiques croient nous (personnes homos) aimer et nous faire plaisir alors qu’ils sont complètement à la masse et nous mettent à distance


 

Je le vois bien : les catholiques, dans leur grande majorité, sont persuadés d’être très aimants à notre égard à nous personnes homosexuelles. Ils sont persuadés qu’ils n’ont rien à se reprocher, qu’ils (eux et leurs psychologues, sociologues ou juristes) parlent très bien du sujet de l’homosexualité, que l’Église Catholique a un discours de délicatesse et d’accueil irréprochable nous concernant, que l’accueil des personnes homosexuelles est assuré même si c’est toujours perfectible, qu’ils peuvent se passer de nous pour exposer correctement la Bonne Nouvelle évangélique sur la sexualité et même sur l’homosexualité, qu’il y a bien d’autres sujets tout aussi importants (le handicap, la solidarité, la fin de vie, l’évangélisation, le message du Christ, le climat, l’islam, etc.) à traiter qu’elle. Ils n’ont pas compris que les pas de géant qu’ils s’imaginent faire sont des pas de souris, totalement insuffisants, voire même des rétropédalages, des retours en arrière. Ils n’ont toujours pas compris la primauté/la priorité que constituait l’analyse et l’apostolat de l’homosexualité pour le monde et l’Église.

 

Selon eux, ça reste un petit sujet… voire même on en parle déjà trop (alors que concrètement, je suis le seul à le traiter publiquement, même à échelle mondiale, et je croule sous le travail). Ils sont complètement à côté de la plaque, passent à côté du monde, de l’Église, et de leurs contemporains qui pour la plupart ne se focalisent que sur l’homosexualité pour se couper totalement de l’Église Catholique. Pour les rares catholiques qui nous témoignent d’un peu d’intérêt, ils nous applaudissent en coulisses… mais leurs « J’aime beaucoup ce que vous faites » et leurs « Merci pour votre courage » sont déjà périmés, arrivent trop tard, datent d’… il y a 7 ans (sans exagérer). Et ils ne s’en rendent même pas compte. Récemment, une amie, la bouche en coeur, pensait me faire plaisir en m’envoyant un témoignage d’une « ex-lesbienne », qu’elle a lu sur Internet, qui comporte d’ailleurs bien des erreurs, qu’on nous ressert constamment aux formations lyonnaises à l’affectivité, et qui date de 2012 ! Et les gens pensent me faire plaisir parce que ça parle de moi en bien à la fin… alors que par ailleurs, ils ne m’invitent pas. Allô la terre ?! Ici Tintin !
 

Ça me fait penser aux adultes responsables de pastorale des jeunes, qui présentent les vidéos de témoignages de Courage (The Third Way : The Everlasting Hills) aux adolescents cathos en aumônerie en pensant proposer une formation solide sur l’homosexualité, qui se gargarisent d’aborder un sujet « contemporain et sensible » qui tient à coeur la jeunesse d’aujourd’hui (en plein questionnement sur la bisexualité, c’est le moins qu’on puisse dire !), et qui s’imaginent qu’en un visionnage Youtube suivi d’un échange avec des questions/réponses ça suffit et que l’important est de savoir que « ça existe » (« ça », ce sont les personnes homos continentes), sans pour autant creuser davantage le sujet, sans aller plus en profondeur dans les définitions (sexualité/homosexualité/hétérosexualité/homophobie/bisexualité/transidentité), sans réaliser qu’ils exposent des témoins lointains et désincarnés (que les jeunes s’empresseront d’oublier, en se disant que la continence, c’est « un choix personnel » certes beau mais exceptionnel et particulier, qui ne s’applique qu’à ceux à qui ça « convient », mais pas aux autres et surtout pas à eux !). On se donne l’illusion d’aborder le sujet de l’homosexualité de front alors qu’on le survole. C’est effrayant.
 

Quand est-ce que les catholiques, les évêques, les cardinaux, vont reconnaître leurs lacunes et leur incompétence à parler d’homosexualité, leur homophobie et leurs limites à traiter correctement du sujet sans notre présence et notre vie concrète à nous personnes continentes ? Quand vont-ils réaliser que l’homosexualité n’est pas un petit sujet, n’est pas qu’un témoignage qu’on écoute le temps d’une soirée et après on passe à autre chose (nos jeunes ne coincent par rapport au message de l’Église que sur les questions de sexualité, et en particulier la question de l’homosexualité ! Pas ailleurs !)? Que c’est pénible de devoir toujours se justifier d’une évidence rappelée sans arrêt par nos contemporains, et que seuls les catholiques s’évertuent à nier ! Que c’est fatigant, cet aveuglement et cette indifférence habillés en compassion et en assurance d’aimer comme Jésus aime ! Que c’est effarant, ce faux amour, cette fausse attention ! Réveillez-vous, amis catholiques: Jésus nous aime bien plus que vous (si vous saviez !) ! Que vous êtes lents et comme vous nous aimez mal ! Et surtout, arrêtez de pleurer sur vous-mêmes : vous méritez amplement votre réputation d’« homophobes » !

Vous voilà prévenus ! Désormais, quand ça le méritera, je me permettrai de publier certains courriers de lecteurs qui sont des saints homosexuels en devenir


 

Je reçois à l’instant un mail magnifique d’un frère homosexuel catholique (ci-dessous). Un énième courrier magnifique, ai-je envie de dire, car à de rares occasions, j’ai la chance de me voir offrir des récits de vie et de combat mené par des personnes homosexuelles (catholiques, protestantes, musulmanes, athées, de tous âges, origines et conditions…) dignes de Julien Green ou Marguerite Yourcenar.
 

Et comme je déteste le gâchis, comme je commence aussi à en avoir ras-le-bol de cacher les trésors que je vois de mes propres yeux et les rencontres réelles de « personnes homos planquées » qui sont largement plus saintes et méritantes que moi, j’ai décidé à compter d’aujourd’hui de publier sur mon blog, quand ça me chantera, et après discernement, certains de ces écrits (vous voilà prévenus !), en déformant/ôtant bien sûr les indices trop précis, trop intimes, trop compromettants ou trop dangereux pour l’ami(e) qui me livre son cœur (tout n’est pas dévoilable et je garde aussi les choses qui me sont adressées personnellement).
 

Pourquoi je prends cette décision de publier certains « courriers du cœur » ? Parce qu’ils peuvent convertir puissamment des cœurs, justement (y’a pas de raison pour que je sois la seule personne homosexuelle catho à ouvrir publiquement ma gueule !), et donner du courage à beaucoup d’autres frères homos encore calfeutrés dans le bois. Parce que si je ne le fais pas, personne ne le fera. Parce que si je ne le raconte pas, les gens (notamment cathos) ne me croiront jamais : la très grande majorité des cathos ont tellement du mal à simplement envisager que l’homosexualité continente est du désir de sainteté voire de la sainteté concrète en germe, qu’il existe des personnes homos saintes même si elles sont encore pécheresses, que les personnes homos en chemin de continence sont l’un des trésors et l’une des bombes les plus puissantes et inestimables de l’Église Catholique actuelle, qu’il faut à un moment donné leur mettre les exemples sous les yeux pour qu’ils sortent de leur peur homophobe et de leur mauvaise foi pharisienne.
 

Voici le courrier reçu ce matin. Attention les yeux : le voici, le véritable Peuple de Dieu, bande d’aveugles ! :
 

« Bonjour Philippe

Je viens de te découvrir (me permets-tu de te tutoyer ?) alors que je suis en vacances dans ton pays d’origine pour une semaine dans un Gayland à ciel ouvert ;-).

Je suis homo, catho, de gauche viscéralement, mais pas encore abstinent (enfin pas tout à fait encore).

Beaucoup de ce que tu dis me touche. Ta relation à Jésus, ta compréhension fine de l’homosexualité, de la vraie homophobie cachée des bobos, des relations avec l’Église catholique, des rapports à la sexualité des gays, du faux mariage gay, de la fausse union homo… tout cela je le vois, je le vis, je l’analyse comme tu le fais (enfin beaucoup moins verbalisé et bien dit).

J’ai longtemps fui/ou perdu mon homosexualité dans la pratique sexuelle à outrance et malgré les rappels à l’ordre du Seigneur (diverses pathologies plus ou moins graves). Je ne voulais pas m’éloigner de cette vie que je croyais libre alors qu’elle m’enchaînait de plus en plus.

Depuis peu, et parce que je n’ai eu de cesse de demander à Jésus de me dévoiler quel était son projet avec moi (Je sais qu’il m’aime, et cela depuis que je suis conscient) j’ai compris qu’il attend de moi de retisser des relations entre son Église et ses enfants homosexuels. Ce que je tente de faire dans ma paroisse à X. Et avec mon curé X qui, malgré une totale ignorance de la chose homosexuelle, a accepté de tenter cette belle aventure.

Cependant, Jésus me demande maintenant que je n’aie plus qu’un mari, Lui. Et ça je commence juste à le comprendre, ou alors je commence juste à comprendre que je me le cachais jusqu’à présent.

Je veux donc essayer de vivre maritalement avec Jésus, en arrêtant les aventures sexuelles, les rêves de couple avec un garçon, les séductions toujours à 2 balles… J’ai donc supprimé les 2 applis Grindr et Roméo et j’évite les fourrés derrière la plage…

Je souhaite tant que mon nom soit dans le Livre de Vie de mon Créateur, et de vivre éternellement avec Lui, que j’ai décidé d’arrêter de Lui déplaire, par ma fuite de ce qu’il m’a donné de vivre c’est-à-dire mon homosexualité.

Je te remercie d’associer ma petite personne dans tes prières pour qu’ensemble nous puissions louer et adorer Notre Seigneur Jésus-Christ.

Amicalement et fraternellement.

Ah oui, et pour être raccord avec l’objet de ce petit message, et parce qu’il compte beaucoup pour moi, je voulais remercier infiniment le Saint Esprit de Notre Seigneur pour cette rencontre, pour l’instant, virtuelle mais tellement sensible avec toi.

Je suis sincèrement désolé du style décousu et un peu rapide de mon message mais il me fallait vraiment te dire quelque chose,

À bientôt j’espère.
 

James. »

La Conférence des Évêques de France vérolée actuellement par l’homophobie gay friendly

 

Dommage que cela soit révélé par un journal aussi mauvais que Riposte Catholique (je n’ai malheureusement pas le temps de tout voir et de tout commenter) et que la Réacosphère s’en saisisse (car ils le font sans subtilité, sans amour, sans Charité, sans parler vraiment d’homosexualité, sans les personnes homos continentes elles-mêmes, sans la Bonne Nouvelle, et en agitant les grands mots – « péché », « lobby LGBT », etc. – qui ne font pas avancer les débats). Mais effectivement, les propos de Mgr Ribadeau-Dumas tenus à Saint-Mandé le 7 octobre 2018 devant l’association homo chrétienne DUEC (Devenir Un En Christ), alors qu’il est secrétaire général de la CEF (Conférence des Évêques de France), sont choquants et illustrent combien l’Église de France va mal en ce moment et est pervertie par les idées du monde (je l’avais déjà dénoncé pendant la venue de Macron aux Bernardins). Ses mots sont sans équivoque : il défend l’existence de « l’amour homosexuel ». Bien plus que le « péché » ou le « prosélytisme/militantisme idéologique LGBT homosexualiste » (expressions de la débile Réacosphère), la croyance en « l’amour homo » est la question centrale (c.f. la distinction entre « être amoureux » et « aimer »), la zone d’achoppement, le seul point de disjonction avec le monde et même avec le diable.
 

Vous savez, malgré mes doutes (c.f. le Cas Jérémy), mes interrogations par rapport à ce que vivent mes amis homos en « couple » (c.f. mon article « Pour être honnête »), malgré mes chutes (c.f. biographie), malgré mes révoltes (c.f. prière « Jésus tu fais chier ! »), malgré la reconnaissance des limites argumentatives de l’Église Catholique, je n’ai jamais justifié l’existence de la pseudo « identité homo » ni de « l’amour homo ». Je n’ai, grâce à Dieu, jamais franchi cette frontière. Y compris quand je suis tombé amoureux (même là, j’ai dit que je « n’aimais pas »). Car l’Amour vrai, c’est uniquement l’accueil de la différence des sexes, qu’on soit marié (avec ou sans enfant) ou célibataire, d’ailleurs. L’union homosexuelle peut être porteuse de certaines altérités, fécondités, bienfaits (que j’ai d’ailleurs soulignés dans mes tableaux d’annexes, notamment sur la définition de l’homosexualité où j’ai fait apparaître des petits coeurs pour souligner ces bienfaits), mais j’ai l’intime conviction – surnaturelle ! – (et les faits et mes amis homos en « couple » me donnent pour l’instant raison) que la pratique homo n’est pas l’Amour vrai.
 

 

Tant que les évêques ou cardinaux de France et d’ailleurs ne percevront pas cela et maintiendront une ambiguïté sur la question de l’Amour, et de l’« amour » homo en particulier, sous couvert de Charité et de solidarité, de lutte contre l’homophobie (alors qu’ils ne savent même pas ce que c’est parce qu’ils ne lisent pas mes livres et me diabolisent), tant qu’ils n’assumeront pas l’homosexualité continente comme la seule voie joyeuse et apostolique pouvant être proposée aux personnes durablement homosexuelles, tant qu’ils ne feront pas de l’analyse de l’homosexualité une priorité d’Église, non seulement ils iront droit au mur en trahissant le Christ mais en plus ils précipiteront beaucoup d’âmes dans leur propre trou en créant le schisme qui signera l’arrêt de mort définitif de l’Église-Institution humaine.